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Andre Orlean

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Www.assoeconomiepolitique.org/IMG/pdf/FL_congres_AFEP.pdf. Vers un changement de paradigme en économie ? Recensé : André Orléan, L’empire de la valeur. Refonder l’économie, Paris, Seuil, collection « La couleur des idées », 340 p., 23 €. La communauté financière et celle des économistes partagent un destin paradoxal : leur influence sur le fonctionnement de l’économie sort renforcée de leurs erreurs. On s’accorde à leur reconnaître une grande part de responsabilité dans la crise sans remettre en cause leur crédibilité. Agences de notation et grandes banques en tête, les principaux intervenants sur les marchés financiers ont vu leur pouvoir de pression sur les États augmenter depuis cinq ans. Ce ne serait pas la première fois dans l’histoire de la pensée économique qu’un changement de théorie de la valeur serait à l’origine d’un changement de paradigme. Dans ce contexte, l’auteur contribue plus précisément à trois démarches collectives.

Les interventions des économistes dans leur objet Penchons-nous maintenant sur l’activité de proposition. Peut-on refaire le monde avec des copies ? ART2003tMONN.pdf (Objet application/pdf) Pages Personnelles: Erreur 403 - Refus de traitement de la requête (Interdit - Forbidden) La sociologie économique et la question de l'unité des sciences sociales. Le renouveau contemporain de la sociologie économique trouve son origine dans l’insatisfaction croissante éprouvée par de nombreux chercheurs face à des sciences sociales de plus en plus spécialisées et, ce faisant, ignorantes les unes des autres : « À rebours du mouvement qui porte les sciences sociales à diviser le travail intellectuel, à spécialiser les recherches, la sociologie économique suggère qu’il est nécessaire et utile de faire se rencontrer les théories économiques et sociologiques de manière à fournir de meilleures explications des faits économiques que ne le font l’un et l’autre de ces deux savoirs lorsqu’on les met en œuvre d’une manière isolée ou, pire, contradictoire » (Steiner, 1999, 3).

En dépit de la formulation symétrique qui est ici retenue, c’est bien l’autonomisation grandissante de la théorie économique qui est, au premier chef, critiquée par la sociologie économique contemporaine. 2002.Orlean.Le_tournant_cognitif_en_economie.pdf (Objet application/pdf) Quel rôle pour les banques centrales ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par André Orléan, directeur de recherche au CNRS et directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) Dans le cadre des économies développées, un acteur est spécialement outillé pour s'opposer aux marchés financiers et à leurs estimations : les banques centrales.

Elles sont supposées intervenir pour aider des institutions qui, bien que solvables, se trouvent mises en difficulté du fait des défaillances des marchés. C'est ce qu'on nomme la doctrine du "prêteur en dernier ressort". Cette doctrine reconnaît aux banques centrales, au moment des crises, un pouvoir d'évaluation autonome. Alors que le marché juge telle institution financière insolvable et refuse de lui prêter, la banque centrale la soutient au nom d'une évaluation contraire. Aujourd'hui, cette même situation se retrouve pour nombre de pays de la zone euro. >Lire aussi le texte d'André Orléan " Il faut définanciariser l'économie". L'Empire de la valeur. Refonder l'économie, par André Orléan. Le titre est-il une référence à L'Empire du bien, de Philippe Muray (Les Belles Lettres, 1991), qui pourfendait le politiquement correct ? Pour André Orléan, il est urgent de rompre aujourd'hui avec la "timidité" qui règne dans la théorie économique.

On reproche beaucoup de choses aux économistes. On dit que leur discipline n'est pas une science exacte. Mais c'est une tarte à la crème. Pour le directeur de recherche au CNRS, signataire du "Manifeste des "économistes atterrés"", l'économie est, surtout, le résultat d'une étroite imbrication entre des intérêts et des idées. C'est ce qu'il entend montrer d'abord, en revenant sur l'héritage néoclassique, qui est au fondement d'à peu près tous les raisonnements aujourd'hui, de droite comme de gauche.

Etre néoclassique, c'est croire à l'efficience des marchés. Mais il fait comme si. Or le but des marchés n'est pas de dire la vérité ; il est de produire de l'"adhésion", rappelle M. Peut-on lever ce malentendu ? L'Empire de la valeur. «Le futur n’est pas objectif» C’est sans aucun doute l’un des ouvrages d’économie les plus opportuns et pertinents du moment.

Publié dans un contexte de crise économique et financière qui n’en finit pas de tout remettre en cause, le livre d’André Orléan, l’Empire de la valeur, refonder l’économie (1), ne se contente pas de faire le procès des dérives d’une économie mondiale financiarisée à l’extrême. La thèse de cet économiste de renommée internationale tente de démontrer que la théorie dominante, néoclassique, part d’hypothèses trop restrictives, qui l’empêchent de voir l’économie dans sa totalité.

Convaincant de bout en bout, André Orléan montre pourquoi et comment cette approche de la discipline ne saisit qu’une partie restreinte de la réalité économique. Le point crucial de son travail est l’idée selon laquelle il existerait une «valeur économique» indiscutable. Vous écrivez dès la première page de l’Empire de la valeur que nous vivons une faillite extrême de l’économie en tant que discipline. Rien ne bouge ? Il faut définanciariser l'économie. LE MONDE | • Mis à jour le | Par André Orléan, directeur de recherche au CNRS et directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) L'économie européenne connaît une crise d'une gravité extrême, sans précédent depuis la crise des années 1930. Elle touche simultanément la finance, la monnaie et l'emploi. Concevoir des réponses appropriées suppose qu'un juste diagnostic soit porté sur la nature des difficultés que nous traversons. Or le diagnostic lui-même ne fait pas l'unanimité.

Cette première lecture propose autant de réformes qu'il y a de dysfonctionnements dans le but de débarrasser la sphère financière de ses excès. Ce que je mets en doute, c'est l'idée selon laquelle des marchés financiers même transparents permettraient une allocation du capital satisfaisante. Pour comprendre ce point de vue, il faut garder à l'esprit que les prix sont le coeur de la régulation économique.

A l'évidence, ces marchés ont montré une forte myopie. Index155.html (Objet application/pdf) Doc-172.pdf (Objet application/pdf)