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ANALYSE

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HUMEURS DE PROFS

Pédago@Blog. Prof ! c'est le pied. Restez assis les enfants ! Un regard sur l'Ecole, par Luc Cédelle, journaliste au Monde. C'est classe ! Les rythmes et les postes, les postes et les rythmes... Ça a le mérite d'être clair. A peine arrivé rue de Grenelle, Benoît Hamon est confronté à deux dossiers sensibles: la réforme des rythmes scolaires et les créations promises — et très attendues — de 54 000 postes. On lui souhaite du courage. Le nouveau ministre de l'Education, issu de l'aile gauche du PS, sera-t-il celui qui enterrera, ou écornera, la promesse de François Hollande de créer 60 000 postes dans l'éducation durant son quinquennat ?

(En fait, il s'agit de 54 000 postes dans l'Education nationale proprement dite, de 1000 dans l'enseignement agricole et de 5000 dans le supérieur). La question mérite d'être posée. On peut enterrer une promesse de plusieurs façons. Chronique Éducation. Le blog de Claude Lelievre. Ils ne sont pas particulièrement républicains, loin s’en faut.

Le blog de Claude Lelievre

L’agrégation a été créée sous l’Ancien Régime, le 3 mai 1766. Elle a disparu lors de la première République, en 1793. Elle a été rétablie sous l’Empire, en 1808. Et elle a été vraiment restaurée sous la Restauration, en 1821. Mais elle dure depuis 250 ans. Dans le contexte de la soudaine expulsion des Jésuites décidée en 1764, un concours d’agrégation est institué par les lettres patentes des 3 mai et 10 août 1766 pour les trois classes: philosophie, belles lettres et grammaire de dix collèges de la faculté des arts de l’université de Paris. L’agrégation disparaît en même temps que le reste des institutions universitaires d’Ancien Régime en 1793, sous la première République. L’agrégation est recréée par le décret impérial du 17 mars 1808 qui organise ce qui est appelé alors »l’Université » (c’est à dire essentiellement ce qu’on appelle aujourd’hui l’enseignement secondaire).

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