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Un président élu par les médias? Que n’a-t-on dit de l’emprise qu’exerce sur les médias français l’actuel Président de la République ? Ce serait grâce à des réseaux tissés de longue date parmi les patrons de presse et à de subtils jeux d’intimidation/séduction avec les journalistes que le candidat UMP, lors de la campagne présidentielle de 2007, serait parvenu à capter à son profit le jeu médiatique et, par ce biais, à persuader une majorité d’électeurs de le porter à la tête de l’Etat.

La sociologie peut-elle nous aider à démêler ce que ces thèses comportent de vrai ? Elle en est capable assurément, si l’on considère la quantité impressionnante de connaissances qu’elle a accumulées, depuis une soixantaine d’années, au sujet des relations entre médias et pouvoir politique. Cyril Lemieux est sociologue, maître de conférences à l'EHESS et membre de l'Institut Marcel Mauss (EHESS-CNRS). Il est l'auteur, notamment, de Mauvaise presse. E. Bernays - Propaganda.

A. Morelli - Principes élémentaires de propagande de guerre. C & L Bourguignon - Le sol, la terre et les champs. Parution en librairie le 22 mars 2017 Format : 10 x 19 cm / 80 pages “Nature n’endure mutations soudaines sans grandes violences.” Rabelais La mondialisation et la “révolution verte” n’ont pas tenu leurs promesses car toutes deux sont des idéologies qui ne tiennent pas compte de la réalité. La première a créé une inégalité entre les mégapoles qui s’enrichissent et les campagnes qui se désertifient et s’appauvrissent.

Quant à la deuxième, elle est basée sur une approche simpliste du sol, ramené au rôle de support, et sur une conception industrielle du vivant réduit à une masse de biomolécules et de matières premières ; elle a rendu l’agriculture polluante, destructrice de l’environnement, productrice de malbouffe et incapable d’assurer la sécurité alimentaire de la France comme la survie économique de ses agriculteurs. Bon de commande. Mona Chollet - Beauté fatale. La série brosse en particulier un tableau saisissant de la condition des femmes. Betty Draper, la mère au foyer, élevée dans le souci exclusif de son apparence et de sa beauté, qui a tout pour être heureuse selon les critères de son milieu, mais qui crève de solitude et d’ennui ; Peggy Olson, la jeune rédactrice volontaire – seule femme à occuper ce poste –, aux prises avec le dragon ultra-catholique qui lui sert de mère, furieuse à la fois de subir les mains baladeuses de ses collègues et d’être jugée trop menaçante pour correspondre à leur idéal amoureux ; Joan Holloway, la plantureuse secrétaire rousse, qui tente de faire une force de son statut d’objet sexuel, sans que cela la mette à l’abri de la frustration et de la déception : toutes, si différentes soient-elles, se débattent dans les limites que leur assigne la société américaine de cette époque.

Et, pourtant, on peut se demander si ce n’est pas cela, précisément, qui est en train de changer dans les mentalités.