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AGREGATION 2020

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Candide - Voltaire. Blaise Cendrars - France Culture. Dramaturgies de l'ombre - Ombres et Furies dans les tragédies italiennes et françaises du xvie siècle consacrées à Phèdre et Hippolyte. Hippolyte de Robert Garnier, tremblés de la représentation dans le miroir de cruautés. Les choses ou la matiere de la Tragedie sont les comandemens des Roys, les batailles, les meutres, viollement de filles et de femmes, trahisons, exils, plaintes, pleurs, cris, faussetez et autres matieres semblables. 3 Théâtre des corps, du langage cruel, du viol et du meurtre, théâtre du sacrifice et du sacré, nous nous proposons à travers l’exemple d’Hippolyte de Robert Garnier d’explorer les ressorts de ce que l’on est tenté d’appréhender comme «le premier théâtre moderne de la cruauté » .

Hippolyte de Robert Garnier, tremblés de la représentation dans le miroir de cruautés

Contrairement à ce qui a été pensé tout au long du XIXe siècle par toute une tradition critique, les tragédies humanistes du XVIe siècle, et notamment celles de R. Garnier, étaient bien destinées à la représentation scénique, et non à la simple lecture dans les salons. R. Lebègue a trouvé dans les archives les preuves que ces pièces ont bien été jouées. Le suicide dans les tragédies de Robert Garnier : les influences néo-stoïciennes. Clarisse LIÉNARD / Université de Reims a question du suicide chez Robert Garnier confronte deux idéologies contradictoires, celle des chrétiens, pour qui la vie est un don de Dieu qu’on ne saurait rejeter sans défier sa suprématie, et celle des stoïciens, aux yeux de qui la mort volontaire est la marque suprême de la liberté et de l’autarcie du sage.

Le suicide dans les tragédies de Robert Garnier : les influences néo-stoïciennes

Cette confrontation se double d’un enjeu esthétique : les premiers dramaturges français, catholiques ou réformés, adaptent des oeuvres grecques ou latines. Leurs pièces, qui semblent relever d’abord de la simple imitation, répondent en fait à une profonde nécessité historique et existentielle. La médiation des modèles devient l’occasion d’une catharsis salutaire pour une génération soumise à l’absurde des guerres civiles et à la tentation du péché de désespérance. Les personnages de Garnier expriment souvent un désir de mort : «La mort est mon désir » , s’écrie Andromaque dans La Troade1. 1 R. La théâtralisation du prophète dans les tragédies… – Études françaises. [1]J’utilise par la suite « le prophète », au masculin, comme catégorie générique pour désigner tous les personnages, aussi bien féminins que masculins, qui sont doués d’une capacité de prédiction et sont porteurs d’un message provenant d’une divinité, destiné à une collectivité humaine.[2]Ce sont les pièces éditées sous la direction d’Enea Balmas et de Michel Dassonville, Théâtre français de la Renaissance, Paris/Florence, PUF/L.S.

La théâtralisation du prophète dans les tragédies… – Études françaises

Olschki, 1986-2005. A propos – Le Roman comique de Paul Scarron. Ce carnet de travail estival, destiné d’abord aux Agrégatifs de l’université de Rouen, est ouvert à tous les internautes qu’intéressent le Roman comique de Scarron.

A propos – Le Roman comique de Paul Scarron

Il fait suite au carnet consacré à Esther et Athalie. N’hésitez pas à m’écrire si vous le souhaitez (voir la page Contact). Tony Gheeraert Professeur de littérature française du XVIIe siècle à l’université de Rouen-Normandie Laboratoire Cérédi (EA 3229) Le Roman comique de Paul Scarron. Une fantaisie à la manière de Callot est mis à disposition par Tony Gheeraert (auteur) selon les termes de la licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International. œuvre située à l’adresse WordPress: J'aime chargement…

Bourlinguer avec Blaise Cendrars. En compagnie de Claude Leroy, suivons les traces de Blaise Cendrars, poète mutilé, auteur affabulateur mais avant tout amoureux de l'ailleurs.

Bourlinguer avec Blaise Cendrars

"Il ne faudrait jamais arriver" écrit Blaise Cendrars dans son ouvrage "Le lotissement du ciel". Parce qu'il avait selon ses mots "le démon du voyage", Cendrars n'a cesser de bourlinguer de par le monde et à travers les mots. Certains ont pu le traiter de menteur tant il est vrai qu'il est difficile de décerner dans sa vie ce qui relève du mythe ou de la réalité.

Blaise CENDRARS – Un siècle d'écrivains : 1887-1961 (DOCUMENTAIRE, 1999) L’art de la lecture au lycée. 2Laurent Angard, Geneviève Dubosclard : Vous êtes professeur d’université, reconnu dans ce milieu pour vos nombreux travaux, et pourtant vous proposez aujourd’hui un ouvrage, L’Histoire littéraire, un art de lire, « recommandé pour les classes de lycée » (précise la 4ème de couverture).

L’art de la lecture au lycée

Étonnant quand on sait qu’il existe depuis plusieurs années, décennies peut-être, un schisme entre l’Université et l’enseignement secondaire. Qu’est-ce qui vous a poussé à jouer au médiateur entre ces deux mondes ? 4Luc Fraisse : Qu’il me soit d’abord permis de vous remercier d’avoir eu l’idée de cette entrevue, et des questions que ce projet vous a inspirées. – Dans la bibliothèque de ma famille, il y avait des manuels destinés à la préparation au baccalauréat conçus par des universitaires. 6LA : On connaît vos travaux sur Proust, et plus récemment ceux sur l’œuvre méconnue de Potocki3. Pourquoi alors cet engouement pour l’histoire littéraire ? 20LF : Assurément.

Les amours jaunes - Arts et Lettres. Panier - Classiques Garnier. Stylistiques ? - Les Amours jaunes de Tristan Corbière : une stylistique du palimpseste. 1C’est en 1883 que Verlaine fit découvrir aux lecteurs de la revue Lutèce le recueil étonnant d’un poète mort à trente ans seulement en 1875 : Les Amours jaunes de Tristan Corbière sortaient de l’oubli pour gagner une certaine notoriété, qui restera toutefois limitée jusqu’aux années 1960. La dignité de « poète maudit », dont Verlaine avait drapé Corbière, est en effet juste et aliénante.

Qu’un poète meure inconnu à trente ans justifie l’étiquette. Mais celle-ci l’enferme aussi durablement dans un ghetto où il côtoie marginaux et excentriques, asociaux, trublions de la littérature dont ils sont les poils à gratter, mais qui ne peuvent prétendre au Panthéon où trônent les grands, comme Mallarmé, qui a heureusement échappé à la malédiction verlainienne de son vivant. 2Le fait d’être né et mort à Morlaix n’arrange pas les choses. La critique française est souvent parisienne, et ne comprend pas toujours qu’on puisse bâtir une œuvre en dehors de son périmètre géographique. 3 Op. cit. : 80.