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Axe 1 - Exploiter, préserver, protéger

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Présentation Axe 1.

Jalon 1 : Exploiter et protéger une ressource "naturelle" : la forêt française depuis Colbert

Jalon 2 : Le rôle des individus et des sociétés dans l’évolution des milieux : «révolution néolithique» et «révolution industrielle», deux ruptures ? Vidéo Human Population Through Time. Surpopulation ou extinction : Avec 10 milliards d'humains en 2050, que deviendra l’espèce humaine ? Les êtres humains sont-ils, ou seront-ils demain trop nombreux ?

Surpopulation ou extinction : Avec 10 milliards d'humains en 2050, que deviendra l’espèce humaine ?

Face à la crise écologique, certains plaident en faveur d’une décroissance de la population. Avec l’idée que la surpopulation future ne pourra que favoriser les guerres, les famines, le manque d’eau et surtout, la destruction de l’environnement. Jusqu’au point de non retour. Mais combien serons-nous, au juste, en 2050 ? Et au-delà ? 2050 : Croissance et décélération “Pour parler du futur, nous devons d’abord remonter le passé, 2000 ans en arrière”, nous explique Gilles Pison, démographe à l’INED (Institut national d’études démographiques).

Il a fallu 200 000 ans à notre population pour atteindre 1 milliard. Actuellement, en 2021, nous sommes 7,8 milliards d’êtres humains (6 milliards de plus qu’il y a un siècle). La croissance démographique est deux fois moins importante aujourd’hui qu’il y a 30 ans Pourquoi une telle “décélération” ? Pourtant, paradoxalement, la population augmentera tout de même ces 30 prochaines années. Le levier démographique pour répondre à l’urgence climatique. En 40 ans, la population mondiale a doublé.

Le levier démographique pour répondre à l’urgence climatique

Et en 2050, il pourrait y avoir 10 milliards d’êtres humains sur Terre, selon l'Ined. Ce qui fait craindre aux 15 000 scientifiques qui ont récemment signé un manifeste davantage de déforestation, d’élevage intensif, de surpêche, d’acidité des océans… Ils privilégient treize mesures pour sauver la planète du réchauffement climatique. La huitième mesure interpelle : elle propose de "réduire encore le taux de fécondité en faisant en sorte qu’hommes et femmes aient accès à l’éducation et à des services de planning familial, particulièrement dans les régions où ces services manquent encore".

Est-ce un retour du malthusianisme ? La théorie selon laquelle limiter volontairement les naissances est une solution pour réduire la misère sur Terre date de la fin du XVIIIe siècle. Limiter les naissances, un remède selon le Fonds des Nations unies en 2009 L’ONU est bien consciente à ce moment-là de la question épineuse qu’elle soulève. L’enjeu africain. La sixième extinction massive a déjà commencé. Les gens s’interrogent : sommes-nous vraiment au beau milieu d’une sixième extinction massive ? Pour être honnête, je crois qu’il s’agit là d’un de ces débats où nous ne nous prenons pas le problème dans le bon sens. Lorsque nous aurons la réponse à cette question, il est possible que les trois quarts des espèces présentes sur Terre aient déjà disparu.

C'est quoi la collapsologie ? - Brut 2018. Pablo Servigne - Effondrement écologique - 28 Minutes - ARTE. La collapsologie : un discours réactionnaire ? Tribune.

La collapsologie : un discours réactionnaire ?

Le thème de l’effondrement de la civilisation industrielle, très présent dans les années 70, revient actuellement en force. Depuis la parution du best-seller Collapse de Jared Diamond en 2006 (Effondrement, Gallimard), il ne se passe guère un mois sans qu’un nouvel essai, un article ou une tribune, nous prédise un «effondrement» à court terme des grandes structures productives et politiques du monde industriel. Cette vogue de l’effondrement - à laquelle ne se réduit pas la pensée écologique contemporaine - est bien entendu liée à la crise environnementale : la sixième extinction des espèces, le réchauffement prévisible de 3 °C en 2100, et, plus généralement, la perturbation des cycles biogéochimiques, bref, ce que les scientifiques du système Terre appellent «l’anthropocène».

Mais «effondrement» est-il le bon mot ? Est-ce la bonne manière de désigner et donc de penser ce qui nous arrive ? Premièrement, le terme d’effondrement est beaucoup trop anthropocentrique. 3 des villes les plus écolos au monde.