background preloader

Lolicook

Facebook Twitter

Guide pratique : lutte contre le gaspillage alimentaire. Zoom sur deux actions menées au Royaume-Uni et en Italie.

Guide pratique : lutte contre le gaspillage alimentaire

Dans le cadre du Pacte contre le gaspillage alimentaire lancé en juin 2013 par Guillaume GAROT, ministre délégué à l’Agroalimentaire, le Ministère de l’agriculture organise le 16 octobre 2013 la 1ère journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire. C’est aussi un thème central en Europe : 180 kg par habitant par an de déchets alimentaires sont gaspillés le long de la chaîne de production, de distribution et de consommation. Avec le projet européen Pre-waste, l’ORDIF – Observatoire régional des déchets d’Ile-de-France - a publié un guide avec différentes actions menées en Europe pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Deux actions ont été particulièrement détaillées : -la campagne « Love Food, Hate Waste » à Londres (North London), -la loi du « Bon Samaritain » pour favoriser le don alimentaire en Italie. L’expérience de North London met en avant plusieurs clés de réussite. Plus d’informations : En bref :

Recycler les restes pour ne plus gaspiller. « La devise de ma grand-mère était “ne rien laisser perdre”, par souci d’économie, mais surtout par respect pour les produits de la terre et le travail humain », raconte Anne Caboche, auteur de « Mes recettes maison pour accommoder les restes ».

Recycler les restes pour ne plus gaspiller

Elle nous livre quelques idées toutes simples permettant de « recycler » ce qui aurait pu atterrir dans la poubelle. Il convient d’utiliser d’abord les aliments entamés ou dont la date limite de consommation est proche, de préparer des quantités adaptées au nombre et à l’âge des personnes partageant le repas, et de respecter les dosages des recettes. Ensuite, rien de plus simple que de cuisiner avec des restes ! Le gaspillage alimentaire se pratique aussi beaucoup dans les cantines et dans les grandes surfaces (date limite de consommation trop proche, surstock, produit défraîchi, etc.). Pour l’éviter, ces dernières passent souvent des accords avec des associations à qui elles donnent ces aliments non périmés, plutôt que de les jeter.

Les petits gestes durables - Gaspillage alimentaire. Un protocole d'actions en faveur du don alimentaire, de la réduction des pertes et de la lutte contre le gaspillage alimentaire a été signé fin décembre 2013 à l'initiative de la préfecture de la région Bourgogne à Dijon.

Les petits gestes durables - Gaspillage alimentaire

Profiter des restes sans risques. La plupart des gens détestent jeter ce qui reste à la fin d’un repas.

Profiter des restes sans risques

Pourtant, les causes les plus fréquentes d’intoxication alimentaire à la maison résident dans une manipulation et une conservation inappropriées des restes d’un repas précédent. Il est possible, avec des précautions, d’éviter à la fois le gâchis et la maladie. Conseils et marche à suivre. Il est important de toujours se souvenir que les aliments cuisinés doivent être consommés, réfrigérés ou congelés dans les deux heures. Cette durée inclut le temps pendant lequel les aliments patientent hors du réfrigérateur ou du four avant d’être servis, et le temps qu’ils passent sur la table. S’ils sont manipulés correctement, les aliments restés moins de deux heures à température ambiante peuvent être conservés sans danger (à l’exception des aliments pour bébé, qui doivent toujours être jetés à la fin du repas). Conseils pratiques et de bon sens: Références Fraser, Angela M.

Quels sont mes gestes pour le développement durable ? Anticiper l’avenir et faire du développement durable une perspective partagée par le plus grand nombre, nécessite de proposer des projets et actions favorisant l’adhésion et la participation des citoyens, permettant l’évolution des modes de vie, les changements en profondeur des comportements et modes d’action ainsi que la transformation des repères culturels de toutes les composantes de la société.

Quels sont mes gestes pour le développement durable ?

Eduquer au Développement Durable. Alimentation et développement durable. 06. Des gaz à effet de serre dans mon assiette ? Le Réseau Action Climat - France publie l’édition 2010 de sa brochure "Des gaz à effet de serre dans mon assiette" qui décrypte les différents impacts de l’alimentation sur l’effet de serre, et contribue aux changements climatiques.

06. Des gaz à effet de serre dans mon assiette ?

Plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre en France sont émises par les ménages, dont une part non négligeable est imputable à l’alimentation. En effet, tout au long du processus de fabrication d’un aliment, chaque étape émet des gaz à effet de serre (culture ou élevage, production des engrais, transformation, emballage, conservation et transports). Diminuer l'empreinte écologique de notre alimentation. Les mauvais réflexes alimentaires des français ont une lourde empreinte écologique pour l’environnement.

Diminuer l'empreinte écologique de notre alimentation

Il est aujourd’hui indispensable d’acquérir de plus saines habitudes pour une assiette plus "verte". Très coûteuse en énergie, la production de viande ne colle pas vraiment aux enjeux écologiques. C’est pourquoi en manger presque à chaque repas comme le font les fFançais est très mauvais, tant pour leur santé que pour la planète. Limiter la viande rouge est donc impératif pour diminuer l’empreinte écologique de notre alimentation. Il faudrait environ 7 à 10 protéines végétales pour produire une seule protéine animale... On oublie d’ailleurs souvent que l’association de céréales telles que le riz, le blé ou le quinoa, et des légumineuses comme les pois chiches ou le soja remplacent parfaitement la viande d’un point de vue nutritionnel. On ne se méfie pas non plus assez des plats surgelés ou préparés.