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Nucléaire

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{sciences²} Simulation_panache_ L'IRSN a publié hier soir un dernier bilan très complet de l'analyse des rejets radioactifs de Fukushima sur la France. En métropole comme Outre-mer. Il est ici en pdf. Comme prévu par la première simulation de la dispersion du panache radioactif faite par l'Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire et MétéoFrance, ces rejets sont imperceptibles par les 163 balises du réseau Téléray - dont on peut suivre en temps réel les mesures en allant sur ce site (cliquer sur les points bleus). Cela s'explique, car leur effet sur la radioactivité ambiante est inférieur aux variations quotidiennes de la radioactivité naturelle. (ci-dessous un graphique montrant les mesures Téléray du 3 avril, on voit que certaines balises sont au dessous et d'autres au dessus de la moyenne des 30 jours précédents.)

Pour Le dispositif général de surveillance est présenté ici. • entre quelques dixièmes de millibecquerels et quelques millibecquerels (mBq/m3) d’iode 131 par mètre cube d’air; Carte des centrales nucléaires en France. Tchernobyl-nuage.gif (797×491) En France, les compteurs Geiger ne se sont jamais si bien vendus. Appareil scientifique rassurant ou nouvel accessoire tendance du moment ? Depuis la catastrophe nucléaire au Japon, le compteur Geiger a la cote. Instrument de mesure du taux de radioactivité, le petit boîtier est devenu en une dizaine de jours le chouchou des particuliers inquiets du nuage radioactif, en ce moment au dessus de nos têtes.

Conséquences: les stocks sont dévalisés, et certains vendeurs ont mis en place des listes d'attente. "En un peu moins de deux semaines, nous avons écoulé la totalité de nos stocks, soit plus de 500 pièces, alors qu'en moyenne, on en vend une cinquantaine dans l'année, témoigne Jérémy Blumenstein, gérant de JR International, entreprise d'installations électriques basée à Toulouse. Même constat du côté de la location. Ruée des particuliers D'habitude, les compteurs Geiger sont surtout prisés par les professionnels. Mais ces derniers jours, les vendeurs font surtout face à une vague de particuliers inquiets pour leur santé, partout dans le monde. Aprés le point Godwin, voici le point Tchernobyl des ?colos. La centrale de Tchernobyl vue de Pripyat (Ben Fairless/Wikimedia Commons). Rue du Faubourg Saint-Martin (Paris, Xe), au siège des Verts, la revue de presse n’avait plus été aussi épaisse depuis longtemps.

Cécile Duflot, Daniel Cohn-Bendit et leur ambassadeur médiatique « non partisan » Nicolas Hulot se lèvent tôt et se couchent tard, et passent la journée sous les lumières des plateaux de télévision ou devant les micros des studios radio. Ils n’ont qu’un mot à la bouche : « Tchernobyl ». Amusez-vous à compter combien de fois ils prononceront ce mot lors de leurs prochaines interventions. Le débat n’est pas possible : si vous êtes pour le nucléaire, vous êtes inconscients parce que vous n’avez pas peur que l’humanité s’autodétruise comme l’erreur humaine a détruit le village ukrainien désormais tristement célèbre.

On connaissait le point Godwin : plus longtemps le débat politique dure, plus vite l’un des protagonistes se verra comparé à un nazi. Fukushima, et les petits caractères. Nucléaire : pourquoi ce long silence français.