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L'écosystème de l'Arctique modifié par la fonte spectaculaire de 2012. Les concombres de mer en Arctique ont bénéficié d'un régime spécial. La fonte spectaculaire de la banquise a conduit à une prolifération d'algues. Une étude de terrain a montré que les concombres de mer étaient devenus plus gros que la moyenne car bien nourris. © laszlo-photo, Flickr, cc by sa 2.0 L'écosystème de l'Arctique modifié par la fonte spectaculaire de 2012 - 2 Photos L’année 2012 a été particulièrement rude pour la glace de l’Arctique. À la fin de l’été, la banquise a atteint sa taille la plus faible jamais observée. À tel point que le volume total de glace a chuté de 36 % au cours de l’automne. S’il est probablement trop tôt pour évaluer les répercussions d’une telle fonte sur le climat, l’écosystème, lui, en subit déjà les conséquences.

Dans l’Arctique, la production primaire, c’est-à-dire la production de phytoplancton, se produit durant les mois d’été. Vie florissante grâce aux algues à 4.000 m de fond Un écosystème perturbé sur le long terme ? A voir aussi sur Internet. L’Arctique fond, fond, fond et bouleverse le climat. La banque Arctique se forme sur l’océan. En fondant, elle laisse à place à la surface de l’océan qui absorbe davantage les rayons solaires et amplifie le réchauffement © NASA La banquise a une influence climatique. En cause ?

Principalement son fort albédo, pourcentage de lumière qu’elle réfléchit par rapport à celle qu’elle reçoit, comparé à celui d’une couche fine de glace et celui d’un océan libre de glace. En effet, si la glace épaisse avec neige a un albédo de 90 %, celui d’une faible couche de glace est de 50 % et celui d’un océan non recouvert de glace d’environ 6 %. C’est en grande partie pour cette simple raison que les températures s’élèvent 2,5 fois plus vite en Arctique que dans le reste du monde. Pourquoi ce phénomène va-t-il s’amplifier ? Il fait plus chaud en Arctique à toutes les saisons. Evolution annuelle de la banquise arctique de 1980 à 2013. Parallèlement à la baisse de son étendue, la glace devient plus jeune et plus fine.

Quel impact en Europe ? ARCTIQUE • Forages : il est urgent d’attendre. Les temps ne sont pas mûrs pour la course au pétrole, estime la Lloyd’s of London. L’exploitation des ressources arctiques pourrait générer d’énormes investissements mais les risques écologiques sont colossaux, analyse l’assureur. La Lloyd’s of London est le premier grand organisme commercial à s’inquiéter des immenses risques environnementaux liés à l’exploitation du pétrole dans l’océan Arctique.

Le géant de l’assurance estime à près de 100 milliards de dollars le montant des investissements dans la région d’ici dix ans, et ­souligne que toute fuite d’hydrocarbures représenterait “un risque unique s’accompagnant de multiples ­complications”. Richard Ward, directeur de la Lloyd’s, a exhorté les sociétés à “ne pas se précipiter, mais à réfléchir attentivement aux conséquences de leurs actions” avant de lancer leurs opérations de recherche et à mettre en place des mesures de sécurité adéquates. Des déséquilibres aggravés Flou juridique international. Des tomates au Groenland, ou le réveil de l'agriculture arctique | Insolite. Par Alistair Scrutton KANGERLUSSUAQ, Groenland (Reuters) - Tomates, poivrons, herbes aromatiques... Nous ne sommes pas dans le potager d'un pays tempéré, mais au Groenland, au-delà du cercle polaire, où une agriculture naissante tire parti du réchauffement climatique.

"Ça pousse plus vite. Chaque année, nous essayons de nouvelles choses", se félicite Kim Ernst, le chef danois du Roklubben, un restaurant sur la rive d'un lac gelé, voisin d'une base américaine désaffectée datant de la Guerre Froide. "Je suis arrivé ici en 1999 et personne n'aurait rêvé faire ça. Mais, maintenant, l'été est plus chaud et plus long", dit-il, évoquant les quelques fraises qu'il est parvenu à faire pousser et qui ont fait sensation sur les tables royales où elles ont été servies.

Nous sommes en mars et le thermomètre affiche -20°C, mais le soleil brille et l'ambiance est presque printanière autour de la serre de Kim Ernst et dans son potager, où la vie reprendra ses droits dans quelques mois. Revendication dans l'Arctique: guerre froide Canada-Russie | François Van Hoenacker | National. En vertu de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer ratifiée par Ottawa, le Canada doit communiquer aux Nations unies l'étendue des territoires auquel il prétend d'ici quatre mois. Or, selon Rob Huebert, directeur associé au Centre d'études militaires et stratégiques de l'Université de Calgary, ces revendications territoriales touchant l'Arctique pourraient engendrer des différends avec Moscou.

«À partir de ce moment, les mêmes territoires dans l'Arctique pourraient alors être revendiqués par ces deux pays», souligne Rob Huebert. La Russie a fait part de ses revendications en 2001, mais ces dernières ne satisfont pas aux normes scientifiques énoncées par les Nations unies. Parmi les mêmes zones potentiellement litigieuses, on compte les dorsales Alpha et Lomonossov, situés au nord du bassin du Canada. «On prétend que la Russie n'a pas triché, qu'elle a toujours respecté les règles de droit international, dit-il.

Michael J. Pétrole, développement, recherche : le réveil de la "Françarctique" ? Dans ce bouleversement majeur en préparation, nous sommes souvent confrontés au discours environnementaliste d? ONGs bénéficiant de publics crédules à grands renforts de matraquage médiatique pour obtenir des financements. Capitalisant sur le pouvoir de l? Ours blanc dans l? Imaginaire collectif occidental elles tendent à souvent désinformer le grand public dans un déni coupable de la réalité : le développement de l? Une dynamique inéluctable Historiquement basés sur l? Dernier témoignage : le tournant inclusif des nations arctiques au dernier sommet interministériel du Conseil Arctique, le 15 mai dernier dans la ville minière de Kiruna (Laponie Suédoise). L? La vérité est que l? C? L'enjeu politique du pétrole Plus près de chez nous, toujours au printemps dernier, le Directorat Norvégien du Pétrole (NPD) annonçait avec fierté l?

De même, à trois heures de vol de Reykjavík, l? Enfin, nous avons assisté durant tout le printemps à l? Mais l? Toutes ces initiatives sont autant d? ARCTIQUE • Le dilemme des Inupiks. Quel destin attend Barrow, petit village à l’extrême nord des Etats-Unis, bien au-delà du cercle polaire, maintenant que Shell veut y forer pour extraire les 26 milliards de barils de pétrole – d’après les estimations – que recèle son sol ?

Quel est l’intérêt de Barrow et des autres hameaux de la côte de l’Alaska ? Wainwright, Point Lay, Point Hope, Nuiqsut, Kaktovik : des petits villages de quelques centaines d’habitants, qui appartiennent à l’une des zones les plus isolées du monde occidental. Aucun chemin n’y mène. Pas de port non plus. Juste un sentier en gravier qui sert de piste d’atterrissage pour les avions à hélice qui y déposent, une ou deux fois par jour, une poignée de visiteurs et des centaines de canettes de Coca. Les villageois sont, pour la plupart, des Esquimaux qui vivent toujours de la chasse aux baleines, phoques, morses et caribous. “Des orages à faire pleurer” Mais les stocks se vident.

“Sans les baleines, il ne restera rien“ L'Arctique, un nouveau raccourci entre la Chine et l'Europe pour les cargos. Un cargo chinois navigue en Arctique pour la première fois. En à peine plus d'un mois, il va relier la Chine à l'Europe, en passant au nord des côtes russes. Il y a trois ans, il était encore hasardeux d'utiliser le passage du Nord-Est, même en été. Cette route maritime est aujourd'hui praticable à cause (ou grâce) au réchauffement climatique. La fonte des glaces a en effet atteint un niveau record en 2012. Cette route maritime ouvre des possibilités commerciales importantes et croissantes.

Preuve que l'océan du grand Nord est l'objet de toutes les convoitises, le Conseil de l'Arctique a accueilli six nouveaux membres observateurs en 2012 : l'Italie, l'Union européenne, la Corée du Sud, le Japon, Singapour, l'Inde et la Chine. Le passage du Nord-Est est en effet le chemin le plus court entre l'Asie et l'Europe. Les navires de commerce ne sont pourtant pas les seuls à examiner le passage du Nord-Est avec attention. Les armateurs de navires de commerce voient encore d'autres obstacles. Articles de presse en ligne.