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Villes et sociétés urbaines en Occident (XI-XIVe siècle) Auteur : BelisaireVisualisations : 34142Modifié : 13/01/2013 à 16h23 Durant le haut Moyen Âge, les villes ont été plongées dans une certaine léthargie. Les cités antiques se rétractaient à l'intérieur de leurs murailles tandis qu'avait lieu un phénomène de ruralisation marqué. Le XIe siècle est celui du réveil des villes : les anciennes cités antiques s'étendent et voient leur population croître tandis qu'apparaissent de nouveaux centres de peuplement. Les villes deviennent aussi d'importants foyers de culture : si la culture s'était réfugiée au haut Moyen Âge dans les monastères, elle gagne les villes à partir du XIe siècle du fait de la création des universités, du maintien des écoles cathédrales, et de l'ascension des élites marchandes.

L'expansion des villes Le renouveau urbain Le renouveau des villes en Occident au XIe siècle a longtemps été mis en relation avec l'essor du grand commerce oriental (recul de la piraterie musulmane, comptoirs italiens du Levant). L'essor des échanges. Vivre en ville au Moyen Âge. Un calendrier agricole du Moyen – Age en vidéo. Je vous propose des extraits du documentaire d’archéologie expérimentale de la BBC, Tales of the Green Valley, afin d’illustrer le calendrier agricole extrait du Rustican. Il est en effet de plus en plus difficile d’expliquer les travaux agricoles à nos élèves d’origine terriblement urbaine… Ce traité sur l’agriculture et le jardin est l’œuvre de Pietro Di Crescenzi (1233-1321).

Son Opus ruralium commodorum fut le premier traité d’agriculture rédigé depuis l’Antiquité. En France, c’est à la demande de Charles V que le texte fut traduit en 1373 et intitulé : Rustican ou Livre des proffiz champestres et ruraulx. JANVIER : Pierre de Crescens consacre plusieurs chapitres aux travaux de préparation des champs : sarclage, émiettement des mottes de terre avec un maillet, mise en valeur par la fumure, les engrais verts et autres amendements.

FEVRIER : La fumure (l’enrichissement d’une terre agricole par épandage de fumier), a toujours été l’un des points faibles de l’agriculture médiévale.