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3.4 Quels processus d’animation ?

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Entreprise libérée : quand la libération vire à la guerre. Depuis cinquante ans, le groupe industriel Hervé, spécialisé dans le second œuvre du bâtiment, fonctionne selon un modèle participatif où le pouvoir est décentralisé entre les 3 100 salariés. « Ça repose sur la franchise, le respect, l’argumentation contradictoire entre les personnes pour arriver à un processus décisionnel où les salariés sont impliqués dans les décisions qui les concernent », précise Emmanuel Hervé, fils de l’instigateur de ce « management concertatif » et désormais PDG.

Entreprise libérée : quand la libération vire à la guerre

Le groupe est composé de 200 équipes autonomes d’une quinzaine de salariés en moyenne, libres de choisir leur stratégie et animées par un « manageur d’activité ». Lire aussi Article réservé à nos abonnés Entreprise sans chef : l’avenir d’une utopie. Entreprise sans chef : l’avenir d’une utopie. L’entreprise sans chef existe, nous l’avons rencontrée. « J’ai monté ma propre boîte car je voulais développer des valeurs d’écoute, de respect et de confiance.

Entreprise sans chef : l’avenir d’une utopie

Mais j’ai fini par piger au bout de six mois que le problème venait du système : le fait d’avoir un chef au sens classique, qui sanctionne et dit ce qu’il faut faire et comment, c’était extrêmement infantilisant. Il fallait tout changer. » Il y a six ans, Franck Vu Hong, directeur général d’Aepsilon, société de conseil en innovation digitale, choisit d’organiser ses équipes en trinômes.

Dans cette entreprise de trente salariés, chaque unité de trois personnes réunies par affinités prend seule toutes ses décisions, de ses missions à ses horaires en passant par ses formations. « Toxic Management »: un témoignage glaçant sur la manipulation des salariés. Le livre.

« Toxic Management »: un témoignage glaçant sur la manipulation des salariés

Dans la salle de réception du siège social, sur l’estrade, le PDG fait face à une cinquantaine de nouveaux salariés. « Chez nous, vous êtes libres. Vraiment. Du présentiel au distanciel, la révolution silencieuse du travail. « L’évolution n’est pas un long fleuve qui prend son temps.

Du présentiel au distanciel, la révolution silencieuse du travail

Elle procède avec des périodes de relative stabilité ou de changements progressifs entrecoupées de phases de changements rapides : les ponctuations, ou crises. » Le monde du travail traverse une de ces crises, parole du paléoanthropologue Pascal Picq. Le déploiement massif du télétravail pendant la pandémie de Covid-19 constitue un point de bascule, note le chercheur et professeur au Collège de France, dans son ouvrage Les Chimpanzés et le télétravail (Eyrolles, 252 p., 18 €).

Cas résilience organisationnelle Airbnb crise covid. Les « M. Bons Offices », ces médiateurs capables de réconcilier les patrons ennemis du capitalisme français. Bonjour messieurs, à supposer que vous l’acceptiez, votre mission consiste à négocier un cessez-le-feu entre le réassureur SCOR et l’assureur mutualiste Covéa (MAAF, MMA, GMF), qui se livrent une guerre sans merci depuis près de trois ans.

Les « M. Bons Offices », ces médiateurs capables de réconcilier les patrons ennemis du capitalisme français

Bien sûr, si vous échouez, cette mission n’aura jamais existé. Quand, le 4 mai, Jean-Paul Faugère, le gendarme des assureurs, convoque dans son bureau deux honorables vétérans de la profession, Jean-Claude Seys et Claude Tendil, la scène a un air de déjà-vu. Forcément : on se croirait au début d’un épisode de Mission impossible. Denis Kessler, le PDG de SCOR, et Thierry Derez, celui de Covéa, se déchirent à coups de déclarations fracassantes et d’assignations. Ce sont les Capulet et Montaigu de la dommage habitation, les O’Hara et O’Timmins des couvertures santé. Ryanair démine en partie son conflit social. Il aura fallu une négociation marathon, qui s’est achevée jeudi 23 août à 7 heures, mais le conflit social à Ryanair est peut-être sur le point d’être en partie réglé.

Ryanair démine en partie son conflit social

La première compagnie aérienne d’Europe et le syndicat des pilotes irlandais Forsa ont ainsi trouvé un accord sur les conditions de travail. Cette entente inédite ne résout pas le contentieux en cours dans plusieurs autres pays d’Europe Pour l’heure, celui-ci reste fragile. Forsa doit le faire approuver par les pilotes lors d’un scrutin interne qui va prendre deux semaines à organiser. Le retour d'expérience de Chrono Flex, "entreprise libérée" depuis dix ans. Aux Etats-Unis, Amazon assouplit les conditions de travail après un rapport accablant sur les accidents.

Amazon a annoncé, mardi 1er juin, un assouplissement des contrôles de ses salariés après la publication d’un nouveau rapport accablant sur les accidents au travail dans ses entrepôts américains, réputés pour leurs cadences infernales.

Aux Etats-Unis, Amazon assouplit les conditions de travail après un rapport accablant sur les accidents

Le système baptisé « Time off Task » (« temps non travaillé »), qui mesure la productivité de chacun des ouvriers chargés de trier, emballer et déplacer les colis, « peut facilement être mal interprété », note Dave Clark, un directeur du géant du commerce en ligne, dans une lettre aux salariés. De nombreux ouvriers et associations accusent cette méthode de causer du stress inutile, en ne laissant pas suffisamment de temps pour se rendre aux toilettes, par exemple. « A partir d’aujourd’hui, le “Time off Task” durera plus longtemps en moyenne », a promis Dave Clark. Lire aussi Coronavirus : Amazon suscite les critiques de salariés aux Etats-Unis comme en France Près de 6 % des ouvriers des centres de tri victimes d’un accident.

Comment la relation de l’homme avec le travail a évolué. L’Avenir du travail, une série parrainée par Actual group : Créateur de solutions pour l'emploi et les compétences L’étude de la vie au travail tend à être dominée par les économistes, les consultants en management et les professeurs dans les business schools.

Comment la relation de l’homme avec le travail a évolué

Il est donc intéressant d’avoir une nouvelle perspective. James Suzman, un anthropologue, donne cette nouvelle évaluation dans un nouveau livre ambitieux intitulé “Work : A History of How We Spend Our Time” (Travail : une histoire de la façon dont nous passons notre temps). L’interprétation de M. Pourquoi tant de cadres chers, inutiles et malheureux ? L’Avenir du travail, une série parrainée par Actual group : Créateur de solutions pour l'emploi et les compétences Nombreux sont les commentaires à dresser un sombre tableau de l’avenir du travail.

Pourquoi tant de cadres chers, inutiles et malheureux ?

L’automatisation va s’étendre de la fabrication aux services, éliminant les emplois de cols blancs bien payés. La main-d’œuvre sera divisée en une élite technocratique étroite et une masse d’emplois peu qualifiés et précaires dans le “précariat”. Mais il n’est pas nécessaire qu’il en soit ainsi, selon Gary Hamel et Michele Zanini, deux consultants en gestion dont le nouveau livre, ‘Humanocracy’, est aussi optimiste que son titre est rebutant. Ils envisagent un monde dans lequel les emplois peu qualifiés peuvent être valorisés, à la condition que les salariés aient la possibilité de prendre des initiatives et de changer leur mode de fonctionnement. Salaires et engagements sont-ils liés ? Le Livre Avec le mouvement des « gilets jaunes » de 2018, la question des rémunérations avait fait un retour en force dans l’agenda politique et social du pays.

Salaires et engagements sont-ils liés ?

La crise de 2020 l’a maintenue dans l’actualité, en posant des questions déjà en germe durant la période précédente : assistons-nous, avec la montée en puissance de l’économie digitale globalisée, à une panne salariale combinée à une explosion des inégalités ? A une baisse du niveau de vie pour tous et à un déplacement de la question des rémunérations vers d’autres formes de rétribution ? Le management de la résilience : comment rebondir après une crise ? Le temps est à présent venu de relancer progressivement l'économie et de renouer avec la proximité sociale mais cette reprise ne pourra se faire convenablement si les entreprises ne créent pas les conditions du "rebond". Qu’est-ce que la résilience ? Saviez-vous que ce qui différencie l’être humain des autres espèces animales est sa capacité à gérer la complexité, à apprendre, à s’adapter à son environnement et notamment à faire preuve de résilience ?

A l’origine, ce mot désignait la résistance d’un matériau à un choc. Au sens figuré, le dictionnaire parle à présent de "force morale, de qualité de quelqu’un qui ne se décourage pas, ne se laisse pas abattre". L'Oréal 2017 : La culture d’entreprise, ça compte ! [Chronique RH] Quand les salariés s'emparent de la marque-employeur (la preuve par Google) - RH. Si on était Hamlet, on se dirait qu'il y a quelque chose de pourri au royaume du silicone. Comme si les démélés de Facebook avec Cambridge Analytica ne suffisaient pas, c'est une autre vedette de la Valley, comme on dit à San Francisco, qui se voit cible de ces critiques.

Et la critique vient de l'interne. Bienvenue chez Alphabet, là où le slogan maison vous enjoint à faire le bien : do the right thing, comme on dit au pays de Mark Zuckerberg. Google est-il en train de perdre son âme ? On commence à voir la portée du changement de slogan de Google devenu entre-temps Alphabet. Le passage courant 2018 du "don't be evil" (ne sois pas méchant) à "do the right thing" (fais le bien) emporte des conséquences qui interrogent sur le futur de l'entreprise. La politique pas au bureau C'est le Wall Street Journal traduit par nos confrères de L'Opinion qui a révélé l'information selon laquelle les salariés du moteur de recherche Google devraient désormais suivre de nouvelles règles de conduite. En particulier, il est question de réguler les discussions politique entre salariés. "Les nouvelles lignes directrices n’interdisent pas de discuter de politique au travail, mais exigent des managers qu’ils luttent contre les conversations susceptibles de devenir perturbatrices", indiquent nos confrères.