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Mondialisme

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Bibliothèque pratique.

Dépasser les frontiére

L'« Empire », stade suprême de l'impérialisme, par Toni Negri. Deux idées fondamentales sont à la base d’Empire, le livre que j’ai écrit à quatre mains, avec Michael Hardt, entre la guerre du Golfe et celle du Kosovo.

L'« Empire », stade suprême de l'impérialisme, par Toni Negri

La première, c’est qu’il n’y a pas de marché global (à la manière dont on en parle depuis la chute du mur de Berlin, c’est-à-dire non seulement comme paradigme macro-économique mais comme catégorie politique) sans forme d’ordonnancement juridique, et que cet ordre juridique ne peut exister sans un pouvoir qui en garantisse l’efficacité. La seconde, c’est que l’ordre juridique du marché global (que nous appelons « impérial ») ne désigne pas simplement une nouvelle figure du pouvoir suprême qu’il tend à organiser : il enregistre aussi des puissances de vie et d’insubordination, de production et de lutte des classes qui sont nouvelles. Depuis la chute du mur de Berlin, l’expérience politique internationale a largement confirmé cette hypothèse. Mondialisme.

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Mondialisme

Le mondialisme ou globalisme[1] est à la fois une approche des relations internationales, qui met l'accent sur les courants transnationaux dans la marche du monde et une idéologie[2], qui prône la libre circulation des biens, des hommes et des capitaux en fonction des besoins du marché. Ce projet a pour but d'instituer un nouvel ordre mondial dirigé par un État mondial. Le mondialisme travaille ainsi à la dissolution de toutes les nations du globe en une seule humanité. Il existe également un altermondialisme d'extrême gauche, héritier de l'internationalisme, qui se caractérise par son anticapitalisme et par un anationalisme partisan d'un monde sans frontières.