L’apprentissage de l’écriture cursive est-il révolu ? Ripostes D’ici 2014, l’enseignement de l’écriture manuscrite sera rendu facultatif dans pas moins de 45 Etats américains pour privilégier l’utilisation de logiciels de traitement de texte. Dépassée et inutile, la bonne vieille calligraphie de l’écriture “attachée” ? Echange de points de vue. Rendre facultatif l’enseignement de l’écriture manuscrite serait vraiment une perte pour l’individu à tous les niveaux, au-delà de l’aspect pratique. Notre cerveau n’est que le résultat des sollicitations de l’environnement sur un fond existant.
Au vu de l’évolution technologique (e-mails, SMS, messages numériques), 45 Etats américains devraient rendre l’apprentissage de l’écriture manuscrite optionnel d’ici 2014. Je pense que ce n’est pas une bonne idée dans la mesure où cela va appauvrir l’individu. Un tel scénario pourrait-il être envisageable dans nos écoles, certaines ayant déjà adopté l’iPad, les tableaux numériques ? Vous enseignez le français aux futurs profs, en école normale. Oui. «Le tout numérique, c’est ringard !» Invitée à débattre au forum Ile-de-France de Libération sur le thème Quel visage pour le musée de demain ?
, Albertine Meunier évoque le projet Hype(r)Olds qu’elle mène depuis 5 ans avec des femmes de plus de 77 ans : un gang de seniors connectés qui se retrouve autour de la création de contenus multimédias. L’initiative traduit une ambition : l’art pour donner corps au virtuel. Explications. Quelle place le numérique a-t-il dans votre démarche d’artiste? Internet est pour moi à la fois un objet technique et un objet d’observation. C’est une «matière à penser», sur des questions de fond essentielles : la protection des données personnelles, le basculement des notions de temps et d’espace, l’évolution de la linéarité de la pensée...
Finalement, Internet apporte une complexification du monde mais aussi un enchantement : il a une dimension réellement «magique», qu’on a tendance à oublier : j’aime ré-enchanter le numérique. Comment cette réalité est-elle donnée à voir ? Non, au contraire. La fracture numérique se réduit en France. Bercy veut soutenir les "fab labs" à la française. La Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (Dgcis) a lancé ce mercredi 26 juin un appel à projets visant "à soutenir les acteurs de la fabrication numérique". L'objectif : qu'ils puissent "accroître leur impact auprès du grand public et des entreprises", notamment à travers la création d'ateliers ou laboratoires de fabrication, les "fab labs". Bercy mise sur les "fab labs". Ces laboratoires de fabrication ("Fabrication laboratories" en anglais) ouverts à tous, nés à la fin des années 90 au sein du Massachussetts Institute of Technology (MIT), ont fait leur apparition en France en 2010.
Deux ans plus tard, on comptait une dizaine de ces lieux d'échange de savoir et de conception de prototypes dans l'Hexagone. Les fabs labs au coeur du "grand mouvement d'alphabétisation numérique" L'appel à projets prévoit de soutenir des investissements visant à améliorer des fab labs existants mais aussi à participer à la création de nouvelles structures. Julien Bonnet. La révolution numérique. Que faire en cas de panne d'internet ?