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Lemoine44

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« L’école numérique, c’est se livrer aux géants de l’informatique » (Karine Mauvilly) Prof en collège, Karine Mauvilly a démissionné face au "plan numérique pour l'éducation". Pour elle, il s'agit d'une intrusion du monde marchand à l'école. “Le désastre de l’école numérique” (Seuil) Ex-journaliste, Karine Mauvilly a été prof d’histoire en collège pendant 2 ans. Face au développement du “tout-numérique” à l’école, elle a démissionné.

Dans “Le désastre de l’école numérique – Plaidoyer pour une école sans écrans”, avec Philippe Bihouix, ingénieur, elle alerte sur les dangers du numérique à l’école. Pourquoi selon vous l’école numérique est un “désastre” ? Il y a une urgence à en parler, alors que la généralisation du plan numérique pour l’éducation est en cours. Les aspects négatifs du numérique sont plus nombreux que les positifs. En quoi le numérique est-il négatif pour la santé de l’élève ? Deuxièmement, le numérique a un impact négatif sur le sommeil. Et concernant l’apprentissage ? Aucune étude ne démontre un meilleur apprentissage avec les objets numériques. Fabien Soyez. Les réseaux sociaux numériques, des outils pour l’engagement. Mardi 10 janvier étaient présentées en conférence de presse, puis votées dans la foulée, les préconisations du CESE (Conseil économique, social et environnemental) à propos de l’usage des réseaux sociaux numériques : « Les réseaux sociaux numériques : comment renforcer l’engagement citoyen ?

». Le travail d’enquête a duré six mois avant de donner lieu à la publication d’un rapport mis à disposition sous forme imprimée dans les jours qui viennent. Quatre-vingt-dix personnes ont été auditées et environ un millier de contributions volontaires ont été déposées sur une plateforme en ligne. Aujourd’hui plus d’un français sur deux utilise les réseaux sociaux. Les enjeux liés à ces outils sont évidemment à prendre en compte, on sait les opportunités qu’ils peuvent offrir tant dans la « fachosphère » que dans les mobilisations solidaires comme celles qui ont fait suite aux attentats.

Xavier Nau, Agnès Popelin et Gérard Aschieri Préconisations du CESE : une lecture détaillée de ses propositions. Ce que le numérique peut en éducation. Publiée par Canopé et sa délégation Éducation et société, la revue Diversité nous propose pour son numéro 185 un dossier où l’on peut lire de nombreuses contributions qui interrogent les relations souvent complexes entre le numérique et l’éducation, avec une ouverture hors des sentiers de l’école qui est la bienvenue, dans la partie « Le numérique pour la réussite et l’insertion des jeunes », peut-être la plus originale du dossier.

Nous ne pouvons qu’être d’accord avec cette affirmation d’Emmanuel Davidenkoff : « Ce n’est pas la question du numérique qui se pose, mais celle du pédagogique. » Elle pourrait servir de sous-titre au dossier, car c’est un leitmotiv de plusieurs contributeurs : les questions techniques, de matériel, de logiciels sont finalement secondaires, et à l’heure où 83 % de la population française est connectée (contre 36 % en 2004), on ne peut plus raisonnablement parler de « fracture numérique » comme il y a dix ans, nous rappelle Pascal Plantard.

PIX : un nouveau cadre de référence pour remplacer le B2i. Le B2I disparaîtra définitivement à la rentrée 2017. Un cadre de référence est appelé à le remplacer. La plateforme PIX permettra de valider ses compétences numériques. La plateforme PIX permettra de valider ses compétences numériques, à la place du B2I. Dans le cadre du socle commun de compétences et des nouveaux programmes, qui « confortent la place du numérique dans les enseignements », un projet de « cadre de référence des compétences numériques » a été élaboré, indique Eduscol. Commun à l’enseignement scolaire et au supérieur, ce référentiel vise à remplacer le B2i (brevet informatique et internet) – qui a disparu à l’école et au collège depuis septembre 2016, et qui devrait être supprimé au lycée à la rentrée 2017.

Selon le projet de cadre de référence, une attestation du niveau de maîtrise des compétences numériques sera « délivrée aux élèves à partir de l’année scolaire 2017-18 » – pour la scolarité obligatoire. 5 domaines de compétences La plateforme PIX (version bêta) Fabien Soyez. Apprendre à coder, c’est « fondamental » Depuis la rentrée 2016, l’enseignement du code informatique est entré dans les programmes de primaire et de collège. Le code informatique est-il l’un des « fondamentaux » de l’école ? Réponse avec les points de vue de David Wilgenbus et Gilles Dowek, qui intervenaient tous deux lors d’une rencontre organisée par l’APEL, association des parents d’élèves de l’école libre. Le 24 novembre dernier, l’association des parents d’élèves des établissements privés (APEL) organisait au Sénat un rendez-vous presse autour de l’apprentissage du codage à l’école avec à la fois des acteurs engagés à divers niveaux dans ce nouvel enseignement et deux chercheurs : David Wilgenbus, auteur de 1,2,3 Codez avec la Fondation La main à la pâte, que nous avons récemment interviewé, et Gilles Dowek, informaticien et philosophe, qui a aussi participé à l’élaboration de l’ouvrage.

La pédagogie avant les tablettes Fractures numériques Jean-Michel Zakhartchouk A lire également :1,2,3 Codez ! Sur la librairie. Jeux vidéo en classe : une « porte d’entrée » vers le cours d’Histoire. Tablettes hybrides et pédagogie inversée dans une classe de 6ème Dyslexie. BYOD : utiliser smartphone et réalité augmentée en cours d'anglais. Enseigner avec les mondes virtuels : une expérience concluante.