background preloader

INTERETS DE RECHERCHE/MEDECINE

Facebook Twitter

Loi santé : vers la fin de la Paces et du numerus clausus. « Les patients enseignants, une révolution dans la formation des médecins » Pour Olivia Gross, Yannick Ruelle et Rémi Gagnayre, chercheurs et enseignants à l’UFR santé, médecine et biologie humaine de Bobigny (université Paris-XIII), les patients ont un rôle à jouer dans la formation des futurs médecins. Les patients ont fait du chemin depuis un temps pas si ancien où leurs symptômes étaient exhibés dans les amphithéâtres des universités par de savants professeurs devant des étudiants au mieux indifférents à leur ressenti, au pire hilares. Aujourd’hui, si les patients reprennent le chemin des facultés, ce n’est plus pour faire voir leurs symptômes mais pour y être enseignants. Un débat au Monde Festival : Les patients experts prennent le pouvoir Apprendre des patients n’est pas nouveau, puisque c’est en cheminant à leur côté que les médecins acquièrent leur expérience , mais les savoirs délivrés par des patients enseignants sont d’un autre ordre.

Vivre avec la maladie, une source de connaissances Un objectif de collaboration Faire grandir l’empathie des soignants. Nicholas Ayache : des images médicales au patient numérique. Que diriez-vous de « partager un « voyage scientifique » à l’intérieur du corps humain ? Aujourd’hui, c’est Nicholas Ayache, qui nous y invite dans le cadre de la chaire « Informatique et sciences numériques », comme dans le film de Richard Fleischer, en 1966, Le Voyage fantastique, qui l’avait marqué dans son enfance.

Dans cette aventure de science fiction, « un équipage humain miniaturisé était injecté dans un malade pour une mission exploratoire et thérapeutique devant impérativement durer moins d’une heure. » Le rapport de la médecine aux images est ancien. Nicholas Ayache fait le lien avec la « leçon, immortalisée par Rembrandt en 1632 : La Leçon d’anatomie du docteur Tulp ». « Ce tableau nous enseigne un principe central en imagerie médicale : il ne suffit pas d’observer l’intérieur du corps humain pour comprendre son organisation et son fonctionnement.

Le texte de cette leçon est publié chez Fayard en 2015. Martin Winckler. « Les préjugés des médecins sont des préjugés de classes » Nous relayons cette interview de Martin Winkler, médecin et auteur de romans, initialement publiée dans l’Humanité. Entretien réalisé par Caroline Constant Vendredi 24 juin 2016 L’Humanité Martin Winckler a publié son nouveau roman Abraham et fils (éditions P.O.L). L’auteur et médecin vit désormais au Canada, où il intervient sur les questions d’éthique à l’université de Montréal. Il garde sa sévérité intacte sur le système de santé français, des études de médecine à la pratique quotidienne. Ce qui revient en leitmotiv dans vos romans, c’est le manque d’empathie des médecins pour leurs patients, que vous imputez à la formation… Martin Winckler : La sélection des étudiants en médecine, en France, porte surtout sur des jeunes gens issus de milieux favorisés. Et dans ceux qui « valent » moins que d’autres, on retrouve le médecin généraliste et l’urgentiste… Martin Winckler : Le médecin généraliste est en bas de l’échelle.

Pour le coup, votre exemple montre une médecine de classes… Quand la pensée symbolique apparaît-elle chez l’humain ? Les dessins pariétaux découverts dans la grotte Chauvet, qui datent de 35 000 ans avant J-C , montrent qu’Homo Sapiens cherche déjà un sens, une symbolique produite de l’art que viendront conforter d’autres découvertes. Jean-Pierre Changeux, neurologue, analyse l'émotion artistique. Une émission en partenariat avec le Quotidien du Médecin Y a-t-il un progrès dans l’art depuis ces temps lointains ? Qu’est-ce que la notion de beau ? La recherche scientifique menée par Jean-Pierre Changeux, neurobiologiste depuis de nombreuses années se porte sur les phénomènes neurologiques de la contemplation de l’œuvre d’art et de la création artistique. Déjà avec Pierre Boulez et Philippe Manoury il a exploré les voies de l’émotion et de la raison en musique dans un livre intitulé Les neurones enchantés.

De nombreux créateurs avancent puis reculent en zig zag avant d’avoir le sentiment que le tableau est fini, que l’œuvre est terminée. Le choix musical de notre invité. Face à l’incertitude, comment choisit votre cerveau ? Prendre une décision nécessite de combiner plusieurs sources d’information ambiguës voire même conflictuelles. Dans ces conditions d’incertitude, les décisions humaines présentent une variabilité, et donc source d’erreurs. Les théoriques psychologiques existantes attribuent le plus souvent cette variabilité aux périphéries du processus de décision : soit à une perception imparfaite des sources d’information, soit à un compromis entre exploration et exploitation lors du choix. Comment des travaux de recherche récents, remettent en question l’idée d’une origine périphérique des erreurs de décision à la lumière de la neurobiologie de la prise de décision. Les résultats obtenus révèlent des contraintes biologiques sous-estimées qui conditionnent chacune de nos décisions.

Comprendre l’origine de la variabilité des décisions humaines en situation d’incertitude. Une conférence enregistrée en mars 2017, dans le cadre de la "Semaine du cerveau". 66 % des futurs et jeunes médecins souffriraient d’anxiété. Selon une enquête de quatre syndicats d’étudiants en médecine, d’internes et de praticiens des hôpitaux, près de 28 % d’entre eux seraient atteints de troubles dépressifs, contre 10 % des Français.

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Séverin Graveleau « Il est temps que les jeunes médecins comprennent qu’ils sont aussi une population à risque en termes de souffrance au travail », commente Leslie Grichy, la vice-présidente chargée des questions sociales de l’Intersyndicat national des internes (ISNI), à l’occasion de la publication de l’enquête sur la santé mentale des jeunes et futurs médecins, mardi 13 juin. Selon cette étude réalisée par l’ISNI et par trois autres syndicats représentant les étudiants et internes de médecine, ainsi que des chefs de cliniques et assistants des hôpitaux, plus de 66 % des jeunes et futurs médecins souffriraient d’anxiété, contre 26 % de la population française.

De même, ils seraient près de 28 % atteints de troubles dépressifs, contre 10 % des Français. Les médecins font des choix pour eux-mêmes différents de leurs recommandation... Face à une décision médicale difficile, ce qu'un médecin recommande pour un patient est susceptible d'être différent de ce qu'il déciderait pour lui-même, selon une étude publiée dans les Archives of Internal Medicine. Peter A. Ubel de l'Université Duke et ses collègues ont mené deux enquêtes auprès de médecins. Dans la première, ils leur demandaient d'imaginer qu'eux-mêmes ou un de leurs patients avaient reçu un diagnostic de cancer du côlon. Ils avaient deux options chirurgicales pour le traiter, les deux guérissant la maladie 80% du temps. Mais, l'une avait un taux de mortalité plus élevé, 20%, et moins d'effets secondaires indésirables.

L'autre option avait un taux de mortalité plus bas, 16%, mais avait des effets secondaires tels que la diarrhée chronique et colostomie. Sur les 242 médecins qui ont retourné le questionnaire, 38% choisissaient pour eux-même l'option avec un taux de mortalité plus élevé mais moins d'effets secondaires. La Croisette en blouses blanches. En partenariat avec Le Quotidien du Médecin et Nice-Matin Les films sur la médecine et les médecins prolifèrent, des médecins héros aux médecins comiques, des thèmes psychiatriques à la chirurgie esthétique, sans compter les séries à succès et le cinéma scientifique.

A l'occasion du festival de Cannes nous recevons Céline Lefève, directrice du Centre Georges Canguilhem (Département Histoire et Philosophie des Sciences et Institut des Humanités - Paris Diderot) qui enseigne la philosophie et l'éthique aux futurs médecins en s'appuyant sur la perception de la maladie et du soin au cinéma et Laura Koeppel, assistante à la réalisation, animatrice d’un ciné-club. Une série de films cultes mettant en jeu la médecine, les médecins et les réactions de la société seront analysés en direct car l’histoire du cinéma offre un très large éventail d’œuvres abordant les problèmes humains et sociaux de la médecine que l’histoire, la philosophie et l’éthique aident à formuler, clarifier et approfondir.