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Islande

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Les leçons du laboratoire islandais. L’Islande a organisé, fin octobre, ses cinquièmes législatives depuis le krach de l'île en 2008, et les négociations pour former un gouvernement se poursuivaient, fin novembre. Arrivé deuxième du scrutin, le mouvement Gauche-Verts, emmené par Katrin Jakobsdóttir, semblait bien placé pour conduire un gouvernement de coalition gauche-droite, avec, notamment, le parti de l'indépendance, l'une des formations historiques de la droite islandaise, que la crise financière de 2008 paraissait, un temps, avoir disqualifié. Ces négociations sont l'occasion de s'interroger, de nouveau, sur l'exemplarité du « laboratoire islandais ».

Que reste-t-il, bientôt dix ans plus tard, de la “révolution des casseroles”, de la dynamique ascendante du parti pirate co-fondé par la poétesse Birgitta Jonsdottir, ou encore du projet d'une nouvelle constitution, rédigée par des citoyens volontaires ? Islande : pourquoi la droite reste au pouvoir. L'Islande restera donc à droite. Mardi 10 janvier, une coalition regroupant les conservateurs du Parti de l'Indépendance et deux partis centristes, Avenir Radieux et le parti du Renouveau. Ensemble, les trois partis disposeront à l'Althing, le parlement islandais de 32 des 63 sièges, soit une majorité absolue d'un siège.

C'est le chef de file du parti de l'Indépendance, Bjarni Benediktsson, qui deviendra premier ministre, rendant à ce parti la direction du gouvernement pour la première fois depuis 2009. Longues discussions de coalition après le « match nul » des élections Cette coalition marque la fin de discussions entamées avec les élections du 29 octobre 2016 qui avaient débouché sur un « match nul ». Un parti de référence, ancré au pouvoir Finalement, ce sont donc deux partis centristes qui ont rejoint le vieux Parti de l'Indépendance pour le maintenir au pouvoir. La morale joue moins que la politique Un accord sur un référendum sur les négociations d'adhésion à l'UE... L'Islande ne donne pas des leçons qu'en football, mais aussi en économie. Le quart de finale de l'équipe d'Islande face à la France dimanche 3 juillet à Saint-Denis sera - en attendant peut-être encore mieux - un succès inédit pour ce petit pays nordique de l'Atlantique Nord.

Un succès justement apprécié par une grande majorité des 332.529 habitants de l'île qui ne doit pas en cacher un autre, celui de l'économie islandaise. Le PIB islandais a progressé l'an passé de 4%, soit plus de deux fois plus vite que celui de l'UE et la zone euro, et deux fois plus vite qu'en 2014. Dans l'Union européenne, seule l'Irlande affiche une croissance supérieure à l'Islande. En mai, le taux de chômage était à 4,1 % (2,2 % en données corrigées des variations saisonnières), au plus bas depuis onze ans, alors que le taux d'activité est de 86,1 %. En zone euro, le chômage est à 10,1 % avec un taux d'activité de 70 %. L'Islande est une petite économie, avec un PIB de 15 milliards d'euros. Les « années folles » Choisir son sauvetage bancaire L'austérité, malgré tout. Islande : au-delà de la poussée pirate, un paysage politique éclaté.

Près de 240.000 Islandais sont appelés ce samedi 29 octobre à renouveler leur parlement, l'Althing, un des plus anciens du monde. Ces élections anticipées sont la conséquence du scandale des Panama Papers, ces révélations concernant la détention de comptes dans le paradis fiscal d'Amérique centrale en avril dernier. Les documents révélés avaient en effet mis au jour l'existence d'un compte détenue par la femme du premier ministre, le Conservateur du Parti du Progrès Sigmundur Davið Gunnlaugsson. Après avoir tenté de résister, ce dernier avait fini par démissionner et convoquer de nouvelles élections. Le Parti de l'Indépendance reste en tête En 2013, le précédent scrutin avait ramené au pouvoir la droite islandaise, formée de deux partis, le Parti du Progrès et le Parti de l'Indépendance. Le Parti du Progrès sanctionné Pour autant, il aura sans doute du mal à former un gouvernement. Poussée pirate A gauche, la sensation nouvelle sera la percée du Parti Pirate.

Vers une alliance à quatre ? L'Islande ne donne pas des leçons qu'en football, mais aussi en économie. Islande : au-delà de la poussée pirate, un paysage politique éclaté. L'Islande ne donne pas des leçons qu'en football, mais aussi en économie. « Panama papers » : la consanguinité des élites islandaises en question. Démission du premier ministre et organisation d’élections anticipées à l’automne.

Sur le papier, l’Islande a réagi de manière forte et spectaculaire aux révélations des « Panama papers », cette fuite­ gigantesque de documents issus du cabinet ­Mossack Fonseca, à laquelle plusieurs médias, dont Le Monde, ont eu accès. Les Islandais ont été massivement choqués d’apprendre que leur premier ministre, leur ministre des finances et celle de l’intérieur ont tous eu des sociétés offshore, sans l’avoir jamais déclaré publiquement. Par milliers, ils ont protesté devant leur Parlement, au cœur de Reykjavik.

Et les sondages montrent qu’une large majorité d’entre eux réclament le départ de tous les responsables mis en cause. Mais l’élite politico-économique islandaise a-t-elle réellement pris conscience de ses dérives ? Ce nouveau scandale montre que tout n’avait pas été réglé après la crise de 2008. Mélange des genres. Islande : pourquoi les "Panama Papers" ont fait tomber le Premier ministre. Sigmundur Davíð Gunlaugsson, le Premier ministre islandais, a finalement cédé. Mardi 5 avril, il a annoncé qu'il démissionnait après avoir rencontré le président du pays et lui avoir demandé de convoquer de nouvelles élections. Le chef du gouvernement islandais est un des six dirigeants politiques mondiaux en exercice directement cité dans les « Panama Papers ».

Lundi 4 mars au soir, une manifestation demandant sa démission a réuni entre 10.000 et 20.000 personnes pour une population totale de 330.000 âmes dans les rues de la capitale, Reykjavik. L'affaire islandaise L'enquête "Panama Papers" a révélé une rumeur qui circulait depuis plusieurs jours dans l'île nordique : la femme du chef du gouvernement, Anna Sigurlaug Pálsdóttir a utilisé en 2007 une société basée aux Îles Vierges Britanniques, Wintris, pour y placer sa fortune personnelle, issue de la vente de la vente de l'entreprise personnelle qui détenait le monopole de la vente des automobiles Toyota en Islande.

Discours discrédité. L'Islande tourne définitivement la page de la crise. L'Islande veut définitivement tourner la page de la crise. Lundi 8 mai, le Premier ministre islandais, Sigmundur Davíð Gunnlaugsson, a annoncé qu'il engageait la levée du contrôle des capitaux qui avait été instauré en pleine crise, voici près de six ans et demi. Une opération risquée et qui sera un test décisif pour prouver si la stratégie suivie par l'Islande - une stratégie peu orthodoxe au regard de la plupart des économistes - était la bonne. Les sources de la crise Pour comprendre la situation de l'île nordique, il faut revenir aux sources de la crise. Le 7 octobre 2008, trois semaines après la faillite de Lehman Brothers, les trois grandes banques du pays, Kaupthing, Glitnir et Landsbanki sont en état de cessation de paiement. L'instauration du contrôle des capitaux L'Etat islandais ne peut évidemment pas faire face. Une première tentative de règlement A Reykjavik, le nouveau gouvernement de centre-gauche négocie alors avec Londres et La Haye.

Le peuple islandais refuse de payer. L'idée choc étudiée en Islande : et si on retirait aux banques la capacité de créer de la monnaie ? Décidément, l'Islande est le pays de la créativité financière. Après avoir montré, en 2009, qu'il existait bien une alternative au transfert de la dette bancaire vers la dette publique, l'île nordique pourrait s'apprêter à réaliser une grande expérience monétaire. Le 31 mars dernier, en effet, le président du comité des affaires économiques de l'Althingi, le parlement islandais, Frosti Sigurdjonsson, a remis un rapport au premier ministre, Sigmundur Gunnlaugsson, sur la réforme du système monétaire islandais. Et c'est une véritable révolution qu'il propose. L'absence de maîtrise de la banque centrale sur le système monétaire Le rapport cherche en effet à réduire le risque de bulles et de crises dans le pays.

Comment fonctionne le système actuel Dans le système actuel, ce sont en effet les banques commerciales qui créent l'essentiel de la masse monétaire, en accordant des prêts à discrétion. Le cas de la zone euro en est une preuve. Une idée ancienne Cette idée n'est, en réalité, pas neuve. Pourquoi l’Islande a tourné le dos à l’Union européenne. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) et Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) L’Islande n’entrera pas dans l’Union européenne (UE) et n’adoptera pas l’euro : Reykjavik a fait savoir officiellement à la Lettonie, qui préside actuellement le Conseil européen, et à la Commission de Bruxelles, qu’elle retirait sa candidature à l’adhésion. « L’Islande n’est plus un pays candidat et demande à l’UE d’agir en conséquence », a indiqué ce courrier, jeudi 12 mars.

Vendredi matin, la Commission ne réagissait pas. « Nous examinons le dossier, cela va prendre du temps », commentait une porte-parole de Federica Mogherini, la haute représentante et vice-présidente de la Commission. Bruxelles ne voit pas d’un bon œil ce retrait, qui est un signal plutôt négatif et dénote de la perte du pouvoir d’attraction de l’ensemble communautaire, ainsi que de la monnaie unique. En six ans, l’UE a perdu son pouvoir d’attraction. Islande: cap sur une nouvelle constitution - Page 1. Euro, banques... Les leçons du président islandais. La leçon de l'Islande pour Chypre: la patience après la crise bancaire - LExpress.fr. L'île volcanique avait un peu le même problème que Chypre, avec des banques d'une taille démesurée par rapport à son économie.

Quand elles se sont effondrées en 2008, elle a décidé, comme Chypre en 2013, d'en laisser faire faillite. "Il y a des similitudes: certains déposants ont été mis à contribution après ce qui était dans le fond la même histoire, la débâcle d'un secteur financier qui était extrêmement grand", relève Jacob Kierkegaard, économiste au Peterson Institute de Washington. Tout s'est joué en très peu de temps en Islande. Le 15 septembre 2008, quand la banque d'affaires américaine Lehman Brothers fait faillite, les marchés mondiaux du crédit sont gelés du jour au lendemain. Pour les trois grandes banques islandaises (Glitnir, Landsbanki, Kaupthing), c'est rapidement la faillite qui menace.

Elles, qui ont financé à coût d'emprunts une expansion internationale effrénée, ont un besoin vital de ces marchés. "L'Islande est un précédent. "L'investissement est au ralenti (...) Par. Crise Islandaise : «Certaines décisions sont porteuses de leçons» Krisprolls. N’est-il pas un peu tôt pour parler d’un sauvetage de l’Islande ? Pascal Riché. Non, elle est sortie de la crise, dans le mesure où la croissance est revenue depuis maintenant plus de deux ans, et que le chômage a diminué de moitié. La situation reste fragile, il y a encore des problèmes à régler, mais l’Islande s’en tire beaucoup mieux que bien d’autres pays. Fkfkfk. De quoi parlez-vous quand vous évoquez les «fantasmes qui circulent sur le web» à propos de l’Islande ? P. Ce qui est vrai, c’est qu’elle a suivi une voie bien à elle pour sortir de la crise, et que le peuple a réussi à faire pression sur le gouvernement pour d’abord le faire tomber, puis pour orienter sa politique.

Warg. P. Quand vous regardez ce qui se passe aux Etats-Unis, où des gens sont jetés à la rue, et où les banques se retrouvent avec des maisons vides sur les bras, ce n’est clairement pas la bonne méthode. Soum. P. Tyrion. P. Jojen. P. Jok. P. Volcano. P. Macareux d’Islande. Beep. P. Yves. P. James. P.