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Cerveau et Psycho

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La soumission à l'autorité. Dans le cadre d’une émission de téléréalité, les expériences fondatrices de Stanley Milgram ont été reproduites. L’objectif était de voir quelle décharge un sujet était prêt à administrer à un autre individu quand on lui enjoignait d’appliquer ces chocs électriques. Le sujet de l’expérience pouvait ajuster l’intensité du choc administré au moyen de manettes. En fait, l’expérience était truquée : le sujet supposé recevoir les chocs électriques – un acteur – faisait croire qu’il souffrait. Mais certains sujets n’hésitaient pas à administrer des chocs indiqués comme dangereux, voire mortels. France 2 – Christophe Russeil Laurent Bègue est membre de l’Institut universitaire de France et professeur de psychologie sociale à l’Université de Grenoble 2, où il dirige le Laboratoire interuniversitaire de psychologie (ea 4145).

Jean-Léon Beauvois est professeur de psychologie sociale à l’Université de Nice-Sophia-Antipolis. Sous l’emprise de la situation Les expériences initiales. Timides : un cerveau hyperactif ! E. Beaton et al., in Pers. and Ind. Diff., vol. 49, p. 755, 2010 Pour en savoir plus E. Beaton et al., in Pers. and Ind. Diff., vol. 49, p. 755, 2010 L'auteur Sébastien Bohler est journaliste à Cerveau&Psycho Ils se cachent dans les soirées, bafouillent lors des présentations, rougissent à la moindre occasion...

Elliott Beaton et ses collègues ont fait passer des tests de timidité à une centaine d’étudiants et ont retenu les 12 les plus timides ainsi que les 12 les moins timides pour une expérience. E. Est-ce héréditaire ? Le langage universel des émotions. Pour se faire comprendre de ses semblables et partager ses émotions, l’homme a recours à une large palette de moyens d’expression, vocaux, faciaux, ou gestuels. La barrière de la langue est sans doute la plus effective : seul un apprentissage approfondi peut lever les problèmes de communication. Ainsi, deux ethnies ne parlant pas la même langue auront bien du mal à communiquer leurs émotions par le biais du langage parlé.

Mais la communication orale non verbale – sans le recours au langage – peut-elle être comprise de tous ? Disa Sauter, Sophie Scott et leur collègues de l’Université de Londres se sont penchés sur la question. Leur étude a confronté deux groupes très différents : des Anglais, et des membres du peuple Himba, une ethnie de 20 000 individus du nord de la Namibie. Chez les Himbas, les chercheurs ont demandé à chacun des sujets d’écouter des histoires racontées dans leur langue, sur un ton particulier. Résultat ? Un réseau social dans le cerveau.

Pour en savoir plus K. Brickart et al., Nature Neuroscience. L'auteur Sébastien Bohler est journaliste à Cerveau&Psycho Un centre cérébral « emmagasinerait » nos contacts sociaux : telle est la conclusion d’une étude de l’Université de Boston qui a établi un lien entre le nombre de contacts sociaux d’une personne et la taille de son amygdale cérébrale. Cette aire cérébrale joue un rôle prépondérant dans le traitement des émotions et présente de multiples connexions avec le reste du cerveau. Kevin Brickart, Lisa Barrett et leurs collègues ont montré que plus une personne a de connaissances, réparties en cercles sociaux distincts (travail, sport, famille, etc.), plus son amygdale est volumineuse. Selon les auteurs de cette étude, des différences biologiques innées existent quant à la taille de l’amygdale, notamment en raison de facteurs génétiques. Selon L. Page d'accueil.