La Fondation publie son palmarès 2011 des bons et mauvais élèves de la Loi SRU. Vivre à l'hôtel, ça veut dire quoi? - une vidéo Actu et Politique. Droit au logement opposable : le Comité de suivi n’est pas entendu par le gouvernement. Logement social Publié le 06/06/2011 • Par Delphine Gerbeau • dans : A la une, France Le comité de suivi propose la création d’un syndicat du logement en Ile-de-France, à l’image du Syndicat des transports d’Ile-de-France, a résumé Xavier Emmanuelli, son président. © AFP Le comité de suivi du droit au logement opposable (Dalo) a interpellé lundi 6 juin 2011, à moins d'un an de l'élection présidentielle, les acteurs du secteur sur 4 mesures "incontournables" devant permettre d'améliorer son application, "faute de quoi l'Etat restera hors-la-loi durablement". La machine à expulser. 15,69 % des logements sont inoccupés en ville.
Es volets fermés, des murs délabrés et des maisons murées… La rue de Bordeaux donne une piètre image de la cité des Valois.
Elle n'est pas la seule. Ici et là, les « verrues » sont nombreuses. « Environ 1 000 locaux sont classés en catégorie 7 et 8, soit très médiocre et mauvaise. Cela représente 3,6 % des logements et des locaux à usage professionnels », nous apprend un rapport de l'Observatoire fiscal de la Ville d'Angoulême (lire ci-contre). Ce document de 22 pages - présenté lors de la dernière réunion du Conseil municipal - fait un constat plus inquiétant encore : la part très élevée de logements vacants (15,69 %), deux à trois fois plus importante que la moyenne nationale (6,36 %). Un fichier de la Direction départementale des finances publiques recense 1 253 maisons et 3 018 appartements non occupés et vides de meuble le 1er janvier 2010.