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Macron, une loi d'exception pour le Capital. La semaine qui s'achève a été pénible en raison du haut niveau d'intensité de propagande pour le projet de loi Macron . Heureusement, l'information alternative aux médias dominants permet de saisir les enjeux et d'entrevoir l'ampleur des dégâts à venir... Dans un entretien à Médiapart , Pierre Joxe n'est pas tendre : « Aujourd’hui, on assiste à une déconstruction. Ce n’est pas une démolition, c’est un effritement. Il y a une accélération récente et je pense qu’on va en parler avec cette loi. L'ancien ministre de François Mitterrand n'est d'ailleurs pas surpris... « Il y a eu des éléments précurseurs. P. . « Alors évidemment, elle éclot avec cette nouvelle loi et on est d’autant plus stupéfait qu’on y trouve des choses ahurissantes. En effet, le projet de loi Macron est une sorte de paquetage indigeste qui ne porte pas seulement sur le travail dominical et le travail de nuit...

L'article de Médiapart, intitulé Dans la foulée de l'ANI, la loi Macron veut faciliter les licenciements collectifs. Je hais les dimanches. Je n’ai jamais trouvé quelqu’un qui aime le dimanche. Même les enfants le trouvent affreux. Les personnes qui vivent en famille sont comme obligées de se réunir. Ce qu’elles peuvent supporter les unes des autres en semaine devient trop lourd le dimanche parce qu’elles ne sont ni pressées ni occupées. Et que dire de celles qui ont la coutume de rencontrer la famille élargie autour de repas oppressants ? Qui n’a pas envié, dans de telles occasions, le prétendu malheur de Robinson Crusoé ? Les personnes seules souffrent d’isolement le dimanche, la ville leur offre très peu de chose pour se distraire en ce jour maudit. C’est cette tristesse, cet ennui qui explique que les suicides atteignent les lundis leur pic maximal : les malheureux et les déprimés n’ont pas pu survivre à la douleur du dimanche.

Une société qui limite les possibilités de fuite de ses habitants, à certains moments de la semaine, fait preuve d’une cruauté psychologique intolérable envers eux. Marcela Iacub. SOVIET SUPREM - "Red Army" Gardien de camp : un métier d’avenir | Quartiers libres. Voici donc une promesse d’avenir radieux pour tous ceux qui veulent résoudre les problèmes du peuple, en s’attaquant, au choix, au complot juif ou à la colonisation afro-musulmane, quand ce n’est pas aux deux en même temps.

L’instrumentalisation, la relégation de la question sociale (quand ce n’est pas tout simplement sa négation) amènent nécessairement à penser que notre monde est ce qu’il est – en bien ou en mal – parce que les acteurs qui le façonnent sont ce qu’ils sont. Vues ainsi, les choses ne se réalisent plus parce que les conditions sociales sont réunies pour qu’elles se produisent. Tout est alors expliqué par l’essence, la nature même des acteurs. Dans ce schéma, les individus et les groupes sociaux sont libérés des contraintes structurelles. Que la réalité soit différente n’a aucune importance pour ceux qui s’adonnent à ces croyances. La force de l’essentialisation réside dans le fait qu’elle peut tout tordre, et en particulier la réalité.

Inflation de rumeurs et de « hoax » racistes : nouveau baromètre d’une France en crise. « L’information vient de tomber : une petite mosquée sera finalement construite au 1er étage de la Tour Eiffel. » La rumeur a tourné sur la toile à l’approche des élections présidentielles. C’est un hoax : un terme utilisé pour désigner un canular, une fausse information ou une rumeur infondée.

C’est loin d’être le seul ou le premier du genre. Certains ont l’apparence d’une lettre, d’autres d’un témoignage, d’un article de presse ou même d’une photo truquée. Peu importe le support employé, la finalité ici est la même : nourrir le racisme, la xénophobie, l’islamophobie ou l’antisémitisme. Impossible de tous les recenser, ni de mesurer précisément le phénomène.

Aucune instance n’a de chiffres à communiquer. « Un phénomène insaisissable », s’excusent les services de presse des institutions chargées de lutter contre les contenus racistes ou des plate-formes qui permettent aux internautes de les signaler [1]. Hoax : l’idéologie raciste détrône les faux virus A qui la faute ? Reste le FN. La légalisation du cannabis : les Etats-... Affaire Dieudonné/Valls : antisémitisme télévisé ou xénophobie d’État, faut-il... Communiqué du réseau No Pasaran - 1er janvier 2014. La « quenelle », un geste « anti-système » ? Depuis quelques années, nous assistons à l’apparition d’un nouveau phénomène sur le web : des centaines d’anonymes se photographient en exécutant le geste de la « quenelle », signifiant littéralement « dans ton cul jusque-là », et désormais étiqueté « anti-système ». Considérer comme subversif le fait de poster sur Facebook des photos de soi-même en train de tendre un bras peut faire sourire.

Mais les initiateurs de ce geste donnent plutôt envie de vomir. Le plus connu, Dieudonné, à l’origine humoriste plutôt de gauche, est progressivement devenu un triste pantin fréquentant des négationnistes et des responsables d’extrême droite. Car c’est bien d’une vaste caricature qu’il s’agit. Pour le réseau No Pasaran, l’exécution d’un simple geste, aux origines douteuses et à l’utilisation très aléatoire, ne pourra jamais se substituer à la lutte contre toutes les formes de dominations. J’avais envisagé de ne pas souhaiter de « bonne année » à quiconque en ce tout début de 2014.

D’abord parce que je ne la sens pas très « bonne » cette année ; mais aussi par ras-le-bol des rituels inutiles et creux, des paroles en lesquelles on ne croit pas, un peu comme le « ça va ? » qui démarre nos conversations téléphoniques avec l’espoir secret que notre interlocuteur ne réponde pas « non »... Lorsque j’ai évoqué cette pensée sombre à la conférence de rédaction de Rue89, Arthur, stagiaire d’une école de journalisme (qui prouve que les jeunes peuvent encore avoir la mémoire de ce qui les a précédés), s’est souvenu d’une sortie de Pierre Desproges lançant : « Bonne année mon cul. » Mes collègues m’ont mis au défi de mettre cette réplique en titre de mon billet.

C’est fait. Pierre Desproges dans « La Minute nécessaire de M. La réplique de Pierre Desproges, paix méritée à son âme fertile (il est mort en 1988 d’un cancer à l’age de 49 ans), est en effet bien sentie.