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Harcèlement

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Les féministes dans le métro. Le harcèlement de rue, « c’est notre quotidien » LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gaëlle Dupont Scène de la vie quotidienne d’une jeune femme, recueillie par l’association Stop harcèlement de rue. « Mmmm !

Le harcèlement de rue, « c’est notre quotidien »

Mignonne ! – Eh j’tai dit que t’étais jolie ! – Sale pute, va ! Cette situation, la plupart des passagères qui attendent leur train de banlieue gare du Nord, à Paris, l’ont vécue. Harcèlement de rue : l'épidémie mondiale. « Psst, Mademoiselle !

Harcèlement de rue : l'épidémie mondiale

Oh, réponds salope ! » Pas besoin d’aller bien loin pour entendre ce genre d’interpellation. Pas besoin non plus de chercher longtemps pour entendre le récit de femmes confrontées au harcèlement de rue. Caméras cachées, associations, réseaux sociaux et publications de témoignages : la dénonciation de cette pratique sexiste connaît une forme de viralité. Derrière cette visibilité, émerge l’idée que le phénomène, qui va de l’interjection à l’agression physique dans l’espace public, concerne beaucoup de femmes, et des femmes du monter entier. « Chacune d’entre elles l'a forcément connu ou connaît une amie, une sœur, une mère, qui y a été confronté », assure Lucas Bolivard, du collectif Stop harcèlement de rue.

Transports publics : Paris dans le top 15 des villes les moins sûres pour les femmes. Combien de femmes entrent dans le métro sur leurs gardes, en sondant du regard les personnes qui les entourent, choisissant méthodiquement à côté de qui elles vont s'asseoir, anticipant les mécanismes d'autodéfense qu'elles utiliseraient si on venait les agresser, « au cas où ».

Transports publics : Paris dans le top 15 des villes les moins sûres pour les femmes

Pour sonder le sentiment d'insécurité qui règne dans les transports à travers le monde, la fondation Thomson Reuters a effectué une étude en ligne auprès de 6 300 femmes de plus de 18 ans (380 par ville), en partenariat avec l'institut de sondage britannique YouGov du 27 août au 8 septembre 2014. Le sondage s'est concentré sur les 15 plus grandes capitales mondiales, et également à New York. Dix heures de harcèlement dans les rues de New York. Une vidéo montrant les commentaires d’hommes au passage d’une femme alors qu’elle marche dans les rues de New York est devenue virale sur Internet.

Dix heures de harcèlement dans les rues de New York

Elle ravive la polémique sur le harcèlement subi par les femmes et les minorités ethniques. Ce petit film de deux minutes met en scène l’actrice Shoshana B. Roberts cheminant en silence à travers les rues de la ville américaine, vêtue d’un jean noir et d’un tee-shirt, tandis qu’elle est apostrophée à plusieurs reprises par des hommes glissant des remarques comme «Hey, baby» ou «Hey, beautiful» (Eh, ma jolie).

Comme elle ne répond pas, elle est taxée d’impolitesse et entend des réflexions comme «Souris» ou «Quelqu’un te fait la remarque que tu es jolie. Tu devrais dire davantage merci». Violences sexistes : une campagne pour «se réapproprier les transports en commun» «Attention !

Violences sexistes : une campagne pour «se réapproprier les transports en commun»

Ne mets pas tes mains sur mes fesses, tu risques de te faire gifler très fort !» : l’association Osez le Féminisme détourne la mise en garde de Serge, le lapin jaune du métro parisien, dans une campagne de sensibilisation lancée vendredi. Visant à aider les femmes à «se réapproprier les transports en commun», cette campagne intitulée #TakeBackTheMétro fait référence aux marches nocturnes de femmes («Take back the night»), organisées aux Etats-Unis pour le droit à se déplacer sans crainte de harcèlement ou d’agression sexuelle. Selon Anne-Cécile Mailfert, porte-parole d’Osez le féminisme, une enquête menée cet été dans le métro parisien auprès de 150 femmes a montré que 94% d’entre elles disaient avoir déjà subi des comportements sexistes. Julien Blanc (@RSDJulien), expert en harcèlement sexuel raciste. Mise à jour du 18 novembre – Julien Blanc s’est exprimé lors d’une interview diffusée sur CNN.

Julien Blanc (@RSDJulien), expert en harcèlement sexuel raciste

On est loin, très loin du charisme de « l’expert en séduction », et plus proche du gamin qui s’est fait prendre la main dans le pot de confiture. Depuis la mise en ligne de sa vidéo par une féministe japonaise (ci-dessous), la mobilisation des internautes a conduit plusieurs pays à prendre des mesures contre la venue du Pick Up Artist sur leur territoire. Après l’Australie, qui a procédé à son expulsion suite au retrait de son visa, on se mobilise également au Brésil, au Canada et en Angleterre pour lui refuser l’accès à leur territoire. Le Groupe Accor a fait circuler aux directions de ses hôtels un email clarifiant la position ferme de la chaîne hôtelière vis-à-vis des conférences de Julien Blanc :

Les Françaises davantage victimes de violences que le reste des Européennes. Selon cette enquête, les Françaises se déclarent davantage victimes que les autres. « La Croix », qui a pu consulter les conclusions de cette étude, en dévoile les grandes lignes.

Les Françaises davantage victimes de violences que le reste des Européennes

Ceux qui verraient dans la lutte contre les violences faites aux femmes un combat d’arrière-garde se trompent lourdement. Tel est le principal enseignement de l’enquête inédite (1) publiée mercredi 5 mars par l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (UE). On passe à l'action pour des bars, festivals, rues et transports conviviaux !