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Accord National Interprofessionnel

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« Nous sommes les cobayes d'une loi inventée par la gauche » Le 1er mai, ça va pas être la fête des travailleurs ! Pendant des mois on n’a vu et entendu qu’eux : les réacs bas du front qui luttent, non pas POUR quelque chose, mais CONTRE la liberté et l’égalité de certains. Au final et au bout de cinq mois de n’importe quoi, la loi du mariage pour tous a été votée. Dans le même temps, l’accord national interprofessionnel (ANI) sur l’emploi a été signé par le patronat et les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC soi-disant représentatifs…) le 11 janvier, débattu puis adopté par l’Assemblée nationale le 9 avril et passé en force par un vote bloqué le 20 avril au Sénat.

L’ANI marque un recul historique des droits des travailleurs ; je te parle même pas des autres, ceux qui n’en ont pas, du travail. Cet accord qui n’est en fait qu’une liste d’exigences imposées par le MEDEF, va faciliter les licenciements et permettre au patronat de baisser les salaires et d’augmenter le temps de travail selon son bon vouloir. La complémentaire santé obligatoire. La mobilité interne volontaire. Like this: ANI, énumération résumée des 54 reculs qu’il contient en 27 articles. Voici un résumé de l’ANI point par point Un résumé quantitatif : sur les 27 articles de l’accord, les 2 seuls prétendument favorables aux salariés ne le sont pas (cf. 20 questions, 20 réponses sur l’ANI et l’avant projet de loi – à paraitre dans D&S n°202 février) Un résumé qualitatif : rien contre le chômage, tout pour les grands patrons et les actionnaires l’ANI ne fera pas un emploi en plus, pas un précaire en moins Les 54 reculs, énumérés un par un : 1/ Acceptation, déjà dans le titre de l’accord, d’un changement de « modèle économique et social » qui dit son nom : « au service de la compétitivité des entreprises ».

On ne peut mieux dire que la vie, le salaire, les conditions de travail des salariés seront subordonnés aux bénéfices des actionnaires. 7/ Acceptation de la création, par accord collectif dans la branche du travail temporaire, d’un nouveau contrat : l’intérim permanent (bonjour les femmes et hommes à tout faire, adieu les conventions collectives) ! Merci à Richard Abauzit. Bilan du travail du groupe socialiste sur le projet de loi relatif à la sécurisation de l’emploi. Pour télécharger la note, cliquez ici => Bilan du travail du groupe socialiste sur PL sécurisation de l’emploi Bilan du travail du groupe socialiste sur le projet de loi relatif à la sécurisation de l’emploi par Jean-Marc Germain 12 avril 2013 Le projet de loi relatif à la sécurisation de l’emploi constitue l’un des textes les plus importants du quinquennat à double titre.

Il est important avant tout parce que cette réforme du marché du travail constitue, avec la réorientation de l’Europe vers la croissance et le pacte de compétitivité, l’un des trois piliers de notre stratégie de redressement. Il concrétise en particulier plusieurs engagements important du programme présidentiel : - engagement n°35 : la dissuasion des licenciements boursiers (article 13 du PJL), l’obligation de rechercher un repreneur en cas de projet de fermeture d’un site1 (article 14) et la sécurisation des parcours professionnels (articles 1, 2, 3, 6 et 10 du PJL), I- La méthode -Avancer avec méthode, c’est comprendre.

Les éditocrates contresignent l’accord MEDEF-CFDT. « Plus de souplesse aux entreprises » et « plus de protection aux salariés », c’étaient les termes du gouvernement pour qualifier la réforme du marché du travail censée résulter des négociations entre organisations patronales et syndicales, lancées le 4 octobre 2012. Cette présentation de la réforme suggère qu’elle opèrerait un équilibre délicat, « gagnant-gagnant », entre les intérêts des entreprises et ceux des salariés – selon des termes (« souplesse », « protection ») qui fleurent bon l’agence de com’. Que le gouvernement communique autour d’une de ses initiatives est une chose. Un accord « donnant-donnant, équilibré et subtil » (Les Échos) Les éditorialistes, quant à eux, sont unanimes. « Un accord (presque) historique » titre Le Monde, pour qui « l’accord […] a l’imperfection de tous les compromis, mais il est équilibré, gagnant-gagnant » (12 janvier).

Les Échos, moins pédagogues sans doute, exultent : « la clef de ce compromis se trouve du côté de la flexibilité. Ce que la droite n'avait pas osé les socialistes l'ont fait ! procès d'une loi scélérate. L'affaire Cahuzac, dont tous les médias nous rebattent les oreilles , fait écran de fumée pour masquer le débat parlementaire qui se déroule autour de la retranscription dans la loi de l'accord national interprofessionnel (Ani) conclu le 11 janvier 2013 entre les organisations patronales (MEDEF, CGPME et UPA) et trois syndicats de salariés (CFDT, CFTC et CFE-CGC), mais contre l’avis de la CGT et de FO.

C’est ce mardi 9 avril, au terme d’une semaine de discussions en séance, que l’Assemblée nationale doit voter le projet de loi sur la sécurisation de l’emploi élaboré à partir de l’accord national interprofessionnel précité. C'est la pire "réforme du marché du travail" jamais envisagée depuis 70 ans. Et c'est un gouvernement "socialiste" qui est en train de la voter ! Comme le note très justement la CGT " de nombreuses dispositions d'application immédiate vont accélérer les licenciements, les rendre moins coûteux pour l’entreprise et moins facilement contestables par les salariés. .