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Genre / transidentités

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In The Classroom | Gender & Society in the Classroom: Gender scholarship for multiple purposes Many of us enter the academy reading Gender & Society. As the official journal of Sociologists for Women in Society, it is one of the most highly regarded journals in sociology and gender studies. As a top ranked journal on the cutting edge of gender research, we want to make the journal accessible on multiple levels, including pedagogy and the classroom. Gender & Society produces scholarship that is theoretical and empirical.

G&S covers a broad range of methodological approaches and responds to multiple events and social forces shaping the everyday lives of gendered beings. Gender & Society publishes research and criticism that considers intersections with gender, race, class, sexuality, age, nationality, ability and location. By Gender & Society in the Classroom coordinator, Marni Brown, Georgia Gwinnett College Activism & Social Movements Organized by Jennifer L. Aging and the Life Course Bodies & Embodiment Sport. D’une « théorie du genre » qu’ils font semblant de mal comprendre… | Ladies & gentlemen. Le Figaro s'en frotte les mains, que dis-je, s'en lèche les babines, ce matin : les agité-es de la Manif Pour Tous reviennent en "saison 2" avec un "nouveau cheval de bataille" et ça promet : à la rentrée, ils entreront officiellement en guerre, milices de parents outrés et "comités de vigilance" en ordre de marche contre ce qu'ils appellent la "diffusion subreptice" de la "théorie du genre" dans les crèches et les écoles.

Non, non, ce n'est pas une "diffusion subreptice", c'est un projet assumé de société Pourquoi "subreptice", d'abord? La volonté politique est claire, et on ne va pas s'en plaindre. "Tu sais ce que ce sera? " Homme ou femme? "Et tu sais ce que c'est? " Distinguer le sexe du genre, pour distinguer le prétendu "naturel" des constructions socio-culturelles Voilà, c'est juste ça, mesdames et messieurs les hérissé-es d'une "théorie du genre" que vous faites semblant de mal comprendre! Le sexisme, une perte de chance Le sexisme ne fait de bien à personne. Uniques! La Commission des droits de l'homme propose l'introduction de la notion de "genre" dans le droit français. GENRE - La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) a rendu ce jeudi 27 juin vers midi un avis, dans lequel elle recommande au gouvernement d’introduire la notion d’"identité de genre" dans le droit français, tout en ajoutant une série de propositions pour faciliter les conditions du changement d’état civil des personnes transsexuelles.

Des propositions qui, si elles étaient adoptées, constitueraient une avancée majeure pour les "trans". La CNCDH avait été saisie par la ministre du droit des femmes, Najat Vallaud Belkacem, et la ministre de la justice, Christiane Taubira. Ce texte devrait inciter le gouvernement à agir rapidement en faveur des personnes transsexuelles, les avis de la CNCDH ayant traditionnellement une grande importance, comme ceux du Comité consultatif national d'éthique. "C'est un avis historique de la CNCDH. Une notion “d’identité sexuelle” insuffisante La France en retard sur les autres pays “De l’argent, du temps, et du tracas”

Suède : 142 transsexuels demandent réparation à l'Etat. Quelque 142 transsexuels suédois ont déposé lundi une demande de réparation d’un montant total proche de 5 millions d’euros, et réclamé des excuses officielles de l’Etat pour avoir subi une stérilisation de force lors des changements de sexe entre 1972 et 2012, a annoncé lundi leur représentant, la Fédération nationale pour les droits des homosexuels, bisexuels et transsexuels.

«La demande a été déposée aujourd’hui devant le chancelier de la Justice», l’autorité indépendante qui prend position sur les sollicitations en matière d’indemnisation, a indiqué à l’AFP la présidente de la fédération, Ulrika Westerlund. «Elle concerne 142 personnes et notre point de départ est de demander 300 000 couronnes (34 000 euros) par personne. Ce montant est basé à la fois sur le niveau d’indemnisation des victimes de stérilisation forcée en Suède et sur celui déterminé par la Cour de Justice européenne dans des cas similaires», a-t-elle ajouté. 800 personnes stérilisées de force. Retour en arrière pour les droits des Trans. Retour en arrière pour les droits des Trans : La cour de Cassation publie un arrêt plus restrictif que celui de 1992 sur les changements d’état civil.

Communiqué de presse du 12 juin 2012 Ce 7 juin dernier, la cour de cassation vient de publier un arrêt sur la question du changement d’état civil dans l’affaire qui a débuté en 2008, opposant S. (prénom modifié) à la France. S. se dit femme d’origine transsexuelle, opérée en 2008 par le Dr Suporn en Thaïlande, elle commence alors une procédure de changement d’état civil auprès du tribunal de grande instance de Paris. Afin de se conformer aux exigences posées par la jurisprudence depuis 1992, elle apporte toutes les preuves de ses opérations chirurgicales ainsi que des certificats de médecins français qui confirment ces opérations. Malgré toutes ces preuves et l’évidence de son intégration en tant que femme dans la société, les juges ordonnent une triple expertise que S. juge tant inutile que dégradante et humiliante.

Source : Acthe. La cour de cassation refuse un changement d'état civil à une transexuelle. PARIS - La cour de cassation a refusé le 7 juin son changement d'état civil à une transexuelle, au motif que celle-ci n'avait pas prouvé le caractère irréversible de sa transformation en refusant une triple expertise médicale. Des associations lesbiennes, gaies, bi et trans, notamment l'Inter-LGBT, ont dénonçé mardi dans des communiqués un "recul" des droits des transexuels. S. 28 ans, né garçon, avait demandé son changement d'état civil après une opération en 2008, pour voir reconnaître qu'il était devenu femme. Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris avait ordonné avant de se prononcer une triple expertise psychiatrique, endocrinologique et gynécologique. S. s'étant opposé à cette expertise, souvent considérée comme "traumatisante, humiliante et intrusive" par les associations de défense des transexuels, le tribunal avait rejeté sa demande.

Rights Unit Finds Bias Against Transgender Student. «Il n’existe pas 2 sexes (mâle et femelle) mais 48» Berlin, 19 août 2009, Championnats du monde, finale du 800 mètres «dames» : la Sud-Africaine Caster Semenya, 18 ans, accomplit un véritable exploit en courant la finale du 800 mètres féminin en 1 minute 55 secondes 45 centièmes. Sa victoire est de courte durée. À peine la course finie, le staff des équipes rivales et les journalistes sportifs accusent la championne d’être un homme. Les épaules de Caster Semenya sont trop larges, son bassin trop étroit, sa poitrine trop plate, ses maxillaires trop carrées… «trop», «trop», «trop»… pour être considérée comme une «authentique femme». Le commentateur Mondenard déclare même sur Europe 1 «onze athlètes avaient une culotte et une seule avait un bermuda» (1). Aurait-il fallu que Caster porte du maquillage ? L’athlète subit alors des examens sanguins, chromosomiques et gynécologiques. Coup de tonnerre. L’accès aux toilettes pour dames lui est interdit (alors qu’elle urine avec une vulve).

Photo © Reuters. La théorie du genre : réponse au ministre Vincent Peillon. La position récemment exprimée par Vincent Peillon sur l’enseignement de la «théorie du genre» à l’école (1) a eu de quoi laisser perplexes les universitaires spécialistes du champ des recherches sur le genre. Le ministre déclare qu’il n’y a «pas de débat» sur cette question au ministère, précisant «nous sommes pour l’égalité filles-garçons, pas pour la théorie du genre» ; dans un autre entretien, il justifie sa position en affirmant : «Si l’idée c’est qu’il n’y a pas de différences physiologiques, biologiques entre les uns et les autres, je trouve ça absurde.» Vincent Peillon démontre doublement sa méconnaissance des enjeux en question.

D’abord, en désignant une multiplicité de travaux de recherche par un label - «théorie du genre» - inventé pour les stigmatiser par la frange la plus conservatrice de la droite française. . (1) «Libération» du 29 mai. Anne Revillard, Laure Bereni et Sébastien Chauvin sont coauteurs avec Alexandre Jaunait de : «Introduction aux études sur le genre», éd. L'Australie reconnaît le "sexe neutre", ni homme ni femme : la France est en retard. Norrie May-Welby, date et lieu inconnu (NORRIE MAY-WELBY/AFP) Il aura fallu trois ans de procédures à l’Australien-ne Norrie May Welby (qui préfère qu’on l’appelle Norrie) pour pouvoir neutraliser son genre à l’état civil. En dé-corrélant sexe anatomique et sexe juridique, l’Australie fait un pas significatif vers la reconnaissance des personnes trans et intersexes. Ce faisant, elle répond par l’affirmative à deux questions : le sexe n’est-il pas une affaire plus sociale que médicale ?

Puis : peut-on avoir autre chose qu’un sexe, un seul, un définitif et un par personne ? "Dégénitaliser" le sexe civil Par une décision de justice rendue le 31 mai 2013, la cours d’appel de la Nouvelle-Galles du sud a permis à Norrie May Welby d’obtenir un état civil a-genré. Dans une interview de 2012, Norrie revient sur sa démarche. Ainsi, "dégénitaliser" la mention de sexe sur l’état civil permet de rendre vivables des vies qui ne se situent pas dans la binarité "homme / femme". Des précédents juridiques. Les "anti-genre" remportent la bataille parlementaire.

Les députés, après les sénateurs, enterrent la notion « d'égalité de genre », remplacée par « égalité entre les femmes et les hommes ». Le terme était trop polémique. Les députés, comme les sénateurs avant eux, ont renoncé mardi 4 juin à inclure une référence à « l'égalité de genre » dans le projet de loi sur la refondation de l'école. A la place, le texte prévoit que l'école « assure l'acquisition et la compréhension » de « l'égalité entre les femmes et les hommes ». Le très droitier syndicat UNI a donc remporté la bataille contre la notion de genre qu'il avait lancée au mois de mars (Voir : Ils voient "l'idéologie du genre" partout ) . Nouveau combat de la « manif pour tous » La députée EELV Barbara Pompili, qui entendait, via un amendement, défendre le terme de genre, y a finalement renoncé, pour éviter, a-t-elle expliqué, que le débat soit « instrumentalisé ».

Peillon sort les rames Il est vrai que cette opposition à la « théorie du genre » marque des points jusque dans la presse. La volonté de parler à tout prix de race. Quand les adversaires d'un ensemble de travaux scientifiques portent leur polémique en dehors du monde scientifique, il y a toujours de quoi s'inquiéter. Pas d'exception pour les travaux sur le genre, avec un nouvel exemple avec . Sans surprise, il apparaît clairement que les auteurs ont d'autres choses en tête que le simple questionnement scientifique qu'ils prétendent affirmer. Pourquoi ? Parce que sur le plan strictement logique, leur argumentation ne tient pas : si "sexes" et "races" désignent des classes logiques, ce n'est pas ce qu'ils montrent ici. Je passerais, par charité, sur les arguments les plus faibles (pour ne pas écrire plus directement le fond de ma pensée) que mobilisent les deux auteurs, comme "si vous voulez pas parler de sexe et de race, c'est parce que vous êtes politiquement correct !

" Si vous affirmez l'existence chez les humains de deux sexes, plutôt que d'un seul ou de toute une kyrielle, vous êtes aussitôt taxé d'"essentialisme". "Sexes et races, deux réalités": une réponse à Nancy Huston et Michel Raymond. La romancière Nancy Huston et Michel Raymond, "spécialiste de biologie évolutionniste", ont publié le 17 mai dans Le Monde une tribune intitulée "Sexes et races, deux réalités". La première a publié récemment un ouvrage qui se veut une charge contre la fameuse "théorie du genre": Reflets dans un oeil d’homme (Actes Sud, 2012).

Son cheval de bataille: la reconnaissance du déterminisme biologique façonnant notamment les comportements sexuels des hommes et des femmes, qui serait nié par le genre, présenté comme une idéologie. Il faut, écrit-elle, replacer l’humain dans une continuité biologique avec le règne animal, continuité qui se manifesterait par exemple ainsi: Grossièrement exprimé, les jeunes femelles humaines tout comme les guenons tiennent à séduire les mâles, car elles veulent devenir mères. Elle s’appuie notamment sur les thèses de la psychologie évolutionniste, dont Michel Raymond (co-auteur de la tribune) est un représentant. L’opposition entre faits naturels et idéologie. « Sexes et races, deux réalités » 2 réalités socialement construites. Le monde a publié un article de Nancy Huston et Michel Raymond intitulé "Sexes et races, deux réalités".

Sexes et races sont des constructions sociales. C'est à dire que sur des données immédiatement observables MAIS arbitraires on a catégorisé des humains. La division de l'espèce humaine en races varie ainsi selon les mentalités et la politique à une époque donnée. Ainsi au moment de l'affaire Dreyfus entendit on Barrès déclarer "Que Dreyfus est capable de trahir, je le conclus de sa race". Lombroso divise l'Italie en deux races pour mieux déterminer que la "race du sud" est plus criminelle. Et c'est à la même époque avec Gobineau que toute la pensée racialiste s'est constituée ce qui a permis de justifier la colonisation puisqu'on pouvait ainsi dire que s'il y a des races et que certaines sont inférieures alors la colonisation est un bien civilisationnel (et puis ca n'est pas vraiment mal de coloniser des inférieurs).

Alors est ce que les races et les sexes n'existent pas ? VOS PAPIERS. #17 – Game of Thrones au prisme du genre et des possibles du queer | Girlfriend in a coma. On voudrait ici étudier la pertinence politique et normative de la série télévisée Game of Thrones à l’égard, plus précisément, de la question des genres et du sexe. Cette série composée pour le moment de deux saisons de dix épisodes chacune est l’adaptation d’une saga littéraire imposante entreprise par George R.R. Martin, A song of ice and fire. La troisième saison est en cours de diffusion sur HBO.

Le genre de l’œuvre littéraire et à présent télévisuelle est celui de la fantasy. Plus précisément, celui d’une fantasy que l’on pourrait qualifier de réaliste, dans laquelle la magie n’occupe pas une place prépondérante et où la question du bien et du mal n’est pas décisive. L’univers de Game of Thrones est médiéval et est régi par la féodalité. Pourtant, dans la narration qui en est faite, on ne trouve guère de héros masculin tel que la fantasy à l’habitude d’en produire.

Il est frappant de voir comment la condition des femmes est définie dans la société de l’univers de Game Of Thrones. Quand l’UNI observe la « théorie du genre  | «Genre! Alors que les opposants au mariage pour tous et à l’égalité des droits ont choisi de faire du genre, au plutôt de ce qu’ils appellent « la théorie du genre » la cible de leur combat, les bons petits soldats du syndicat étudiant de droite UNI, devant lequel Claude Guéant avait affirmé que toutes les civilisations ne se valaient pas, leur emboîtent le pas. Pour cela, ils font circuler une "pétition contre la théorie du genre dans l’école élémentaire" (qui revendique 90 000 signataires) et viennent de créer, avec un "collectif contre le mariage et l’adoption homo", un site au nom accrocheur et trompeur puisqu’il se présente comme l’« Observatoire de la théorie de genre ». L’UNI n’est mentionnée qu’une discrète fois, sans être présentée. Remédions à cela en citant le syndicat lui-même : « C’est en réaction aux « événements de mai 1968 », que quelques étudiants et jeunes professeurs ont décidé de fonder l’UNI.

Des observateurs sérieux et objectifs ? 1) Vous avez dit « théorie du genre » ?