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Spécial PISA

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Les inégalités scolaires se sont accrues en France dans les années 2000. Comme lors de la précédente enquête de 2006, la France se situe dans la moyenne de l’OCDE pour les trois compétences étudiées (21ème sur 65 en compréhension de l’écrit, 22ème en mathématiques et 27ème en sciences), loin derrière la tête du classement 2009 composée de Shanghai, Corée du Sud et Finlande.

Les inégalités scolaires se sont accrues en France dans les années 2000

Le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa) de 2009 compte les 34 pays membres de l’OCDE, ainsi que 31 pays ou économies partenaires, comme Shanghai qui participait pour la première fois. Si la place de l’Hexagone est peu enviable, les résultats révèlent en plus de fortes inégalités, en hausse durant la décennie 2000. En effet, la proportion des élèves « performants » comme celle des élèves « en très grande difficulté scolaire » sont toutes deux au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE, relève l’Organisation. « Il y a de plus en plus d’élèves en échec scolaire, les inégalités se sont creusées. En France, l’école ne parvient pas à corriger les inégalités de départ. Éric Charbonnier, expert à la direction éducation de l’OCDE : “PISA : l’écart se creuse entre les très bons et les très mauvais élèves”

Revue de presse du mardi 7 décembre 2010. Livraison de Pisa - Une école injuste et inégalitaire – Y aura t-il un “Pisa-Choc” ?

Revue de presse du mardi 7 décembre 2010

– retour sur un appel - Livraison de Pisa Tous les trois ans depuis l'an 2000, l'OCDE compare ce que savent faire les jeunes de 15 ans dans leur langue maternelle, en mathématiques et en sciences. Elle ne mesure pas l'acquisition de programmes scolaires mais vérifie que les élèves savent se débrouiller avec les compétences nécessaires dans nos sociétés. L'édition 2010 est d'autant plus importante qu'elle montre l'évolution des systèmes sur dix ans. Le programme est réalisé tous les trois ans sur un échantillon représentant 26 millions de jeunes scolarisés dans 65 pays, qui représentent 90% de l'économie mondiale. Une école injuste et inégalitaire Il y a quelques années Christian Forestier, ancien recteur, ancien président du Haut Conseil de l’Évaluation de l’École, écrivait dans "Que vaut l'enseignement en France?

" Y aura t-il un “Pisa-choc” ? Bonne année et Bonne Lecture... Dopés aux amphis Savoir . Bruno Suchaut : Relancer l'éducation prioritaire. Par Bruno Suchaut "On demande à l’école de faire plus avec moins", explique Bruno Suchaut, directeur de l'IREDU, dans cette tribune donnée au Café pédagogique.

Bruno Suchaut : Relancer l'éducation prioritaire

Il interroge aussi l'allocation des ressources. "Même si la relation entre les moyens et les résultats du système éducatif n’est pas proportionnelle, la politique de rigueur budgétaire qui commence à modifier sensiblement les conditions d’enseignement n’est sans doute la réponse la plus adaptée à la situation et ne permettra surement pas d’inverser la tendance relevée dans PISA au cours de cette dernière décennie. Il faut se doter de moyens de lutte efficaces contre la difficulté scolaire en agissant tôt dans la scolarité (dès l’école maternelle) en se fixant des objectifs ambitieux mais atteignables en termes de maîtrise des compétences à l’école primaire.

Les résultats de l’enquête PISA 2009 viennent de paraître. Un second point, lié au précédent concerne la disparité du niveau des acquis des élèves. Bruno Suchaut Dans le Café : P. Meirieu : Cesser d'arroser là où c'est mouillé. "PISA, c’est d’abord la faillite de la pensée facile, de l’illusion technicienne, du leurre d’une gestion “objective” et purement gestionnaire des systèmes éducatifs.

P. Meirieu : Cesser d'arroser là où c'est mouillé

". Vice-président de la région Rhône-Alpes en charge de la formation, mais surtout expert de notre systèle éducatif, Philippe Meirieu réagit aux premiers résultats de PISA. La France se situe dans la moyenne des pays de l'OCDE. Ces résultats sont-ils satisfaisants ? Comment expliquer que des écoles aussi différentes que celles de Finlande ou de Shanghai puissent être au sommet de cette évaluation ? Rappelons le principal enseignement de cet apparent paradoxe. Voilà qui devrait décourager définitivement toute velléité applicationniste : les résultats proches obtenus par la Finlande et la Corée du Sud ne permettent de conclure “scientifiquement” ni à l’impératif de s’aligner sur la Finlande, ni à celui de s’aligner sur la Corée du Sud.