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Sciences

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La nouvelle science des amateurs. La science est-elle le dernier bastion de la recherche individuelle ou devient-elle aussi l’enjeu des nouvelles technologies de la communication ?

La nouvelle science des amateurs

Doit-elle s’ouvrir aux perspectives de l’intelligence collective et adopter à son tour le « web 2.0 » ? C’était un peu l’enjeu des questions posées mercredi 23 novembre à la faculté d’Orsay lors d’un séminaire du centre d’Alembert où sont intervenus François Taddei (@FrancoisTaddei) chercheur à l’Inserm, directeur du Centre pour la recherche et l’interdisciplinarité et responsable de l’initiative Universités X.0, et Thomas Landrain (@t_landrain), doctorant à l’Institut en biologie synthétique et cofondateur du biohackerspace de la Paillasse. Les nouveaux défis de l’éducation à l’heure des nouveaux défis de la science.

481.pdf (Objet application/pdf) Des micro-algues au pétrole bleu. La culture du phytoplancton et plus précisément des cyanobactéries en est à ses balbutiements, mais c’est l’un des domaines les plus prometteurs de la révolution des biotechnologies.

Des micro-algues au pétrole bleu

Ces organismes microscopiques unicellulaires se développent selon un processus photosynthétique comparable à celui des plantes, qui en fait de minuscules usines biochimiques. Dans la nature, ils participent à la régulation du CO2. Le phytoplancton marin est responsable de plus de la moitié de la fixation totale du CO2 sur notre planète, et les cyanobactéries, qui comptent parmi les formes vivantes les plus anciennes, furent même à l’origine d’un phénomène connu sous le nom de grande oxydation, il y a environ 2,4 milliards d’années : une crise climatique inverse de celle qui nous menace aujourd’hui, avec un déséquilibrage de l’atmosphère au profit de l’oxygène. Le rythme de développement des micro-algues est sensiblement supérieur à celui de la plupart des plantes terrestres.