background preloader

Repères

Facebook Twitter

Beaucoup d’études et de données cette semaine. D’abord, les populations légales ont changé, et vous trouverez ci-dessous celles des Régions françaises.

Et puis dans l’ordre : l’INED nous annonce 14% de la population qui vit seule, la Fondation de Dublin nous dit que le travail ne s’est pas arrangé ces dernières années, mais la DARES nous dit qu’il vaut mieux s’y accrocher pour des raisons économiques. On apprend aussi que le quotient familial avantage les plus aisés. Mais on apprend également que des ménages modestes refusent les aides sociales, que les français sont généreux, et plutôt plus en proportion quand ils sont de milieu modeste, que la gentillesse est une valeur qui monte, dans une société qui a son niveau de violence en baisse (mais son seuil d’acceptabilité aussi). Et enfin, que 4 millions de personnes aident des personnes dépendantes hors d’un cadre professionnel. Voilà quelques repères sur la France d’aujourd’hui.

Notre société est-elle plus violente ? - Laurent Mucchielli, article Sociologie. Depuis trente ans, les actes violents sont de moins en moins nombreux dans notre société. Cependant, ils nous semblent de plus en plus intolérables. Le thème de « la violence » est devenu central dans le débat public à partir du début des années 1990. Les responsables politiques commentent en permanence diverses statistiques s’y rapportant : violences sexuelles, violences dans « les banlieues », violences à l’école, homicides, braquages, etc. Les médias relayent et illustrent ces interrogations en puisant dans l’intarissable source des faits divers.

Dans la population, il est fréquent de commenter « toute cette violence » pour exprimer une inquiétude allant des tags sur des murs de son quartier jusqu’aux phénomènes de terrorisme international. Article de 3770 mots. Sociologue, directeur de recherches au CNRS (Cesdip). La crise, une opportunité pour les relations humaines. Place Publique - Média citoyen, relais d’engagements associatifs et outil de démocratie participative. Par Muriel Jaouën, le 5/01/2012 L’effort de solidarité est plus soutenu dans les milieux modestes que dans les milieux aisés, rappelle Recherches & Solidarités dans son enquête annuelle sur la “générosité des Français”. Une année “exceptionnelle”. C’est ainsi que Recherches & Solidarités qualifie l’année 2010 dans la 16ème édition de son étude sur la “générosité des Français” (*). Le montant global de la collecte en France s’élèverait ainsi à 3,7 milliards d’euros, en augmentation de 4% (un peu supérieure à l’augmentation de 2009).

L’étude fait d’emblée un distingo entre la collecte “habituelle” et celle associée au tremblement de terre en Haïti. Les associations de taille moyenne à la peineL’augmentation des dons ne touche pas toutes les associations de manière égale. Si le nombre de foyers déclarant un don stagne depuis deux ans, les montants déclarés sont plus importants : le don moyen annuel déclaré, toutes associations confondues, s’élève en 2010 à 309 euros. Ces salauds de pauvres qui boudent le RSA. Jeudi, 22 Décembre 2011 02:43 Ils sont 1,6 million de fauchés qui renoncent à affronter les démarches pour le toucher. Soit par découragement, soit par manque d'information… soit par choix. Le discours sur le «cancer» des assistés va prendre du plomb dans l'aile : Non, les pauvres ne pompent pas les finances de l'Etat jusqu'à la moelle. C'est le très officiel rapport du Comité national d'évaluation sur le RSA, remis ce 15 décembre à Roselyne Bachelot, qui le démontre.

Plus de 1 million de foyers qui vivotent avec quelques heures de boulot et pourraient donc toucher un complément de salaire via le RSA "activité" ne le réclament pas. Un million ! Idem pour les chômeurs en fin de droit. Bande d'ingrats Principale raison de ce manque d'entrain : le RSA est une sacrée usine à gaz, pas bien connue et beaucoup plus compliquée que le RMI, qu'il a remplacé en 2009. Parmi les nombreux foyers qui ne réclament rien, beaucoup ne le font pas par ignorance mais par choix. Formulaires de rien. En cas de perte d'emploi, la baisse du niveau de vie est quasi irréversible. Lundi, 12 Décembre 2011 15:57 Pour la majorité des chômeurs qui retrouvent du boulot, le retour à l'emploi n'est pas du tout synonyme d'amélioration financière.

C'est écrit là, en première page de la dernière étude de la Dares sur l'évolution des sorties d'inscriptions à Pôle Emploi entre 2007 et 2010 : «En 2010, les sortants des listes de Pôle Emploi ayant repris un emploi ont un salaire médian de 1.150 euros.» En page 9, il est précisé que «45,1% des sortants des listes de Pôle Emploi ayant repris un emploi ont déclaré percevoir un salaire mensuel net compris entre 1.000 et 1.500 euros, 21,5% un salaire supérieur ou égal à 1.500 euros, et 33,4% un salaire inférieur à 1.000 euros. Le salaire médian net est égal à 1.150 euros mensuels en 2010». Pour bien mesurer cet effarant constat, il faut rappeler deux choses : • Le dernier revenu médian (qui date de 2009) calculé par l'Insee s'élevait à 1.590 €/mois en euros constants, c'est-à-dire hors inflation, pour une personne seule.

Populations légales 2009 - Populations légales 2009 des régions. Les populations légales Un objectif majeur du recensement de la population La loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité fixe comme premier objectif du recensement de la population la publication tous les ans des chiffres des populations légales : population municipale, population comptée à part et population totale. Ces chiffres sont calculés pour la France, toutes ses communes et circonscriptions administratives. La responsabilité du calcul des populations légales est confiée à l'Insee. Des populations légales définies par le décret n° 2003-485 du 5 juin 2003 La population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune.

La population comptée à part comprend certaines personnes dont la résidence habituelle est dans une autre commune mais qui gardent un lien de résidence avec la commune. La population totale est la somme de la population municipale et de la population comptée à part.