background preloader

Industrie

Facebook Twitter

La désindustrialisation est présente au cœur du débat politique.

Abandonnée par l’Etat, dont la réforme de la fiscalité locale joue en défaveur de son développement, nécessitant un traitement au plus près des territoires en oubliant le jacobinisme, mise en difficulté par la baisse de l’emploi industriel, y compris aux postes les plus qualifiés, il existe tout de même des pistes, explorées au demeurant par le Conseil d’Analyse Stratégique. "Investissements d'avenir" et politique industrielle en Europe (Note d'analyse 236 - Sept. 2011. Cette remise au goût du jour de la politique industrielle n’est pas spécifique à la France.

Tous les pays développés sont confrontés à la nécessité de réorienter leur modèle de croissance en réponse aux nouveaux grands défis socio-économiques (changement climatique, raréfaction des ressources naturelles, vieillissement démographique, etc.). Le caractère de plus en plus limité des ressources disponibles – notamment du côté des budgets publics – impose alors de faire des choix. Le débat ne porte ainsi plus sur l’existence même et le bienfondé de la politique industrielle mais sur ses objectifs concrets et ses modalités d’application. L’analyse présentée dans cette note montre que la politique industrielle s’est profondément transformée, en particulier sur la question du ciblage et du mode opératoire.

Au sommaire : Comment faire revenir l'industrie en France. Coïncidence: au moment où le groupe PSA Peugeot Citroën annonce la suppression de 6.000 postes en Europe, l’entreprise française Unowhy ouvre en France, à Montceau-les-Mines, un site de production pour une tablette numérique culinaire, Qooq, en expliquant qu’il est plus intéressant de produire en France qu’en Chine, où était fabriquée la première version de cette tablette. Ces deux informations illustrent combien le rôle de l’industrie est au cœur des débats actuels, qu’il s’agisse de la croissance et de l’emploi ou de la meilleure santé de la zone euro. On ne cesse de comparer la robuste industrie allemande, fortement exportatrice, et même l’industrie italienne, à la faible industrie française. Que s’est-il passé? En 1999, la part du secteur manufacturier était encore en France de 22% du PIB.

En 2007, elle n’était plus que de 14%. Un document du Trésor, intitulé La désindustrialisation en France, l'affirme: Externalisation Le rôle des grandes PME Déficit de recherche Marie-Laure Cittanova. TECHNOLOGIE • Logiciel malin cherche poste hautement qualifié. Des avocats aux médecins, en passant par les journalistes ou les banquiers, l’automatisation et l’intelligence artificielle bouleversent de nombreuses professions. Jusqu’à présent, on croyait que le secteur de l’économie de ­l’infor­mation serait le plus créateur d’emplois. On s’est donc efforcé d’améliorer l’accès à l’éducation supérieure. Or les experts sont de plus en plus nombreux à penser que, compte tenu des développements récents dans le domaine de l’informatique, certains cols blancs sont aujourd’hui plus vulnérables que les cols bleus.

Même les professions très qualifiées – dans le domaine du droit, par exemple – ne sont peut-être plus à l’abri. Dans la musique et le livre, nombre de détaillants bien établis ont du mal à ­relever le défi du numérique. Début 2011, la chaîne de librairies américaine Borders a déposé le bilan, laminée par la concurrence des sites en ligne et du livre électronique. Les journalistes sont, quant à eux, depuis longtemps sur la sellette. Alarmiste. A la Une – Colbert m’a tuer. XEnvoyer cet article par e-mail A la Une – Colbert m’a tuer Nouveau ! Pas le temps de lire cet article ? Classez le dans vos favoris en cliquant sur l’étoile. Vous pourrez le lire ultérieurement (ordinateur, tablette, mobile) en cliquant sur « votre compte » Fermer Centralisme économique jacobin, l’atout devenu handicap Le centralisme s’accommode mal du contexte de proximité, de coopération entre PME, grands groupes et laboratoires qu’il doit encourager dans l’industrie du XXIe siècle.

Un bien triste record que ce déficit commercial français de 6 milliards d’euros en janvier. Les grands groupes à Paris “Si j’avais fait pour Dieu tout ce que j’ai fait pour cet homme, je serais sauvé dix fois !” Bruno Retailleau évoque “une consanguinité” qui a contribué à mettre au point un environnement fiscal et réglementaire favorable aux grands groupes. A commencer par la ressource humaine. Ce pilotage à distance semble dommageable à deux titres. Par Julien Tarby. Impôts : L'industrie n'est pas assez rentable pour les maires. Avec la réforme de la taxe professionnelle, les communes n'ont plus d'intérêt à accueillir des implantations industrielles. Une situation qui pourrait aggraver la désindustrialisation.

Usine ArcelorMittal à Fos-sur-Mer.Crédits photo : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP Réindustrialiser la France, c'est une des priorités du gouvernement. Et Christine Lagarde, la ministre de l'Économie, cite souvent la réforme de la taxe professionnelle (TP) comme une des pièces maîtresses de cette politique. Reste que sur le terrain, les maires des communes industrielles ne partagent pas cette vision.

Ils estiment qu'investir dans des infra­structures (routes, évacuation…) pour attirer une usine n'est plus rentable. Car le panier d'impôts économiques remplaçant depuis cette année la TP ne leur rapporte pas assez. «L'implantation d'un terminal méthanier nous fournira 2,1 millions d'euros de rentrées fiscales. Entreprises inquiètes Fini, l'époque où les recettes de TP progressaient autour de 5% par an.