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Idées

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Les fourmis inventeront-elles l'Internet de demain? Nous ne serons plus jamais déconnectés… Jenna Wortham (@jennydeluxe) pour le New York Times a commis un de ces papiers faciles sur les vertus de la déconnexion à l’heure d’un monde toujours plus connecté.

Nous ne serons plus jamais déconnectés…

Alors qu’elle se rendait à la piscine, elle a été invitée à déposer son téléphone et a pu profiter pleinement de sa journée, sans avoir à consulter avec anxiété ses comptes Facebook et Twitter pour regarder ce que ses amis faisaient. La peur de manquer quelque chose (Fomo, pour Fear of Missing Out) que décrivait Caterina Fake, cofondatrice de Flickr, s’évaporait quelques instants. Notre connexion permanente aux médias sociaux nous rend plus attentifs à ce que l’on rate et vous donne le faux sentiment de participer à ce que font les autres par leur intermédiaire, estime Caterina.

Mais ce n’est pas une peur, c’est un plaisir, lui répondait l’entrepreneur Anil Dash en évoquant la joie de manquer quelque chose (Jomo pour Joy of Missing Out). Image : cc Staying Social par Leon Fishman. A quoi sommes-nous vraiment « accros » ? Bauwens : « Le peer-to-peer est le socialisme du XXIe siècle » Le « peer-to-peer », souvent abrégé P2P, permet par exemple d’échanger des fichiers musicaux ou des films sur Internet.

Bauwens : « Le peer-to-peer est le socialisme du XXIe siècle »

Napster, eDonkey, eMule, Kazaa ou encore plus récemment Spotify... sont des systèmes P2P. Or, ce mode de fonctionnement imprègne peu à peu nos modes de pensée, au point d’incarner, pour certains, un puissant levier pour changer le monde. C’est en tout cas la thèse soutenue par Michel Bauwens, l’un des théoriciens les plus reconnus des systèmes pair-à-pair, à l’origine de la Fondation pour les alternatives peer-to-peer. Antonin Leonard et moi-même l’avons rencontré dans une brasserie parisienne en décembre 2011 afin de mieux comprendre sa vision des choses.

Une thèse qui permettrait en effet d’apporter des solutions viables pour garantir l’avenir de nos sociétés. Greensiders : Comment tombe-t-on dans la marmite du peer-to-peer ? Le concept est un peu abscons au premier abord... pouvez-vous nous le définir simplement ? Et le P2P, c’est ça : contribuer au bien commun. Ils n’ont qu’un seul point faible, et c’est d’être (in)habités. Vous ne m’entendrez pas souvent causer de politique, de démographie médicale et d’organisation du système de soins.

Ils n’ont qu’un seul point faible, et c’est d’être (in)habités.

Je l’ai souvent dit : je n’ai pas d’idées à grande échelle, je n’ai pas de point de vue d’ensemble, je me contente de raconter les petites histoires de mon petit nombril. Et puis quand même, un des intérêts de tout ça, de ce blog, de venir ici causer de mon métier, c’est que ça ouvre à des rencontres. Avec des gens qui vivent mon métier comme je le vis, qui le voient comme je le vois, qui veulent le faire comme je veux le faire, et qui ont parfois les idées plus larges. On me tire par la couette, on me fait relever le menton. Trois degrés de plus en haut, cinq degrés de plus à gauche, un nouveau filtre, un zoom sur un détail que je ne voyais plus, un plan large sur un paysage que je ne voyais pas, on met en commun, on garde les valeurs centrales, et ça fait des idées.

Médecine générale 2.0 Les propositions des médecins généralistes blogueurs Nous pensons que c’est possible.