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Culture et intelligence

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Pourquoi il faut apprendre à coder à tous nos élèves. {*style:<i>Surtout, je renvoie au dossier tiré du séminaire PRECIP : Enseigner l’écriture numérique ? Certainement bien meilleure argumentation que la mienne. Màj n°6 : on m’a signalé cet article “ Coding – The new latin ” de Rory Cellan-Jones, à lire ! </i>*} …et pas seulement à cliquer, …et pas seulement aux élèves de la série scientifique qui en plus est la voie royale. Je suis de plus en plus convaincue de l’importance et de l’utilité d’apprendre à coder à nos élèves, et particulièrement à ceux de la filière Littéraire.

<p>Contrôler les écrans</p> Je parle en tant qu’ancienne élève de la filière A2, vous savez celle où il y avait le moins de maths possible…J’emploie donc le mot « coder » dans son sens le plus large, c’est-à-dire pouvoir toucher un peu ou tout entier aux fonctionnalités pour les maîtriser, ou au moins les comprendre. Enfin, c’est un langage universel, et c’est la maîtrise parfaite de celui-ci qui fait que l’on peut le lire. Imprimer ce billet. Google nous ramollit le cerveau ? [infographie] Apparemment Google nous rendrait mou du chou.

Google nous ramollit le cerveau ? [infographie]

Parce qu’au lieu de mémoriser des choses essentielles comme des rendez-vous, des notes, des noms d’images, des recherches, des traductions, etc… il suffit d’utiliser le moteur pour retrouver en quelques secondes ce dont on a fait exprès d’oublier. Bah oui c’est normal, on sait que Google est en ligne 24h/24 365j de l’année, alors pourquoi retenir un truc si on peut accéder à l’information en quelques secondes ? Plutôt que de voir Google comme une force obscure qui affecte la mémoire, il faudrait peut-être plus le voir comme un moyen d’acquérir plus de connaissances à portée de clic dans le cloud de l’information.

Aujourd’hui l’important est sûrement bien plus de savoir comment trouver une information rapidement que d’essayer de mémoriser une encyclopédie par coeur, il me semble, non ? Le numérique est-il une menace pour la mémoire individuelle et collective ? Jean-Pierre Rioux, historien (1) : «Dans un monde où tout fait mémoire, il n’y a plus de mémoire» « La révolution numérique attaque la mémoire sous toutes ses formes, qu’elle soit individuelle ou collective.

Le numérique est-il une menace pour la mémoire individuelle et collective ?

Cela soulève immédiatement toutes sortes d’interrogations : qu’est-ce que l’archive ? Quelle trace garde-t-on ou non ? Les possibilités offertes par cette technologie font qu’elle est souvent vécue comme une chance de conservation “à l’identique et in extenso”. C’est bien là le problème. Une première question fondamentale – signalée dans de multiples rapports – porte sur la longévité de l’information conservée sous forme numérique, notamment en raison de l’évolution des supports.

La question de “ce qui fait mémoire” est plus grave, parce que les individus, les collectivités, les réseaux baignent dans un océan de signes qui sont eux-mêmes aussitôt de l’archive. Nous sommes désormais dans un perpétuel présent où tout est à la fois créé et conservé. Cela pose deux problèmes principaux. [Etude] Les terminaux connectés sont-ils une chance pour la culture ? A l’occasion de l’édition 2011 du Forum d’Avignon, rendez-vous de la culture, de l’économie et des médias, le cabinet Bain &Company a réalisé une étude sur l’impact des terminaux et services connectés sur la culture.

[Etude] Les terminaux connectés sont-ils une chance pour la culture ?

Une enquête consommateurs effectuée sur trois continents et cinq pays dont la France. Quelques chiffres généraux : Les terminaux connectés (tablettes, TV, consoles) seront présents dans plus de 60% des foyers occidentaux en 2014. La France sera au même niveau d’équipement que le Royaume-Uni et les Etats-Unis pour les TV connectées, en léger retrait pour les tablettes et très en dessous pour les consoles. Sur l’ensemble des pays étudiés, les consommateurs se déclarent à plus de 60% intéressés par de nouvelles expériences culturelles connectées evec une préférence pour les contenus vidéo (69%) devant les jeux vidéos (66%). Ce moindre appétit des Français pour la culture connectée n’est pas pour autant un signe négatif.