Sentences in statutory rape convictions like Roman Polanski's ar. Polanski's arrest in Switzerland on an international fugitive warrant -- and his pending extradition proceedings -- have sparked transatlantic debate about whether the 76-year-old Academy Award winner should serve additional time behind bars for having sex with a 13-year-old girl. His supporters have argued against any further incarceration while detractors have said that the disturbing details of his case -- the victim accused him of raping and sodomizing her as she pleaded with him to stop -- merit years or even decades in prison.
The Times analyzed sentencing data to determine how L.A. County courts today handle cases in which men admit to statutory rape -- also known as unlawful sex with a minor -- in exchange for the dismissal of more serious rape charges, as Polanski did. The findings show that those defendants get more time than Polanski has served -- even factoring in his 70-day stint in Swiss detention -- but less than his critics may expect. Entertainment | Roman Polanski in Swiss detention. Film director Roman Polanski has been taken into custody in Switzerland and faces extradition to the US for having sex with a 13-year-old girl in 1977. Mr Polanski, 76, was detained in Zurich on Saturday as he travelled from France to collect a lifetime achievement award at the Zurich Film Festival.
He is being held under a 2005 international alert issued by the US. Mr Polanski has been to Switzerland before, but this time US authorities apparently knew of his trip in advance. That gave them time to prepare the groundwork for his arrest and send a provisional arrest warrant to Swiss authorities, judicial officials said. A Swiss spokesman said the US would now have to make a formal extradition request. The director can contest his detention and any extradition decision in the Swiss courts, he added. Mr Polanski's lawyer, Georges Kiejman, said he planned to challenge his client's arrest. "We are going to try to lift the arrest warrant in Zurich," he told France Info radio. 'Shock and dismay'
Milan Kundera, Kundera apporte son soutien à Polanski - La Règle. Milan Kundera Je n’ai jamais rencontré Roman Polanski, je ne le connais que par son oeuvre que j’aimais depuis ses premiers films et parce ce que j’ai pu savoir de sa vie qui me paraissait toujours exemplairement européenne vu son expérience précoce de l’antisémitisme, ses émigrations, sa classique et belle affinité polono-française. Pourtant, sans le connaître personnellement, je ne pense, dans les huit derniers mois, à personne d’autre plus qu’à lui. Je l’imagine enfermé et surveillé dans un chalet en Suisse où il essaye de travailler et je sais bien qu’il ne peut pas. L’homme accusé est toujours en prison. Je ne dirai pas un seul mot sur l’aspect juridique de tout cela. Si l’Europe est encore Europe, si elle est encore héritière de sa propre culture, elle ne pourra pas supporter en silence l’absurdité de cette cruelle pantomime qui se joue dans un chalet suisse.
Imprimez un élément. Le peuple contre les pipoles - Causeur.fr. Le tir rapide de Bernard Kouchner et Frédéric Mitterrand, dégainant plus vite que leur ombre leur déclaration indignée à propos de l’arrestation à Zurich de Roman Polanski, a profondément choqué les Français. Grâce à la Toile, on a pu voir en temps réel le rejet profond provoqué dans le pays par la mobilisation, en faveur du cinéaste franco-polonais, du ban et de l’arrière-ban des élites culturelles françaises. Quel que soit le média répercutant la nouvelle et faisant état des réactions officielles, les commentaires postés étaient, dans leur écrasante majorité, empreints de colère, voire de dégoût : comment peut-on ainsi réclamer que la justice soit entravée au motif que le justiciable est un artiste de grand talent ?
Roman Polanski est peut-être un génie, mais ce génie a abusé d’une fille de treize ans en la faisant boire et en la droguant, tels étaient les principaux arguments de ces commentaires. Article en accès libre. Envoyer More Sharing Services. Visite à l’homme seul, Roman Polanski. François-Bernard Mâche et Michaël Levinas François-Bernard Mâche et Michaël Levinas, membres de Académie des Beaux-Arts (Institut de France) ont décidé de se rendre à Gstaad ce samedi 8 mai, pour témoigner directement à leur pair Roman Polanski de leur solidarité et de leur amitié dans la situation qui est la sienne aujourd’hui.
Compte tenu de l’émotion de ses pairs, dont avait déjà fait publiquement état l’Académie lors de son arrestation, ils ont voulu à nouveau, au moment où la menace d’une extradition inique de Roman Polanski se précise, et après avoir informé l’Académie du sens de leur démarche, inscrire cette visite dans un état d’esprit que chacun d’eux a souhaité préciser dans un texte bref : “Summum jus, summa injuria. Les Romains, inventeurs et experts en droit, avaient ce proverbe pour dénoncer les excès du formalisme juridique, lorsqu’il risque de se retourner contre la vocation essentielle de l’institution judiciaire : défendre les victimes. Roman Polanski pourrait passer 2010 à Gstaad | LeMatin.ch. Polanski soumis à la loi de Los Angeles. C'est un peu long, trente-deux ans... ironise Me Jeffery Rubenstein.
Roman Polanski va avoir l'impression de débarquer sur une nouvelle planète. " Le bureau de cet avocat californien, au 15e étage d'une tour de Wilshire Boulevard, offre une vue imprenable sur une ville mutante. Depuis 1978, et le départ en "cavale" du réalisateur à la veille du verdict du juge Laurence Rittenband, Los Angeles a conquis les sierras de l'est et la vallée. Les lotissements constellent le désert, les coteaux du comté d'Orange sont irrigués par un lacis d'autoroutes saturées. "L'opinion aussi a changé, poursuit Rubenstein. Elle montre désormais peu de mansuétude pour les fredaines des libertins de Santa Monica et d'Hollywood avec des gamines de 13 ans. " Sur les radios locales, on accuse le "violeur" Polanski et on critique les rares membres de "l'élite" qui le soutiennent, comme Woopy Goldberg ou Woody Allen.
"La vindicte? "Il y a danger pour Polanski", souligne l'un de ses pairs de l'I. Le regard d'Alain Finkielkraut - Alain Finkielkraut. PolanskiRoman Polanski est, depuis plus de trente ans, traqué par la justice californienne pour relation illégale avec mineure.
Sa victime demande avec insistance l’abandon des poursuites. Elle affirme, en effet, avoir beaucoup plus souffert de la publicité planétaire donnée à cette relation que de la relation elle-même. Peine perdue. Estimant qu’"elle n’a aucune légitimité à dicter le cours d’une affaire criminelle", le procureur de la cour d’appel de Californie vient de la débouter. Non mais, de quoi je me mêle? Ce n’est tout de même pas une vulgaire Samantha Geimer qui va priver l’Amérique et le monde d’un show judiciaire aussi alléchant!
Et tous ceux qui s’insurgent contre le bouclier légal dont bénéficieraient les riches et les célèbres pour violer impunément les petites filles applaudissent cette décision. On dirait que le Ciel bafouille et même qu’il se contredit. Le rire libérateur de Philippe MurayLes amuseurs qui nous gouvernent réclament le droit de rire de tout. Polanski's House Arrest Is a Splendid Captivity. Livres : Quand la meute se déchaîne. La meute de Yann Moix - L'affaire Polanski inspire à notre chroniqueur une réflexion sur le «lynchage médiatique». On nous répète que la justice doit s'appliquer indifféremment à tous, je remarque moi qu'elle s'applique différemment à un seul.» Avec la vivacité et le sens de la formule qu'on lui connaît, Yann Moix consacre à l'affaire Polanski un pamphlet qui pointe les folies de notre époque; notamment la façon dont se met en branle, à travers Internet, le «lynchage mondialisé».
Dans ce «nouveau jeu qui s'appelle le Polanski», il s'agit «blogui-bloguant, de lyncher depuis son canapé, devant son écran magique, de sortir sa petite verve enfiellée traqueuse de pourriture». Quand la meute se déchaîne, le présumé coupable n'a aucune chance ; toute explication se retourne contre lui. Et ce défoulement collectif prend davantage de relief si l'accusé est célèbre, beau, riche, talentueux.
C'est pourquoi le cinéaste n'a pas bénéficié d'un traitement de faveur mais d'un traitement de défaveur. Le bloc-notes de Bernard-Heni Lévy : Pour l'honneur de Milan Kun. SOUTIEN : CANNES - Les cinéastes de la Croisette se mobilisent p. Yann Moix, Justice polanskienne pour Polanski. Roman Polanski On veut nous faire croire que Polanski doit être puni comme tout le monde doit l’être. La vérité, c’est qu’il est puni comme personne ne l’a jamais été. Par une opération de magie parfaitement inouïe, on nous répète à longueur de journée que la justice doit s’appliquer indifféremment à tous, et je remarque moi qu’elle s’applique différemment à un seul.
Ce qu’on fait mine de réclamer comme une évidence juridique est une opération destinée à cacher en vérité le caractère exceptionnel de la démarche. On en appelle, à longueurs de tribunes, à la procédure habituelle dans le but, sublimement paradoxal, de déclencher le plus inhabituel des mécanismes. La justice ne souffre pas les exceptions, et c’est pour cela qu’elle en fait une. Oui, nous arrivons à cette perfection de l’absurde qu’à force de justice, on quitte la justesse. Roman Polanski n’est pas jugé comme tout le monde : il est jugé comme Roman Polanski.
L’opération est inverse à l’opération habituelle. Affaire Polanski: combien de fois faut-il dire «non»? | slate. Certains refrains ne s’usent jamais et s’entonnent à plusieurs d’une voix forte et assurée, bras dessus, bras dessous, comme un seul homme. Et depuis des mois, une chanson inaltérable répète encore et encore l’histoire d’un Tout (puissant), «au-dessus de ça», «grand artiste», un «bienfaiteur de l'humanité», assigné à résidence dans cette «prison» qu'est son chalet suisse de 1.800m².
Face à Rien, quelques tristes gueuses à la recherche de leurs «trente deniers». publicité Évidemment, tout ça n’a rien d’un conte, ce brouhaha incessant, ce bruit de fond, ce grésillement permanent renouvelé sans arrêt au gré des relais médiatiques. Avec d’un côté, ceux qui, comme un seul homme, s'insurgent, font signer des pétitions et se soulèvent, prennent la plume et l’audience à témoin: c’est intolérable, ça leur «soulève le cœur» qu'on puisse ainsi s'attaquer à un des leurs, déjà traqué, diminué, diffamé.
Nous sommes toutes des filles de rien. Nous ne sommes rien. Lola Lafon et Peggy Sastre.