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SDF : comment sortir de la rue. "On n'est jamais brisé totalement" " Depuis une semaine seulement, je réussis à dormir sur le lit et à fermer la porte de ma chambre. " Latifa, 37 ans, coffreuse et bientôt grutière sur des chantiers de BTP, a passé onze mois dans la rue. Depuis un mois, elle habite un studio à Paris, dans une résidence sociale de La Mie de Pain, association de secours et d'insertion de sans-abri. « C'est trop ! Je n'y crois pas, tout peut s'arrêter. Et la rage qui m'a permis de tenir et de sortir de la rue, de trouver un boulot qui me plaît... je ne l'aurai pas une seconde fois. » Partir ou mourir. Un toit et trois repas chauds Grâce à la loi qui régit la protection de l'enfance, les femmes avec enfants ­ 30 000 d'entre eux accompagnent leurs parents sans domicile (Insee) ­ sont placées en priorité dans les structures d'hébergement d'urgence.

Se réinsérer ? Nous avons demandé à trois femmes qui ont été sans domicile (2) ou sans abri de nous raconter, à visage découvert, ce qu'il leur est arrivé. 1. 2. Pourquoi nous avons peur de devenir SDF. Sommaire En France, 60 % des personnes interrogées jugent possible qu’elles-mêmes ou un de leurs proches se retrouvent un jour sans domicile fixe (1). 60 %, c’est vous, c’est moi.

L’an dernier, nous n’étions « que » 47 % à le redouter. « Plus la crise économique s’installe dans la durée, plus la peur progresse, remarque Michèle Sébal, psychanalyste (2). Car elle envahit la réalité, surtout pour les femmes qui élèvent seules leurs enfants, ou les retraités obligés de continuer à travailler pour boucler leurs fins de mois. Incontestablement, certains individus sont plus menacés : ceux qui ont des difficultés à créer des liens, ceux qui vivent déjà dans une précarité psychologique et matérielle, ou encore les “errants”, ces incasables, qui ne réussissent jamais à se fixer vraiment. » Pourtant, tous ceux qui craignent de devenir SDF ne seront pas dehors demain. 1.

Source : sondage TNS Sofres, réalisé les 23 et 24 septembre 2008 auprès d’un échantillon représentatif de mille individus. 2. 3. Blois : un arrêté municipal pour limiter la distribution des repas chauds - France 3 Centre-Val de Loire. Polémique entre les Restos du Cœur et la municipalité de Blois. La cause : un arrêté pris début janvier par la mairie de gauche pour limiter la distribution de repas chauds aux SDF.

Par Elsa Cadier Publié le 20/01/2016 | 11:41, mis à jour le 21/01/2016 | 11:26 © France 3 Centre-Val de Loire Les maraudes Restos du Cœur à Blois réduites à 3 au lieu de 5 Polémique entre les Restos du Cœur et la municipalité de Blois (Union de la gauche) Tout est parti d'un arrêté municipal datant du 6 janvier dernier, règlementant et réduisant la distribution de repas chaud aux Sans Domicile Fixe dans les rues de Blois à certains endroits. Extrait de l'arrêté : "Les Restos du Cœur sont autorisés à occuper le domaine public à l'occasion de la distribution de produits alimentaires qui se déroulera les lundis, mercredis et vendredis.

" La bonne gestion de l'espace public Pour la mairie, Blois est une ville touristique et cet arrêté résulte de la bonne gestion de l'espace public. • Reportage de A.G Emonet / M. Témoignage d'un SDF rencontré près de Chevaleret. Paris : le SDF mort de froid avait demandé une place d'hébergement. Cette nuit là, les températures sont descendues bien en dessous de zéro.

Cet homme à la santé fragile est mort d'un arrêt cardio-respiratoire. Les secours, alertés par un employé du parking, ont bien tenté de le ranimer au petit matin en pratiquant un massage cardiaque. En vain. Le décès du malheureux a été constaté peu avant 7 heures du matin. Une autopsie va être pratiquée afin de préciser les causes de la mort.

Michal était un «habitué» de ce parking où il a été retrouvé au milieu de ses maigres biens : des vêtements, un peu de nourriture, divers papiers, quelques chaises. «Une politique insensée et irresponsable» L'association Les enfants du canal, qui vient en aide aux sans-abri, affirme que la victime avait demandé un hébergement d'urgence auprès des services de l'Etat dès le 9 décembre 2015. Michal n'est pas un «recalé» du 115, le numéro d'appel d'urgence, souvent débordé. Renforcement de l'hébergement d'urgence en Ile-de-France. Claude Huet : "Si on loge un migrant, on doit loger au moins deux SDF" Mots-clés : Agence Info Libre, AIL, Claude Huet, Etat des lieux, France, la vérité sur le monde de la rue SDF pendant 10 ans, Claude Huet est sorti de la rue par l’écriture.

À l’occasion de la sortie de son troisième livre « État des lieux, la vérité sur le monde de la rue » (Rubicon), nous avons pu nous entretenir avec lui sur ses engagements et sur l’injustice de traitement selon lui entre l’aide apportée aux migrants par rapport à celle apportée depuis des années aux SDF. Pour vous procurer le livre de Claude Huet : Soutenez l’Agence Info Libre, abonnez-vous !