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Rroms

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Manuel, souviens-t-en... "Quand on est de gauche, on n’a pas la matraque en guise de cœur. C’est un Français d’origine manouche qui t’écrit et qui écrit au Français de fraîche date que tu es. C’est un fils de «brigadiste» qui se rappelle à toi. Souviens-t’en: «Celui qui n’a pas de mémoire n’a pas d’avenir.» Par Jean-Claude Lefort, Député honoraire, Fils de Manouche. La tribune: Manuel, tu as déclaré hier soir, sur BFMTV, que la situation était très différente pour toi, relativement à celle des Roms, car ta famille espagnole était venue en France pour fuir le franquisme. Tu as été naturalisé français en 1982. Tu avais «vocation» à retourner à Barcelone, en Espagne où tu es né, pour reprendre tes propos qui concernaient uniquement les Roms.

La guerre mondiale est venue. Et aujourd’hui, dans ces pays, la situation des Roms s’est encore aggravée. La fermeté doit s’exercer là où se trouvent les responsabilités. Pour l’heure, Manuel, j’ai la nausée. Ils sont morts pour la France, Manuel. . (1) En 1953 A lire aussi: La haine des Rroms : le plus petit dénominateur commun | quartierslibres. 1 oct La crise économique fait des ravages, les tensions sociales s’accentuent et les conflits sociaux couvent.

Afin de désamorcer la situation, la classe dominante dans son ensemble a décidé de se trouver une cible pour détourner une légitime colère. Une toute petite minorité, qui puisse être jetée en pâture à des classes populaires exsangues. Pas besoin de faire preuve de beaucoup d’imagination, il suffit de piocher dans les livres d’histoires et de refaire le coup du « gitan » qui serait responsable des nuisances rendant la vie impossible aux populations vivant sur le territoire hexagonal. Si on examine froidement les faits, on a du mal à comprendre comment 20 000 personnes vivant dans des conditions de vie plus que précaires peuvent représenter un fardeau pour l’économie d’un pays de près de 66 millions d’habitants. Ce personnes ne peuvent pas être tenues pour responsables des fermetures d’usines, du repli des services publics, du malaise général et des discriminations. Like this: Non, les Roms ne sont pas nomades... et autres clichés.

«Nous avons peur, non pas des Roms, mais de leur ressembler» Les Français jugent à 93% que les Roms «s’intègrent mal» (sondage BVA-le Parisien). Très majoritairement, ils approuvent le démantèlement des campements de fortune et la reconduite forcée à la frontière. Je fais partie des 7%, ultraminoritaires, qui échappent à cette crise de folie générale. D’où vient-elle ? Elle n’est pas réservée aux élites, ni au petit peuple, ni à la droite, ni à la gauche, ni aux extrêmes. Ni à la France. On retrouve cette poussée d’hystérie chez nos voisins. Aujourd’hui, 60 millions de Français, de souche ou non, stigmatisent un amalgame de 20 000 malheureux.

Gourbis. Jadis, on goûtait dans les écoles de la République les exploits d’Esmeralda et l’obstination de Gavroche. Maltraiter et expulser n’est pas enfermer et gazer dans les camps de la mort. 93% ! Xénophobie. A Indre, «le regard sur les Roms a changé depuis leur arrivée» Jean-Luc Le Drenn est maire divers gauche d’Indre, en Loire-Atlantique (photo Nantes métropole).

Il expose les considérations qui l’ont amené à créer un «village de la solidarité» pour accueillir des Roms et les réactions de la population de la commune. Pourquoi avez-vous décidé de créer ce village ? Au départ, c’est le cœur qui a parlé. Quand ils sont arrivés en 2009, c’était terrible de voir dans quelles conditions les Roms vivaient. Je n’avais jamais vu une telle misère. Quel est l’objectif du village de la solidarité ? L’idée n’est pas de garder les Roms là, mais de les faire rentrer dans le droit commun. Comment a réagi la population de votre commune ? Au début, on a essuyé beaucoup de critiques. Les habitants parlent même des Roms de «chez nous», preuve de leur intégration. Quelles conséquences politiques en attendez-vous ? Je me représente en 2014. Combien a coûté la mise en place du village ? Didier ARNAUD. La police gaze des enfants Roms pour les disperser. Lyon, lundi 2 décembre 2013, à 6 heures du matin, la température avoisine zéro degré quand plusieurs dizaines de policiers pénètrent dans un squat occupé depuis 3 mois par des familles Roms.

Il s’agit d’une expulsion, une de plus, une de trop, alors que les hébergements d’urgence sont déjà saturés, le préfet décide de jeter à la rue des familles entières dont de très nombreux enfants. Mais cette fois, la police va gazer tout le monde. Une expulsion qui dérape La semaine dernière déjà, des rumeurs d’expulsion avaient courues. Personne ne voulait y croire. Le bâtiment occupé est vide depuis plusieurs années. Alors que les enfants s’assoient par terre avec leurs parents et les personnes venues les soutenir, la police décide de dégager la rue. Les mensonges de la préfecture A Lyon, il n’y a même plus besoin de recueillir des preuves et des témoignages pour mettre en évidence les mensonges de la police. La censure de certains médias Certains médias seraient-ils aux ordres ?