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FILMS

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Salon du livre et de la presse jeunesse. L’événement est organisé en anglais par le Salon du livre et de la presse jeunesse, en partenariat avec les Gobelins, école de l’image, et destiné prioritairement aux étudiants d’école d’art. En 2015, David Wiesner crée Spot, un récit visuel peuplé d’êtres humains, animaux, robots, extraterrestres… Le voyage à travers différents mondes dessinés par l’artiste s’opère en zoomant avec deux doigts, grâce à la technique du « pinch to zoom ».

L’application éditée par Houghton Mifflin Harcourt a reçu de nombreux prix en 2015 parmi lesquels : la meilleure application scolaire par l’Association américaine des écoles de bibliothécaires, le Bologna Ragazzi Digital Award et la Pépite de la création numérique au Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil.

Qu’il s’agisse de livre ou d’application, David Wiesner travaille dans la lenteur et la longueur… Plusieurs années lui sont nécessaires pour peaufiner un projet. 9h – 12h Spot, une expérience narrative contact@transbook.org. Comment croire encore au bonheur quand on est une jeune mère, fermière et veuve de guerre, dans l’Ecosse du début du siècle dernier ? En s’inspirant librement d’un roman de Lewis Grassic Gibbon, le cinéaste Terence Davies nous plonge au cœur d’une communauté rurale à la vie rude, confrontée aux changements industriels et au choc de la Première Guerre mondiale.

En retraçant la dramatique épopée d’une famille de paysans pauvres, le réalisateur focalise notre regard sur le parcours hors du commun de son personnage principal, une jeune femme au caractère bien trempé. A travers la figure exceptionnelle de Chris, « Sunset Song » dessine en effet le portrait sensible et romanesque d’une jeune femme, résistant aux coups du sort et aux déterminismes sociaux, portée par la passion de sa terre natale et l’amour de la vie, capable de préserver sa volonté d’indépendance et son rêve d’émancipation.

Désir d’éducation, loi de la famille Idéal de bonheur, traumatisme de la guerre Samra Bonvoisin. Entre le succès colossal de « 007 Spectre », les dernières aventures de James Bond à l’affiche depuis peu, et la sortie planétaire du nouvel épisode de la saga de «La Guerre des étoiles », « Le Retour de la force », comment échapper aux grosses productions américaines ? Sans disposer des mêmes moyens publicitaires ni bénéficier du même tapage médiatique, voici quelques films venus d’ailleurs, sources de rêves, d’émotions et d’intelligence du monde. Autrement dit, des pépites cinématographiques à partager, comme autant d’incitations à ‘voir du pays’. « My Skinny Sister » De Sanna Lenken De quelle manière aborder à l’écran un sujet aussi difficile que l’anorexie adolescente sans tomber dans le pathos ou le didactisme ?

Pour son premier film, la jeune cinéaste suédoise Sanna Lenken s’inspire tout simplement d’une histoire vraie, la sienne. Stella, 12 ans, potelée et rousse aux yeux et à la peau claires, est encore une petite fille rieuse et rêveuse, fan d’insectes. Samra Bonvoisin. Le Fils de Saul : un film essentiel accompagné d’un projet pédagogique.

Le Fils de Saul, Grand Prix du Festival de Cannes 2015, est sorti en salles le 4 novembre. Traitant la Shoah de manière immersive et touchante, ce film est également accompagné d'un projet pédagogique. Le film a beaucoup fait parler de lui, de par son approche nouvelle et immersive de la Shoah. Récompensé par le Grand Prix du Festival de Cannes 2015, Le Fils de Saul, réalisé par László Nemes, est sorti en salle ce mercredi 4 novembre. La Shoah comme le spectateur ne l’a jamais vu L’intrigue se déroule en Octobre 1944 dans le camp d’Auschwitz-Birkenau. Un véritable projet pédagogique Cette oeuvre importante, tant sur le plan cinématographique que pédagogique, constitue une ressource précieuse pour les enseignants qui souhaitent aborder la Shoah avec leurs classes.

Le Fils de Saul est interdit en salles aux enfants de moins de 12 ans. Antoine Desprez. Le film de la semaine : "La vie en grand" de Mathieu Vadepied. Imaginez la vie de deux galopins d’origine africaine, habitants de banlieue, collégiens dilettantes devenus dealers occasionnels, portés par la noble ambition d’utiliser leurs gains pour ‘faire le bien’ autour d’eux. Pour ses premiers pas de réalisateur, le chef-opérateur Mathieu Vadepied choisit la fantaisie d’un script audacieux, allant à contre-courant du discours moralisateur sur les jeunes en difficulté confrontés à la tentation de la drogue et aux mirages d’un trafic lucratif.

Même si les deux héros se heurtent aux dangers d’un milieu aux codes inconnus et traversent des épreuves qui ne sont pas de leur âge, la comédie, teintée de drôlerie et de tendresse, prend des allures de fable poétique. Filmée du point de vue des deux gamins inventifs, la fiction s’emballe au fil des aventures farfelues qu’ils traversent. Amada et Mamadou, duettistes hors-la-loi Dures réalité, ruses et faux-semblants Le poète Du Bellay, L’Affiche rouge et l’altruisme Mise en scène funambule Samra Bonvoisin. Film « Le Grand Jour » : un moment où se jouent quatre destins hors du commun. Après "Sur le chemin de l'école", le réalisateur Pascal Plisson revient sur les écrans le 23 septembre avec "Le Grand Jour". Son film suit, en temps réel, le parcours extraordinaire de quatre jeunes de pays en voie de développement. Interview. Pascal Plisson avec les enfants à Cuba, lors du tournage du Grand Jour.crédit photo : VP-Ladybirds Synopsis : Aux quatre coins du monde, Deegi 11 ans en Mongolie, Tom 19 ans en Ouganda, Nidhi 15 ans en Inde, Albert 11 ans à Cuba, se lancent un défi : aller au bout de leur rêve, de leur passion et réussir l’épreuve qui va bouleverser leur vie.

Il y a deux ans sortait le très beau Sur le chemin de l’école, qui suivait quatre enfants bravant des kilomètres de désert et de danger pour aller à l’école, récompensé par le César 2014 du meilleur film documentaire. « Le Grand Jour » suit aussi quatre jeunes issus de familles et de pays très pauvres, aux parcours hors du commun. Oui, c’est un peu le prolongement. Non, tout est authentique.

Sandra Ktourza. Le film de la semaine : White God. Comment évoquer à l’écran la montée de l’extrémisme en Hongrie sans tomber dans la dénonciation pamphlétaire ou la caricature grossière ? Avec « White god », le cinéaste Kornel Mundruczo choisit la fable sociale mettant en scène les aventures terribles d’une jeune écolière et de son chien de compagnie. A mille lieues des récits édifiants, pleins de héros canins, le réalisateur hongrois maîtrise avec une rare dextérité le mélange des genres, de la satire au conte, du fantastique à l’anticipation, et mène implacablement sa démonstration, conduisant les spectateurs, remplis de terreur et de pitié, à s’interroger sur les mécanismes d’une société xénophobe et raciste.

Première vision sidérante La séquence inaugurale –dont le retour en fin de film livrera le sens- nous saisit à la gorge, tant elle est étrange, inquiétante. Flash-back. Lili et Hagen, son animal de compagnie, dans une prairie ensoleillée, ludiques et confiants, goûtent des instants tranquilles. Noirceur du conte de fées. Le film de la semaine : Jack, d'Edward Berger. Imaginez un enfant de dix ans, soutien de famille, responsable d’un petit frère âgé de quatre ans, prenant la place d’une jeune mère célibataire, immature. Il ne s’agit pas d’un genre de Gavroche, tout droit sorti de l’esprit foisonnant de Victor Hugo. Jack, petit héros du grand écran, vit à Berlin, aujourd’hui.

Pour son premier film, Edward Berger, cinéaste allemand, fuit cependant tout misérabilisme. Il aborde frontalement la défaillance parentale au cœur d’une société occidentale dite moderne, proche de la nôtre : la jeune femme et ses deux garçons habitent dans un quartier central de la ville et font partie de la classe moyenne, même si la précarité économique rôde. Tout en évitant forme illustrative et discours démonstratif, le récit accompagne, dans sa sécheresse et son dépouillement, le parcours semé d’épreuves, d’un jeune enfant de notre temps, adulte malgré lui. Image paradisiaque, innocence perdue Première image, source d’émerveillement.

Samra Bonvoisin. Le film de la semaine : "L'ennemi de la classe" Comment affronter le suicide d’une élève au sein d’un établissement scolaire ? Remettre en cause l’autorité professorale, se révolter collectivement, sombrer dans la culpabilité, pour ses camarades de classe ? Pratiquer un examen de conscience, recourir à un réflexe de défense, inciter aux dialogues avec les familles, pour la communauté éducative et l’équipe pédagogique ?

Refusant choix manichéens et solutions de facilité, Rok Bicek, cinéaste slovène à peine trentenaire, nous propose « L’Ennemi de la classe », un premier long métrage époustouflant de maîtrise. Par sa puissance d’évocation, le film interroge à la fois les fondements de la pédagogie, les sources de la rébellion adolescente et les bases de toute communauté humaine. Plébiscitée dans son pays d’origine, acclamée par le public et la critique dans plusieurs festivals en Europe, cette œuvre, portée par une mise en scène épurée, sème dans notre cœur et notre esprit un trouble aux prolongements insoupçonnés. Emotions et raison.