Le vote électrocuté. Présidentielle et législatives, Google entre en campagnes avec « Google Elections » 01net. le 29/03/12 à 08h55 Alors que le premier tour de l'élection présidentielle approche, nous en sommes à un tout petit peu plus d’une vingtaine de jours, Google a dévoilé mercredi 28 mars 2012 une version française de sa plate-forme d’informations en continu : Google Elections.
Déjà aperçue lors des élections aux Etats-Unis, au Sénégal ou encore en Egypte, cette plate-forme fusionne en fait trois outils de Google : Google Actualités, YouTube et Google+. Seule manque les trends, les tendances, par rapport à l’équivalent américain. Partenariats locaux Le site propose une navigation par candidat et par thème (Economie, Education, Emploi, etc.), en sus du fil d’actu mis à jour en continu, qui occupe la majeure partie de la page. Vers la présidentielle et au-delà Ce qui se conçoit comme « une boîte à outils » pour appréhender et consulter plus facilement les contenus gravitant autour de la campagne présidentielle, s’enrichira également de fonctions au fil de l’eau. Personne ne gagnera sur le Web ! Comment l'équipe Hollande veut mobiliser via Internet. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Léchenet Le 22 janvier, lors du meeting du Bourget, 70 sympathisants socialistes parcouraient les travées et demandaient aux personnes présentes si elles voulaient "donner leur contact".
L'équipe de François Hollande est fière de les avoir recrutés grâce à un e-mail très ciblé envoyé à tous les sympathisants de la région. Ces militants ad hoc disent avoir récupéré ce jour-là quelque 2 400 adresses e-mails et numéros de téléphone qui s'ajouteront à la base constituée lors de la primaire socialiste. En effet, lors des premier et second tours du scrutin, à l'automne, chaque électeur pouvait, s'il le désirait, laisser ses coordonnées pour rester en contact avec le candidat désigné. Le résultat est une base de données contenant près de 700 000 adresses e-mail et numéros de téléphone. L'utilité d'une telle base de données militante a fait l'objet d'une étude approfondie de la part de la fondation Terra Nova, proche du PS. 2012 : les médias partent en campagne sur le web (1er tour) Une présidentielle, c'est un peu "la mère de toutes les batailles", et pas seulement pour les politiques.
Pour les sites d'infos aussi, et tous ou presque sont aujourd'hui lancés dans la campagne pour accroître leur audience. Comme du côté des candidats, certains sont partis très tôt, d'autres misent sur le sprint final, certains mettent en place une équipe de campagne très complète tandis que d'autres restent très timides, peut-être de peur de ne pas être remboursés de leurs dépenses ?
Petit tour d'horizon des dispositifs, en plusieurs épisodes (ou plusieurs tours plutôt). On avait connu des campagnes électorales menées dans des bus au colza, FranceTVinfo et France Bleu se lancent depuis lundi dans une campagne à vélo. Les deux médias publics ont en effet lancé sur Facebook et Twitter " le 1er road movie 100% réseaux sociaux " : Ainsi, un internaut souhaitant vérifier si les chiffres d'explusions cités par tel ou tel candidat, aura accès à différentes données sur le sujet :
François Bayrou lance sa plateforme participative de campagne. Sur Bayrou.fr/volontaires, le MoDem souhaite recruter des militants et leur proposer de réaliser des actions intégrant des processus de gamification.
Au Modem, la campagne en ligne s'accélère. Le parti a présenté aujourd'hui son nouvel outil de campagne développé avec les agences Spyrit et Big Youth, la première ayant géré l'aspect technologique de la plateforme, la seconde le volet webdesign. Sur Bayrou.fr/volontaires, les internautes pourront s'inscrire ou se connecter avec Facebook pour découvrir un panel d'actions à réaliser, comme par exemple l'impression et la distribution de tracts de campagne auprès de ses proches.
Une fois une action effectuée, le militant gagne des points – des décibels – et pourra même obtenir des badges, à l'image de ce que propose Foursquare (lire l'article "Qu'est-ce que la gamification ? " La campagne ne se joue pas sur le web. C'est une légende urbaine qui ressort tous les cinq ans: la campagne va se jouer sur le web.
Une légende nourrie par au moins quinze ans de frustration. En 1995, la campagne ne s'était pas jouée sur le Minitel. En 2002, la campagne ne s'était pas non plus jouée sur un gif animé. Et en 2007, manque de chance, Facebook avait émergé en France juste quelques semaines après le second tour. En 2012, cette fois-ci, ce devait être la bonne. publicité Mais à trois semaines du premier tour, on ne voit toujours rien venir.
Le pouvoir de la télévision, encore et toujours Au contraire, la télévision, ce «vieux» média, est apparu une nouvelle fois déterminant avec les grands-messes de TF1 (Paroles de candidat) et de France 2 (Des paroles et des actes) et la diffusion des démonstrations de force des candidats, parfaitement calibrées pour les JT (Hollande au Bourget, Sarkozy à Villepinte, Mélenchon à la Bastille). Comment Internet aurait-il pu avoir une influence décisive? 1. 2. 3. 4. Créativité populaire.