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Doutes sur les biocarburants à base de micro-algues. La production à grande échelle de biocarburants à partir d’algues n’est pas viable avec les technologies existantes, affirme un rapport du National Research Council de l’US National Academies publié en Octobre. Les auteurs basent leurs conclusions sur l’eau, l’énergie et les nutriments nécessaires à la croissance et à la récolte d’assez d’algues pour répondre à 5% des besoins américains en carburant de transport. «Les algues ont besoin d’être significativement meilleures avant qu’elles soient durables», a déclaré Mark Jones, l’un des auteurs du rapport et chercheur chez Dow Chemical. « Nous ne sommes pas à la recherche d’une amélioration mineure, mais d’une grosse découverte qui ferait vraiment bouger le secteur. » Les algues peuvent être cultivées par de nombreuses manières différentes : en eau douce, eau de mer ou eaux usées; dans des photobioréacteurs fermés ou des bassins ouverts.

Un des principaux avantages des algues est que sa culture ne nécessite pas de terres cultivées. Go Fish: Startup Makes Algae-Based Fish Oil Into Biofuel. We've seen a spate of companies getting involved in algae fuel in recent months, and all of them plan to use some variation on bioreactors and algae farms to squeeze oil out of algae.

California startup LiveFuels is taking a different approach: feed algae to filter-hungry fish, round up the fish, and squeeze the oil out of them. Gruesome? Yes, but there are a number of advantages to this approach. LiveFuels won't have to extract algae from water (an energy-intensive task), build bioreactors, or make carbon dioxide bubblers to turn algae into oil. There are also some downsides--not the least of which involves animal-rights advocates chasing down LiveFuels. Regardless, LiveFuels is testing its process at nine ponds in Brownsville, Texas. [Via Greentech Media] Algae Biofuels. Global et Local. Parmi les projets d’énergies marines labellisés par le Pôle Mer Bretagne depuis quelques mois et dont j’entame aujourd’hui de lister les plus intéressants (ma semaine de questionnement breton en somme !)

, j’ai choisi de présenter aux lecteurs de ce blog le projet SAFEOIL qui est loin d’être un scoop puisqu’il a été révélé au public il y a tout juste un an, mais dont on a plus beaucoup entendu reparler depuis lors Il s’agit d’un projet de production de biocarburant à partir de micro-algues marines cultivées dans d’anciennes carrières de kaolin. Les algo carburants faisant en ce moment l’objet de campagnes bizarres à coup d’absurdités invérifiables, il n’est pas inutile d’insister sur l’état des recherches en cours dans ce domaine (surtout en France où l’opposition de certains lobbies aux algo carburants semble être plus vive que partout ailleurs dans le monde). Les articles signalés ici procèdent du choix de la Rédaction. Acta Alga révolutionne le biocarburant de microalgues. Acta Alga est une jeune société française qui a frappé un grand coup : elle a réussi à mettre au point brevet de production de carburants à l’aide de microalgues deux fois plus efficace que les méthodes existant jusqu’alors.

Elle est peut-être un futur géant du secteur ? Le rendement qu’a réussi à atteindre Acta Alga dans la production de biocarburant à base d’algues est inégalé dans le monde : 20 000 litres de carburant par hectare pour une hauteur d’eau de 1 mètre. Ce résultat est loin d’être le fruit du hasard. Un projet d’avenir qui concrétise la vision et l’acharnement d’un entrepreneur aguerri, Michel Conin.

Un brevet qui concrétise une recherche pointue Michel Conin, homme d’affaires aux multiples expériences, a créé Acta Alga dès 2008, persuadé de l’immense potentiel des microalgues tant sur le terrain énergétique qu’alimentaire. Exploiter le potentiel des microalgues Produire 1 litre de biocarburant consomme 50 fois moins de surface avec des algues qu’avec du colza. Algosource cultive le talent des micro-algues.

Recyclage de déchets, biocarburants, liants routiers... Les micro-algues sont pleines de promesses. Reste à passer de la théorie à la production. C'est la mission d'Algosource Technologies, la nouvelle start-up d'Olivier Lépine, créée en 2008 à Saint-Nazaire, sur fonds propres, avec trois associés. L'homme, un ingénieur issu du milieu pétrolier (Elf, puis Shell), n'en est pas à son coup d'essai. Depuis dix-huit ans, il dirige AlphaBiotech, qui produit des micro-algues et produits dérivés grâce à son savoir-faire en culture et méthodes séparatives par centrifugation ou membranes.

Avec Algosource Technologies, qui fait partie du Blue Cluster de Nantes, il veut développer de nouveaux procédés de production et de transformation des micro-algues. La start-up travaille ainsi sur la sélection et la multiplication des souches à partir d'algues isolées par des laboratoires scientifiques. Des micro-algues au pétrole bleu. La culture du phytoplancton et plus précisément des cyanobactéries en est à ses balbutiements, mais c’est l’un des domaines les plus prometteurs de la révolution des biotechnologies. Ces organismes microscopiques unicellulaires se développent selon un processus photosynthétique comparable à celui des plantes, qui en fait de minuscules usines biochimiques.

Dans la nature, ils participent à la régulation du CO2. Le phytoplancton marin est responsable de plus de la moitié de la fixation totale du CO2 sur notre planète, et les cyanobactéries, qui comptent parmi les formes vivantes les plus anciennes, furent même à l’origine d’un phénomène connu sous le nom de grande oxydation, il y a environ 2,4 milliards d’années : une crise climatique inverse de celle qui nous menace aujourd’hui, avec un déséquilibrage de l’atmosphère au profit de l’oxygène. Le rythme de développement des micro-algues est sensiblement supérieur à celui de la plupart des plantes terrestres. Greentech : Bioalgostral et son algocarburant valorisant des déchets. Dans l'Union européenne, il y a déjà en moyenne 7 % de biocarburant dans le diesel fourni à la pompe (norme EN 590).

Par ailleurs, la France et l'Allemagne sont les deux plus grands producteurs de biodiesel d'Europe. © Texas AandM AgriLife, Flickr, cc by nc nd 2.0 Greentech : Bioalgostral et son algocarburant valorisant des déchets - 3 Photos Les carburants fossiles participent au réchauffement climatique en libérant des gaz à effet de serre, comme le CO2, lorsqu’ils sont brûlés. Le diesel pose également des questions sanitaires, car les particules fines émises lors de sa combustion sont cancérigènes, selon les experts du Centre international de recherche sur le cancer (Circ). Cependant, les solutions proposées ne sont pas dénuées d’inconvénients. Enfin, la troisième génération rassemble les biodiesels produits à partir d’algues riches en lipides, ou algocarburant. Présentation de la technologie Bioalgostral lors du Grenelle de la mer en 2009. © Bioalgostral, Media Interactif.

Carburant : l'algue marine prometteuse | Auto-Addict. Nous évoquions récemment un nouveau procédé pour produire directement du carburant liquide à partir d'une bactérie se nourrissant de soleil et de CO2 à l'avenir prometteur (lire notre article). Par ailleurs, l'ONU réclame l'arrêt du superéthanol en Europe, un biocarburant de première génération qui est aussi dans le viseur de Bruxelles et des écologistes pour sa responsabilité supposée dans la déforestation. Enfin, l'envol des prix des céréales et des huiles est un signe que d'autres pistes sont de plus en plus à explorer. Ainsi, la piste des micro-algues suscite beaucoup d'espoir. Niché dans les salins au bord de la Méditerranée à Gruissan (Aude) près de Narbonne, l'endroit évoque une paillote dont les propriétaires mettraient un soin particulier à ne jamais laver l'eau de la piscine.

Les premiers bassins à ciel ouvert - d'une taille encore modeste de 1 000 mètres carrés - ont été inaugurés au printemps dernier, et la première campagne d'essais a eu lieu cet été.