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Amesys

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Question : Le #Maroc a-t-il acheté un #Eagle d’#Amesys ? Si l’on en croit 24hinfo, un journal marocain, le ministère de l’Intérieur de ce pays aurait porté plainte contre des personnes l’ayant accusé d’avoir acheté des outils de surveillance. Un rapport de Privacy International (organisateur par ailleurs des Big Brother Awards) accuse le Maroc d’avoir acquis des outils de piratage (Hacking Team et Amesys/Bull). Si l’information de 24hinfo est juste, le ministère de l’Intérieur va avoir du mal à expliquer ce qui va suivre. Notez qu’à ce jour, Philippe Vannier, ancien patron d’Amesys, puis de Bull et d’Amesys, et enfin, aujourd’hui, responsable chez Atos, n’a jamais été inquiété pour la vente d’un Eagle à la Libye, au Qatar, à l’Arabie Saoudite, au Gabon, aux Emirats arabes unis, on en passe. Pas plus que Stéphane Salies, désormais patron de Advanced Systems, l’entité qui a servi à mettre à l’abri à l’étranger l’activité Eagle de Bull/Amesys. Mais revenons au Maroc et au rapport de Privacy International.

Cela commence à se préciser… Non ? Amesys: les documents qui impliquent Ziad Takieddine et Philippe Vannier, le PDG de Bull. Près de 200 personnes sont, à ce jour, détenues en raison des opinions qu'elles ont exprimées sur l'Internet. Plusieurs d'entre-elles ont été identifiées grâce à des armes de surveillance numériques conçues, et vendues, par des marchands d'armes occidentaux. A l’occasion de la Journée mondiale contre la cyber-censure, Reporters sans frontières publie un Rapport spécial sur la surveillance, disponible sur surveillance.rsf.org.

Il y dresse une liste de cinq Etats ennemis d'Internet (la Syrie, la Chine, l’Iran, le Bahreïn et le Vietnam), mais également de cinq entreprises (Gamma, Trovicor, Hacking Team, Amesys et Blue Coat), "mercenaires de l'ère digitale" dont les armes de surveillance numérique "ont été ou sont utilisées par les autorités de pays répressifs pour commettre des violations des droits de l’homme et de la liberté de l’information" quand bien mêmes ces entreprises soient allemande, britannique, française, italienne et américaine.

La veille de la diffusion de Traqués ! Au Maroc, la traque aux dissidents est ouverte… Merci Amesys ! Reflets vous avait déjà révélé le marché marocain d’Amesys. Nous nous doutions bien que le projet, nom de code « PopCorn » allait de pair avec une accentuation de la répression politique. Cette magnifique technologie française qu’est Eagle va enfin pouvoir commencer à faire ses preuves au Maroc, la traque et la criminalisation des opposants politiques y est maintenant officiellement lancée. C’est ce que nous rapporte le site Al-akhbar.com dénonçant une criminalisation des dissidents. Le mouvement du 20 février Il faut remonter au mouvement du 20 février 2011 pour comprendre ce qu’il s’est passé et qui a abouti au durcissement de la répression vis à vis des opposants politiques.

Une nouvelle constitution devait promettre aux marocains des mesures de libéralisation. De nouvelles manifestations Le 22 juillet dernier des manifestations se sont tenues à Casablanca, à Rabat et El Jadida. Ces accusations sont réfutées par leurs avocats. Une répression discrète, mais sévère Eagle en embuscade. Juridique : Amesys, un « précédent » prometteur ? Amesys : le parquet ouvre une enquête pour complicité de torture. La pression monte contre Amesys, la filiale de Bull accusée d'avoir fourni au régime du colonel Kadhafi des outils technologiques lui permettant d'espionner les communications électroniques des Libyens. Une information judiciaire a été ouverte lundi par le parquet de Paris à l'encontre d'Amesys, pour complicité d'actes de tortures.

L'enquête a été ouverte suite à la plainte qu'avaient déposé en fin d'année dernière la Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH) et la Ligue des Droits de l'Homme (LDH), avec constitution de partie civile. La filiale du groupe français Bull est accusée d'avoir fourni à la dictature les outils de surveillance des internautes libyens, qui lui ont permis de démasquer et de torturer des opposants au régime. L'affaire avait été révélée pour la première fois par le Wall Street Journal en août 2011, lorsque le système Eagle vendu par Amesys avait été découvert en Lybie, après la chute de Kadhafi. Le flicage des réseaux sociaux inquiète Reporters Sans Frontières.

Senoussi, l'âme damnée du colonel Kadhafi. Barbouzeries au Pays de « Candy » "Mon livre Au Pays de Candy", enquête sur les marchands d’armes de surveillance numérique, est sorti ce jeudi 15 mars 2012, au lendemain de la diffusion sur Canal+, ce mercredi, de "Traqués", le documentaire de Paul Moreira consacré, lui aussi, à ce que j'avais qualifié, il y a quelques mois, de scandale d'Etat. “Au pays de Candy” (118 pages, 4,49 euros) est disponible au format “epub” sur Immatériel, la FNAC (Kobo) et l’IbookStore d’Apple, Amazon (Kindle), ainsi que sur OWNI Shop (au format .pdf, sans marqueur ni DRM) (MaJ : OWNI a depuis fermé, mais contactez-moi pour avoir le .pdf sans DRM; voir aussi le n°2 de la Revue Dessinée, qui m'a demandé de consacrer un grand reportage BD à ce scandale).

Marjorie Paillon m'a fait l'honneur d’être la personnalité invitée, hier, dans L'entretien de France24, qui avait interviewé Ziad Takieddine il y a quelques jours. . « Les systèmes informatiques auxquels il est fait référence sont développés sur la base de produits du marché grand public. Au pays de Candy. Candy : c'est le nom de code de l'opération organisée depuis la France et consistant à aider le régime de Kadhafi à espionner tous ses citoyens sur Internet. Ici, le pays de Candy, c'est à la fois la Libye et la France, nos grands discours et nos réalités, pas toujours glorieuses. Retour sur cette relation trouble avec un livre d'enquête qui lève le voile sur ces systèmes de surveillance surpuissants. OWNI Editions publie aujourd’hui Au pays de Candy, enquête sur les marchands d’armes de surveillance numérique. Un document consacré en particulier au système Eagle, conçu par une entreprise française, Amesys, à la demande du régime libyen de Mouammar Kadhafi.

“Au pays de Candy” (118 pages, 4,49 euros) est disponible au format “epub” sur Immatériel, la FNAC (Kobo) et l’IbookStore d’Apple, Amazon (Kindle), ainsi que sur OWNI Shop (au format .pdf, sans marqueur ni DRM). De nos jours, Amesys affirme que ce “produit” a été conçu pour “chasser le pédophile, le terroriste, le narcotrafiquant“. Monsieur le ministre… je vais t’en foutre du grand public !

Le Netbook d'Alain Juppé Il y a quelques jours le ministre des affaires étrangères et européennes, Alain Juppé, répondait à une question parlementaire au sujet de la vente de ce qu’il convient d’appeler une arme de guerre électronique. La question était posée par le député Hervé Féron et est l’une des nombreuses questions de parlementaires posées au sujet de « l’affaire Amesys » dont la grande majorité reste sans réponse, à l’image de celles de Christian Paul, probablement trop précises.

Voici le texte exact de la réponse faite par le ministre : « Les systèmes informatiques auxquels il est fait référence sont développés sur la base de produits du marché grand public. Ok… reprenons… Nous avons donc : Une solution capable de mettre sur écoute toutes les communications d’un pays… le truc vachement grand public.Une solution logicielle et matérielle qui a été vendue une quarantaine de millions d’euros… le truc grand public quoi.

C’est vrai quoi ! Amesys : Abdallah Al-Senoussi, le boulet du Quai d’Orsay. Nous vous faisions part hier de l’arrestation d’Abdallah Al-Senoussi en Mauritanie en vous expliquant le rôle de « client » d’Amesys. Aujourd’hui, la France ainsi que la Cour Pénale Internationale ont demandé l’extradition d’Abdallah Al-Senoussi. C’est une nouvelle pour le moins intéressante car elle appelle à réflexion. Première question, existe t-il des accords franco-mauritaniens pour que la France puisse espérer traduire Abdallah Al-Senoussi devant la justice pénale française ? Il existe bien un accord de coopération en matière de justice, daté de 1961, mais que vaudra ce dernier face à une Libye légitime pour récupérer l’un de ses ressortissants, ou face à la demande de la Cour Pénale Internationale qui a elle aussi fait sa demande d’extradition pour des faits de terrorisme et de crime contre l’humanité ?

« l’éthique, on l’avait laissé de côté ». Cette phrase est celle d’un technicien d’Amesys ayant opéré en Libye pour la formation des équipes d’Abdallah Al-Senoussi. Saint Gérard Longuet, son nez rouge, son chapeau pointu et l’#AmesysGate. A écouter les ministres et le grand patron, Nicolas Sarkozy, sur l’AmesysGate, il semble que nous ayons une troupe de clowns avec de gros nez rouges qui crient très fort : « boooooonnnnjouuuur les petits neeeennnnffffannnnts, qquiii c’est quiii va vous faireeeeuuu riiiiireuuuu??? C’est nouuuuuusss »… Les réponses aux questions des députés de droite comme de gauche sur ce sujet sont un must. Des trucs à encadrer et à garder pour plus tard. Première posture : silence. Mince, ça ne marche pas, il y a plein de trublions, d’anarcho-nazis-gauchistes-pédo-fachos-terroristes qui remettent le couvert.

Des Mediapart, des Reflets, des Owni, des Le Monde, des Le Figaro, des… Plein. Deuxième posture : #spanous, #onsavaitrien Mais voilà, Mediapart distille les notes de Ziad Takieddine. Après la Libye, le Maroc Gardons à l’esprit qu’en ce moment même, une solution Amesys similaire est en cours d’installation au Maroc. Cette fois, personne ne pourra dire « on ne savait pas« . On en est là actuellement. M. #BullAmesysGate : quand le petit poucet Reflets se voit remercié par le géant américain.

Comme le disait Bluetouff, « ce soir sur Canal+ sera diffusé pour la première fois le reportage de Paul Moreira, résultat d’une investigation menée sur l’affaire I2E/Amesys/Bull concernant la vente d’armes numériques en Libye, à un terroriste notoire, monsieur Senoussi, chef des services de renseignement de Kadhafi ». Il n’est pas inutile à ce stade d’expliquer à nos lecteurs pourquoi et comment l’affaire Bull/Amesys a fait la Une de la presse en France et ailleurs dans le monde.

Dès février 2011, le Petit Poucet Reflets commence à semer ses petits cailloux blancs, c’est à dire à populariser une technologie peu connue du grand public : le Deep Packet Inspection (DPI). Plus précisément, Reflets pose des questions au patron de Qosmos. Des questions qu’aucun journaliste ne lui a jamais posées. Reflets écrit dans l’article consacré à cette interview : « L’actualité très chargée des pays arabo-musulmans en ce moment nous met assez mal à l’aise.

Nous sommes en février 2011. Amesys pouvait librement aider Kadhafi à traquer ses opposants, selon le gouvernement. Jean-Marc Manach, auteur de "Au Pays de Candy" Spécialisée en géopolitique, stratégie, défense, histoire des religions au Moyen-Orient et en Afrique, elle collabore à FRANCE 24 depuis 2007 et présente l'Entretien. Ex-auditrice de l’IHEDN, elle a été reporter pour Radio France, France 3 et TV5. France-Libye: "L'affaire Amesys est gravissime!" En 2007, la société française Amesys, filiale du groupe Bull, a vendu au régime libyen du matériel d'interception des communications sur Internet qui aurait été utilisé pour identifier et traquer les opposants au régime de Mouammar Kadhafi. En marge de ce contrat, selon des révélations du site Médiapart, la Libye aurait participé au financement de la campagne présidentielle du candidat Sarkozy. Amesys est visée par une enquête préliminaire ouverte à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), à la suite d'une plainte du collectif de juristes Sherpa pour "atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui".

Une deuxième plainte pour "complicité de torture" a été déposée à l'automne 2011 par la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) et la Ligue des droits de l'homme (LDH). Les explications de Me Emmanuel Daoud, l'un des avocats de la FIDH. Le documentaire de Paul Moreira, "Traqués! Nous n'avons pas visionné ce documentaire et nous n'avons pas été contactés dans le cadre de l'enquête. Takieddine, "l'ami encombrant", raconte ses affaires avec Guéant.

PARIS (Reuters) - Ziad Takieddine, l'homme d'affaires libanais mis en examen dans le dossier d'une supposée corruption lors de l'élection présidentielle de 1995, publie un livre où il fait état de ses liens d'amitié et d'affaires traitées avec l'homme de confiance de Nicolas Sarkozy, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant. Intitulé "L'ami encombrant", ce livre publié à moins de deux mois du premier tour de la présidentielle de 2012 a pour objet, pour son auteur, de rappeler les liens qu'il dit étroits avec de nombreuses personnalités de la majorité et de rappeler les services qu'il affirme avoir rendu à la France.

Ziad Takieddine se présente d'abord comme celui qui a conclu avec le leader libyen Mouammar Kadhafi en 2007 la libération d'infirmières bulgares détenues à Tripoli, où, assure-t-il, Tripoli a obtenu en contrepartie le paiement de 300 millions d'euros par le Qatar. "De 2003 à 2010, nous ne nous sommes jamais quittés de vue. Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse. #AmesysGate : un vide juridique… de leur fenêtre. Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage… Nous avons déjà passé en revue tous les textes qui s’appliquent à la vente de Eagle mais il semble qu’il soit nécessaire d’y revenir tant les adeptes du juridisme de salon sont légion.

Certains parce que cela les arrange, d’autres parce qu’ils n’ont pas les clefs nécessaires pour comprendre. Les temps sont durs pour la fine équipe qui semble avoir présidé aux accords avec le gentil-gentil Kadhafi, comme Brice Hortefeux, Claude Guéant, Nicolas Sarkozy, Ziad Takieddine, ou Philippe Vannier. La diffusion hier soir du reportage de Paul Moreira sur Canal Plus et les multiples publications de Mediapart n’arrangent pas leurs affaires.

Désormais, tout le monde a compris que ces personnes ont vendu un outil de surveillance globale visant à surveiller, arrêter et torturer des opposants Libyens. Ce que nous racontons depuis le 22 février 2011. Brice Hortefeux et Ziad Takieddine.© Photo Mediapart Histoire de : Bilan des courses ? #’Spanous.