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Consommation - Bonheur

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Comment apprendre aux enfants à moins consommer ? - La Croix. Dans une société qui pousse à la consommation, les parents sont souvent tentés de satisfaire sur le champ les désirs des enfants pour les rendre heureux.

Comment apprendre aux enfants à moins consommer ? - La Croix

À l’approche de Noël et de ses incontournables listes de cadeaux, entretien avec Diane Drory, psychologue et psychanalyste, auteur d’« Au secours ! Je manque de manque ! » (1). La Croix : Les enfants d’aujourd’hui sont-ils trop gâtés ? Diane Drory : Je ne sais pas s’ils sont trop gâtés, mais beaucoup ont l’habitude d’être comblés dès qu’ils demandent quelque chose. Comment résister à cette pression ? Diane Drory : Il faut vivre avec son époque, il ne s’agit pas de renoncer à tout. Acheter tout ce que demande un enfant ne le rend donc pas plus heureux. Diane Drory : Non, au contraire.

Concrètement, quels conseils donner aux parents ? Diane Drory : Le seul conseil c’est d’être de bons exemples pour leurs enfants ! Recueilli par Paula Pinto Gomes Newsletter Inscrivez-vous pour recevoir l'essentiel de l'actualité de La Croix. Données personnelles. La consommation, une conception du bonheur. Le premier réflexe, lorsqu'on découvre l'ampleur du phénomène de l'endettement, tout comme ses conséquences individuelles et collectives, c'est de chercher des coupables.

La consommation, une conception du bonheur

L'insouciance de certains consommateurs? La voracité des institutions financières? L'inaction des gouvernements? Au départ, comme le dit si bien une personne interrogée dans le cadre de ce dossier, si nous sommes aux prises avec un monstre à plusieurs têtes, il faudra déjà s'attaquer à plusieurs cibles à la fois. Mais ça ne suffira pas. L'endettement des consommateurs, dans un premier temps, est culturel. L'ignorance des choses économiques n'a pas aidé. Ces tendances de fond ont été accélérées par deux phénomènes économiques. L'autre processus économique se manifeste depuis bientôt une décennie. La hausse du prix des maisons a eu un autre impact, ce qu'on appelle un effet d'accélérateur financier. Comment peut-on détricoter tout cela? Luc Ferry: Consommer rend-il heureux ? FIGAROVOX/CHRONIQUE- Après Noël et le réveillon du 31 décembre, le philosophe Luc Ferry s'interroge sur le sens de la frénésie consumériste.

Luc Ferry est philosophe. Il tient une chronique chaque jeudi dans Le Figaro Champagne, foie gras, cadeaux sous les sapins: nous voilà gavés pour l'année. Sommes-nous plus heureux pour autant? Consommer plus qu'à l'habitude a-t-il augmenté notre bonheur? À quoi bon, en effet, s'échiner à travailler, à œuvrer au développement économique et à l'augmentation indéfinie des richesses si tous ces efforts ne nous rendent pas plus heureux ? Pendant trois mois, sans doute, vous vous sentez mieux, plus heureux au volant… mais rien n'est plus éphémère que ce sentiment de confort auquel on s'habitue à la vitesse grand V! De quoi avons-nous (vraiment) besoin ? Bonheur, consommation, capitalisme. « L’ensemble des travailleurs doit choisir ce qu’il veut consommer pour savoir ce qu’il doit produire » Charte de la Sorbonne, 1968.*| « De quoi avons-nous vraiment besoin ?

De quoi avons-nous (vraiment) besoin ? Bonheur, consommation, capitalisme

» : cette question connaît une bien étrange actualité théorique et politique. D’un côté, elle a reconquis une forme de légitimité dans le débat politique et intellectuel, notamment à travers la montée en puissance du thème de la décroissance. Urgence, donc à penser les besoins. Si dans les années 1950-1960, l’État planificateur pouvait décider et programmer la croissance du taux d’équipement électroménager ou automobile des Français, la démarche inverse semble aujourd’hui difficilement imaginable.

En somme, à propos des besoins il semble que l’affaire est close : il n’y a pas de besoins fondamentaux et nous savons tous aujourd’hui que les besoins sont des constructions. C’est la raison pour laquelle ce dossier aborde les besoins sous deux autres angles. Dossier coordonné par : Jean-Paul Gaudillière et Hugues Jallon. La société de consommation mène t'elle au bonheur ?