background preloader

Les Faux-Monnayeurs

Facebook Twitter

Fugue. Une fughetta (terme apparu dans la première moitié du XVIIIe siècle), est une fugue de petite dimension, courte ou simple. Chez les compositeurs français elle est nommée fuguette et fughette chez les allemands. Distinct, le fugato est une section d'écriture fuguée qui utilise plus ou moins rigoureusement le procédé d'écriture de la fugue. Il se rencontre dans d'autres formes à l'écriture harmonique, notamment dans le développement de la forme sonate (sonate, symphonies, etc.). Le terme équivalent est « style fugué ».

Le second mouvement de la Sonate op. 33 d'Alkan, est un fugato comportant exceptionnellement six voix[1]. La pratique de la fugue nécessite une maîtrise solide des techniques d'écriture musicale et en particulier du contrepoint. Naissance et histoire[modifier | modifier le code] Un procédé spontané : l'imitation[modifier | modifier le code] Giovanni Pierluigi da Palestrina. Le canon[modifier | modifier le code] Âge d'or : le début du XVIIIe siècle[modifier | modifier le code] Bach - The Art of Fugue, BWV 1080 [complete on Organ] L'Art de la fugue. L’Art de la fugue est souvent joué au clavier (orgue, clavecin, piano) et il est couramment admis que l’œuvre fut composée pour le clavier, bien que ce point ait été contesté surtout entre 1930 et 1970, et le reste parfois encore. Considéré depuis longtemps comme l'œuvre ultime de Bach (bien que ce point de vue ait été remis en cause[1]), L'Art de la fugue représente l'apogée de son style d'écriture, le sommet du style contrapuntique et l'une des plus grandes prouesses de la musique occidentale.

L'Art de la fugue a inspiré ou émerveillé bon nombre de compositeurs qui l'ont redécouverte, parmi lesquels Mozart, Beethoven et Alban Berg (voir infra). La référence à l'écriture contrapuntique de Bach, telle un modèle absolu de rigueur et de perfection, se retrouve dans plusieurs de leurs œuvres : la Neuvième Symphonie de Beethoven, la Symphonie Jupiter ou La Flûte enchantée de Mozart. L’œuvre semble inachevée. Les sources[modifier | modifier le code] Les sources principales sont : L'éditeur C.F. La phrase d’André Gide dans Les Faux-Monnayeurs. Nous allons à présent exposer les principales caractéristiques de la phrase gidienne telle qu’elle apparaît dans Les Faux-Monnayeurs. Une phrase majoritairement brève L’impression de lecture est confirmée par les statistiques établies dans la thèse de Yi-Yon Kang [23] : sur les 8 043 phrases qu’elle recense dans Les Faux-Monnayeurs, près de 74 % font moins de 2 lignes, près de 41 % moins d’une ligne – la longueur moyenne de la phrase étant de 1,7 ligne.

La phrase y est donc quantitativement courte, voire très courte. Il n’y a que 23 phrases très longues (supérieures à 8 lignes) dans le roman selon Yi-Yon Kang. Comme le dit Gide dans son Journal : « Exprimer le plus succinctement sa pensée, et non le plus éloquemment… Où trois lignes suffisent, je n’en mettrai pas une de plus. » [24]. Les raisons de cette brièveté sont plurielles. De plus, les phrases sont souvent brèves parce qu’elles sont elliptiques [25]. L’allongement de la phrase La parataxe Les énumérations intraphrastiques.

Les Faux-Monnayeurs, Gide. Questions_de_style -- Questions de phrases. Questions de phrases L’histoire littéraire constitue ses événements, et se construit sur les jalons symboliques que peuvent représenter certains textes. Marjolaine Vallin montre bien cette ambivalence du texte gidien dans l’étude de sa phrase, partagée entre des exigences contraires : on sait que la période classique se traduit textuellement par des effets de structuration et de cohésion qui ne peuvent se déployer que dans la longueur. Or, la phrase de Gide est majoritairement brève – sans jamais rejoindre le style coupé. Est-elle moderne pour autant ? Sommaire. Présence de Gide : Les Faux-Monnayeurs et Journal des Faux-Monnayeurs | NRP Lycée. Le programme du baccalauréat littéraire regroupe, sous les objets d’étude « La genèse : lire-écrire » et « La publication : lire-publier », le roman des Faux-Monnayeurs et le Journal des Faux-Monnayeurs, publiés respectivement en 1925 et en 1927.

Il associe ainsi, d’un côté, le seul « roman » écrit par Gide, de l’autre, une œuvre hybride, qui se présente comme le journal de création du roman, mais aussi comme un écrit théorique sur le genre romanesque. Dans ces cinq vidéo-conférences, Stéphanie Bertrand, maître de conférences à l’université de Lorraine, spécialiste de la littérature des XXe et XXIe siècles, nous en dit plus sur ces œuvres. La genèse des Faux-Monnayeurs et Journal des Faux-Monnayeurs La réception des Faux-Monnayeurs La mise en abyme dans Les Faux-Monnayeurs L’art de la composition Le roman et son lecteur.