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Changement climatique/NT2050

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ENVIRONNEMENT • Manipuler les humains pour sauver le climat. Trois philosophes spécialistes de bioéthique imaginent de nous faire subir des transformations biologiques afin de réduire notre empreinte écologique. Les solutions radicales qu’ils proposent font l’unanimité contre elles. La menace du changement climatique nous incite à repenser beaucoup de nos technologies afin de les rendre plus économes en énergie. Des voitures hybrides légères aux ampoules LED à longue durée de vie, les ingénieurs diminuent la taille de produits courants et les rendent moins gourmands en énergie. Mais cela est utile jusqu’à un certain point seulement, car la technologie a beau progresser, nous possédons une empreinte écologique, et nous n’avons jamais été aussi nombreux sur terre [nous avons franchi le cap des sept milliards en octobre 2011].

Certaines des modifications proposées sont simples et non invasives. Une des techniques que vous mentionnez consiste à créer une intolérance à la viande par des moyens médicamenteux. Science pour tous. Changement climatique et agriculture. MONDE • Que mange(ra)-t-on en 2050 ? Neuf milliards de personnes à nourrir en 2050 et des changements climatiques : un véritable défi pour le futur.

Un organisme international fait le point sur les choix que l’humanité devra faire d’ici là, relate Público. Dans les quarante prochaines années, la Terre va devoir alimenter 9 milliards de personnes. Pour Cary Fowler, directeur du Global Crop Diversity Trust [structure de partenariat entre la FAO et des organismes privés comme les fondations Rockefeller ou Bill Gates, qui a pour objectif le maintien de la diversité biologique des variétés agricoles], il va s’agir d’un grand défi.

L’urbanisation ou le manque de terres agricoles ne seront pas les sources du problème. Les complications viendront des changements climatiques, qui vont exiger l’essor de nouvelles variétés d’aliments capables de résister à la chaleur et à la sécheresse. John Beddington Pour mener une telle tâche, il faudrait que le monde entier fasse un effort, ce qui est loin d’être le cas. Nicolau Ferreira. Changement climatique - Le blé dur malmené, les pratiques doivent évoluer. Dans le Sud-Est, depuis 15 ans, le rendement du blé dur ne progresse plus comme avant, du fait en partie de l'évolution du climat. « Nous avons évalué le manque à environ 7 quintaux par hectare en dix ans », expliquent Philippe Braun et Stéphane Jézéquel, ingénieurs régionaux d'Arvalis-Institut du végétal. Rechercher plus de précocité Une analyse plus fine du cycle de développement du blé dur (semis 25/10) sur les 40 dernières années à Nîmes montre une accélération de celui-ci, liée à l'augmentation des températures (tableau 1). « Cette précocification compense en partie l'augmentation de l'Etp et des températures », poursuivent les ingénieurs d'Arvalis.

Un suivi depuis 1950 des minima de températures indique que le risque de gel tardif diminue au printemps. « En cultures, on peut donc rechercher davantage de précocité, soit par les semis, soit par des variétés plus précoces. » 15 % en sols profonds (soit 11 q/ha sur 71 q/ha) ; de 20 % en sols moyens (soit 12 q/ha sur 60 q/ha).