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L'Europe à 360°

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Le projet. FOAD. Europe 360. Le programme. Finalités. Pédagogie FOAD. Un instrument générique pour des formations spécifiques La notion de Formation ouverte et à distance (FOAD) est envisagée ici dans son acception la plus large : elle articule les contributions des différentes ressources pédagogiques (papier, multimédia en ligne et hors ligne, hybridation distance/présence…) autour de certains apports propres à l'enseignement à distance : conception modulaire, démarches séquencées, contenus scénarisés… Pour en illustrer la portée, le schéma ci-contre représente 3 grandes "familles" d'actions de formation, classées par ordre croissant de personnalisation de la démarche pédagogique. Par souci de clarté, elles sont baptisées ici du nom de leur figure emblématique : En regard de ce schéma, notre FOAD ne se limite pas au champ "EAD" défini ci-dessus et vient compléter les deux autres : Seul un dispositif complexe de ce type peut combiner les multiples exigences, parfois contradictoires entre elles, d'un tel programme.

Architecture. PDF. Zoom sur l'Europe. 1. Bilan Enjeux Perspectives. 2. Une construction graduelle. 2a Grandes étapes. Convergence historique. [esquisse d'ébauche de synopsis] L'Union européenne peut être vue comme le fruit de plusieurs histoires, par exemple l'histoire d'une idée, l'histoire d'une succession de crises ou, plus généralement, l'histoire d'une culture ; depuis le XXè siècle, c'est aussi l'histoire d'un projet qui se concrétise progressivement... L'idée, c'est celle qui consiste à donner une unité à un continent caractérisé avant tout par sa grande diversité. Ce n'est d'ailleurs pas par hasard si la devise de l'union est : "Unie dans la diversité"...

La culture, c'est bien sûr le creuset dans lequel se sont fondus au fil des siècles les apports de tous les savants, artistes, écrivains, hommes d'Etat et autres entrepreneurs, militants ou chercheurs... Le projet - terme probablement excessif pour désigner un ensemble disparate dans lequel chacun voit ce qu'il veut ! Longtemps restée à l'état d'utopie, l'idée d'Europe s'est concrétisée au XXè siècle parce que plusieurs de ces évolutions se sont rencontrées...

L'idée d'Europe. Depuis le Moyen âge, le morcellement de l'Europe et ses incessantes guerres internes avaient été déplorés par des auteurs aussi illustres que le poète italien Dante, l'abbé de Saint-Pierre, le philosophe allemand Kant, le juriste suisse Bluntschli, le ministre français Sully et bien d'autres. L'Europe est ancrée dans les préoccupations littéraires depuis très longtemps : peut-être depuis ce beau matin de printemps où Jupiter, déguisé en taureau pour séduire la belle Europe, fille d'Agénor roi des Phéniciens, l'enleva pour l'aimer à l'ombre des platanes de l'île de Crête...

C'est pour honorer la belle que le "père des dieux et des hommes" baptisa du nom d'Europe cette partie du monde. Certains, tels Jules César, Charlemagne, Napoléon ou Hitler, ont eu de cette idée des approches particulièrement volontaristes, en tentant d'unifier l'Europe par le fer et le sang. "La communauté des intérêts pave le chemin qui mène à la communauté politique. Processus politico- institutionnel. Dans le même temps, il est apparu indispensable de garantir à tous les Etats l'égale liberté d'utilisation de certains grands fleuves internationaux ; ainsi sont nées au début du XIX° siècle les Commissions fluviales telles que la Commission centrale du Rhin et la Commission européenne du Danube.

Puis il est devenu nécessaire de faciliter les contacts et les échanges internationaux et, plus généralement, de satisfaire, dans un cadre plus large que celui de l'Etat, les besoins nouveaux engendrés par les transformations rapides de la vie économique et sociale. Ainsi sont nées les "unions" dites administratives, comme l'Union télégraphique universelle (1863, devenue ensuite l'Union des Télécommunications), l'Union Générale des Postes (1874, devenue en 1878 l'Union Postale Universelle) ou l'Office Central des Transports.

Ces premières organisations respectaient le principe de la souveraineté étatique. Un projet politique. Nouvelle donne. L'actualité de ces dernières années, liée au projet de Constitution, marque une nouvelle étape à la fois parce qu'elle est une sorte de point de convergence de ces diverses "histoires" et parce que l'ensemble est "remis à plat" : le débat public est enfin ouvert, après être longtemps resté affaire de spécialistes ; les schémas institutionnels sont d'autant plus arrivés à leurs limites qu'ils s'appliquent difficilement à une Europe considérablement élargie ; les enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels qui se posent à l'échelle du continent sont de plus en plus nombreux et l'on ne peut plus éluder la question de savoir dans quelles limites on charge l'Union de s'en occuper ; la fin de la Guerre froide pose des questions sur l'équilibre des forces ou sur la légitimité des Etats-Unis à être "le gendarme du monde", donc sur la place et le rôle que doit tenir l'Europe ; etc.

2b Problématiques constantes. Veut-on une Europe forte ou une Europe large ? Dans le premier cas, moins on est nombreux, plus on peut renforcer les solidarités et les transferts de compétences et de pouvoirs. Dans le deuxième cas, il faut être moins ambitieux et admettre que le dénominateur commun est d'autant plus étroit que les Etats membres sont plus nombreux. Qui n'a entendu cet énoncé imparable d'évidences incontestables ? Et pourtant... Le paradoxe n'est qu'apparent, si l'on admet que, même quand ils s'en défendent dans leur discours public, les dirigeants nationaux savent qu'ils ont besoin de renforcer l'Europe (achèvement et approfondissement), mais aussi qu'ils ne peuvent renoncer à l'élargir, pour de multiples raisons. 2c Quel modèle ? L'avenir de la construction européenne se joue simultanément sur les trois principaux fronts du projet politique, du modèle politico-institutionnel et de l'action internationale.

Sur ces trois fronts l'Europe avancera de toute façon. La question est de savoir à quel rythme et avec quelle intensité. Depuis quelques années, la progression est très timide en regard des besoins. Verre à moitié plein : les choses avancent, bien que tous les freins soient bloqués. Verre à moitié vide : les choses avancent peu, alors que les enjeux sont considérables. Sur ces trois fronts, l'Europe propose un modèle pour l'approche de situations complexes, changeantes et ouvertes - modèle transposable à bien d'autres applications, dans d'autres régions, dans les affaires publiques comme dans le privé. Dans tous les cas c'est de souveraineté qu'il est question. Sommaire. Droit européen. [maquette] Comme le tango, la construction européenne alterne les pas en avant et en arrière... mais se poursuit inexorablement. Plus discrète que l'Europe politique, économique et sociale - bien qu'elle en constitue la toile de fond - l'Europe du droit avance, elle, de façon continue.

Au point que ce qui était pour Jean Monnet une innovation radicale est devenu, après une génération, sans qu'on y prête attention, une réalité du quotidien... et une construction inébranlable. Cette réalisation est le fruit d'un travail lent mais obstiné, régulier, constant. Probablement aussi répond elle à un besoin : celui d'un ordre juridique différent, adapté aux réalités nouvelles d'un monde en mutation. Car il ne s'agit ni de la transposition de notre droit écrit latin, ni de l'adaptation de la common law anglo-saxonne : c'est réellement une construction sui generis... et pourtant ça marche !

Faut-il s'inquiéter des méfaits sur notre droit de ce Babel technocratique ? Notes JPQ. Jpquentin.