background preloader

Société

Facebook Twitter

Bonnets rouges : vers l’éclatement de l’État. On trouvera ici : — Un entretien de Françoise Morvan au sujet de la « révolte des Bonnets rouges », — Un article concernant la rencontre de concertation de Christian Troadec et Jean-Yves Le Drian (« Bonnets rouges et rouges bonnets » ),

Bonnets rouges : vers l’éclatement de l’État

Les chantiers qui attendraient la France si elle écoutait la Cour des Comptes. Défiance à l'égard des politiques. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Jean-Baptiste de Montvalon Directeur général délégué d'Ipsos, Brice Teinturier commente les principaux résultats de la deuxième vague de l'enquête annuelle « Fractures françaises » ; un sondage Ipsos-Steria pour Le Monde, France Inter, la Fondation Jean Jaurès et le Cevipof, réalisé par internet du 8 au 14 janvier, auprès de 1 005 personnes.

Défiance à l'égard des politiques

Quels sont les principaux enseignements de votre sondage sur les « fractures françaises » ? L'ambition quitte aussi la plupart des hommes passée la trentaine. Atlantico : Selon une étude américaine menée par le Families and Work Institute (l'Institut de la famille et du travail, ndlr), l'ambition professionnelle chuterait autant chez les hommes que chez les femmes une fois la trentaine passée.

L'ambition quitte aussi la plupart des hommes passée la trentaine

Alors que 69% des hommes souhaitent davantage de responsabilités dans leur emploi entre 18 et 24 ans, ils sont 63% entre 25 et 34 ans. Ce taux chute à 44% entre 35 et 44 ans. Comment expliquer cette baisse d'ambition professionnelle une fois la trentaine passée chez les hommes? Graphique 1 : Pourcentage de travailleurs qui souhaiteraient avoir davantage de responsabilités dans leur emploi. Source : Families and Work Institute. Ralentir pour dépasser durablement la "crise du temps"

A l'heure où le monde va de plus en plus vite, la vitesse de réaction, devenue synonyme d'efficacité, apparaît comme l'exigence absolue pour mener de front plusieurs activités à un rythme soutenu et sous pression.

Ralentir pour dépasser durablement la "crise du temps"

On assiste à une véritable "crise du temps" dans notre société occidentale, qui se traduit par une aspiration à avoir plus de temps, et notamment plus de temps libre. Mais cette crise peut justement trouver sa solution dans une démarche inverse : la lenteur ou la slow attitude, affichée de plus en plus couramment comme une alternative à contre-courant de nos modes de vies accélérés. La notion de lenteur était encore confidentielle il y a seulement quelques années et surtout associée à des connotations négatives, attribut des personnes passives.

Aujourd'hui, elle fait écho au sein de la société au besoin de se réapproprier le temps et d'imaginer des modes de vie plus responsables, attentifs à soi et aux autres dans plusieurs domaines de la vie, professionnelle comme personnelle. "Koh-Lanta" : ouverture d'une information judiciaire pour homicide involontaire. Une information judiciaire pour homicide involontaire contre X a été ouverte, jeudi 25 juillet, après la mort de Gérald Babin, le participant de "Koh-Lanta" mort le 22 mars lors du tournage de l'émission.

"Koh-Lanta" : ouverture d'une information judiciaire pour homicide involontaire

Dans son réquisitoire introductif de mercredi, le parquet de Créteil a demandé "des expertises complémentaires sur le plan médical qui ne pouvaient être diligentées dans le cadre de l'enquête préliminaire". Arrêt sur images avait annoncé, le 17 juillet, qu'une information judiciaire pour homicide involontaire contre X devait être ouverte. Les universités forment des chômeurs. Pendant sa conférence de presse, le 16 mai dernier, le chef de l’Etat a rappelé son ambition: "Mener 50 % d’une classe d’âge à un diplôme de l’enseignement supérieur.

Les universités forment des chômeurs

" Ce mardi 22 mai, l’Assemblée nationale a commencé à l'examen du projet de loi de Geneviève Fioraso, la ministre chargée de ce vaste chantier. Mais à quoi bon un nouveau texte si la plupart des facultés s’abstiennent, bien que la loi les y oblige depuis six ans, de publier leurs taux de réussite et d’insertion professionnelle diplôme par diplôme. Habitat social : une expérience innovante à Nantes. Une maison intergénérationnelle dans les beaux quartiers de Nantes.

Habitat social : une expérience innovante à Nantes

Un projet d'habitat social inédit en Pays de la Loire qui verra le jour en 2013, à l'initiative de l'association Habitat et Humanisme. Imaginée il y a trois ans, la maison intergénérationnelle verra le jour à Nantes, à l'intersection de la rue de la Bastille et de la rue des Dervallières en juillet 2013. Une "ville-maison protectrice", comme la définit Bruno Allais, membre d'Habitat et Humanisme en charge du projet. "Elle sera composée de 21 logements allant du T1 au T4, d'espaces collectifs et d'une micro-crèche ouverte au quartier et aux habitants de la maison. " Le projet a été conçu pour répondre en priorité aux besoins croissants des familles monoparentales, de plus en plus nombreuses.

Notre-Dame-Des-Landes

Les damnés de la ville. CQFD : « L’air de la ville rend libre », disait un proverbe médiéval allemand.

Les damnés de la ville

Qu’en est-il aujourd’hui ? Et était-ce vraiment le cas par le passé ? Jean-Pierre Garnier : L’air de la ville est de plus en plus asphyxiant. Pas seulement à cause de la pollution de l’air, mais parce qu’il y existe un conditionnement massif, notamment par le biais de la publicité, sous ses différentes formes. Les gens sont véritablement modelés, formatés par le matraquage que permettent les nouveaux moyens dits de communication. Le fait que les gens échappaient au monde rural lors de l’industrialisation et de l’urbanisation au XIXe siècle explique le succès de cette expression. Vois-tu un lien entre cet affaiblissement de la « liberté des villes » et l’arrivée massive d’urbains dans les campagnes, appelée aussi rurbanisation ? J’y vois surtout l’effet du marché du logement.

La classe créative au secours des villes ? La « classe créative », salut des politiques urbaines ?

La classe créative au secours des villes ?

Pour l’économiste régional Richard Florida, il existe dans nos sociétés une « classe créative » regroupant ceux qui, dans l’économie contemporaine, élaborent de nouvelles idées, technologies et contenus créatifs (Florida 2002). Cette classe recouvre une grande variété de métiers, puisqu’il cite entre autres les métiers de la haute technologie, du divertissement, du journalisme, de la finance, ou de l’artisanat d’art.

À la notion de classe créative, Florida associe une théorie du développement économique des villes qui fait de l’attraction de membres de la classe créative une clé de la création d’activités nouvelles. Cette thèse est appuyée sur de nombreuses corrélations spatiales entre le développement des villes et des indices d’ouverture culturelle et de tolérance. Revenu garanti pour tous : quand la réalité devance l'utopie - Réduction des inégalités. De Milton Friedman à James Tobin, l’idée d’un revenu minimum garanti suscite l’intérêt de nombreux économistes depuis quarante ans, mais n’a jamais vraiment été appliquée, à part sous la forme de programmes expérimentaux... mais néanmoins riches d’enseignement.

Revenu garanti pour tous : quand la réalité devance l'utopie - Réduction des inégalités

Une des expériences les plus récentes et abouties à ce jour de mise en place d’un revenu garanti a été impulsée par la Namibian Basic Income Grant Coalition (Coalition namibienne pour le revenu de base), dans un village de Namibie. Durant deux années (2008-2009), les 930 villageois de moins de 60 ans d’Otjivero-Omitara, recevaient ainsi un revenu de base mensuel (BIG, pour Basic Income Grant) représentant l’équivalent de 9 euros par mois, sans aucune autre condition que celle d’habiter le village et alors qu’un tiers des Namibiens vivent avec moins d’un dollar par jour. L’économie locale dynamisée Comme le montre le graphique ci-contre, les chercheurs sur place ont observé une croissance des revenus des habitants d’Otjivero.

Déshumanisation

Consommateur au labeur, par Laurent Cordonnier. Les loisirs, ce n’est pas de tout repos. On savait déjà que, lorsqu’il n’est pas « au travail », le travailleur — la travailleuse, surtout — continue d’œuvrer. Mais on prête moins attention au fait qu’il consomme et que, en tant que consommateur, il travaille bien souvent gratuitement pour les entreprises ou les administrations... pour finir le travail, justement.

Il lit les magazines de consommateurs, fait du repérage sur Internet, organise ses projets, réserve ses billets de train ; il se rend au supermarché, remplit son chariot, fait la queue à la caisse ; il monte des meubles en kit, installe son décodeur télé, active sa connexion Internet ; il cherche la référence du joint du robinet de la salle de bains ; il apprend le maniement des logiciels, lit des modes d’emploi... et déboule quelques jours plus tard au service après-vente, quand ce n’est pas au bureau du contentieux.

Si le consommateur travaille, se dira-t-on, c’est qu’il le veut bien. Vrais et faux avis sur Internet : une norme annoncée pour 2012 - Internet. Une norme pour encadrer les avis de consommateurs sur Internet. La publicité peut avoir des effets nocifs sur la société. Le jugement des "Déboulonneurs" de pub, accusés d'"atteinte à la liberté d'expression", est rendu mardi. Journée de la gentillesse : et pourtant, c'est la méchanceté qui paie dans notre société. La dernière campagne de pub de Kinder Bueno "Mercredi 13 novembre, c’est la Journée de la gentillesse". Du moins, c’est ce que m’annonce un mail d’Interflora me proposant de la fêter en offrant un bouquet à mes proches… Mais si la gentillesse à SON jour, aussi commercial que la Fête de voisins, on ne peut que constater que le reste de l’année, elle perd du terrain.

En effet, il semblerait que, médiatiquement, c’est la méchanceté qui soit rentable. La méchanceté, une attitude à la mode "Si bon qu’on en deviendrait méchant" ; "L’enfer, c’est moi" : il suffit de se promener pour croiser ces slogans sur d’immenses affiches et ceux qui prononcent ces phrases ne sont pas d’horribles personnages mais, bien au contraire, une adorable grand-mère, d’une part, et une belle femme à l’air espiègle, d’autre part. Réalité dans une agence de pub. La scène se déroule dans un institut de sondage, un vendredi après-midi printanier, aux alentours de 17 heures.

Huit hommes et femmes sont assis autour d’une table, et grignotent machinalement des petits biscuits en buvant des sodas. Une femme d’environ 40 ans se tient debout, un marqueur à la main. Elle acquiesce depuis environ trente minutes et note méthodiquement sur le « paper board » tout ce que raconte ce petit groupe. La peur comme moyen de contrôle. Médiatisation des faits divers. Intelligence collective. L'imbécillité de l'intelligence. In English : "The stupidity of intelligence". Présence des députés à l'assemblée. Temps passé devant un écran. Perdre son temps : la nouvelle fracture numérique. La lecture de la semaine est un article paru mardi dans le New York Times sous la plume de Matt Richtel (@mrichtel), et il est intitulé « Perdre son temps : la nouvelle fracture numérique ».

Les médecins récompensés par une «prime à la performance» - Santé. Les mutuelles redoutent une « explosion » du système de santé - Santé. Des déserts médicaux dans toutes les régions de France - Santé. Médecins : une prime à la performance. Arrêts maladie. Les délais de carence augmentent d’un jour - Social. Un quatrième jour de carence va être instauré pour les salariés du privé en arrêt maladie, a annoncé mardi le gouvernement, en escomptant une économie de 200 millions d’euros pour la Sécurité sociale. Un délai de carence d’un jour va également être appliqué aux fonctionnaires. Le Premier ministre, François Fillon, a jugé « raisonnable », mardi devant les députés UMP, d’instaurer cette journée de carence dans la fonction publique. Comment fonctionne le délai de carence ? En cas d’arrêt maladie, les salariés comme les fonctionnaires doivent transmettre dans les 48 heures un certificat médical.

Les salariés du privé ne perçoivent pas d’indemnités pendant le délai de carence, mais certaines entreprises, souvent les plus grandes, peuvent verser tout ou partie du salaire pendant cette période. Paris : des dentistes accusés de mutiler leurs patients.