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Syrie

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Les USA auraient financé l’opposition syrienne. Barack Obama condamne les répressions sanglantes en Syrie. Des centaines de personnes ont aussi été blessées lors de ces défilés qui ont rassemblé des dizaines de milliers de manifestants à travers le pays, après l'appel d'opposants via le réseau Facebook pour une journée du "Vendredi saint" malgré la levée la veille de l'état d'urgence en vigueur depuis près de 50 ans. Il s'agit de l'une des plus importantes mobilisations depuis le début le 15 mars du mouvement de contestation sans précédent contre le régime du président Bachar el-Assad, arrivé au pouvoir en 2000 à la mort de son père Hafez el-Assad. "Les Etats-Unis condamnent dans les termes les plus forts le recours à la force par le gouvernement syrien contre des manifestants.

Ce recours révoltant à la violence pour lutter contre des manifestations doit cesser immmédiatement", a déclaré M. Obama dans un communiqué. Jeudi, outre la levée de l'état d'urgence qui interdisait les manifestations, M. Assad a approuvé l'abolition des tribunaux d'exception. Répression sanglante en Syrie: condamnation unanime à l'étranger. De Washington à Moscou, en passant par l'ONU, les chancelleries ont réagi vivement, parfois avec indignation, après la dispersion à balles réelles par les forces de l'ordre syriennes d'importantes manifestations dans plusieurs villes du pays. Au moins 82 personnes ont été tuées et des centaines d'autres ont été blessées lors de ces défilés qui ont rassemblé des dizaines de milliers de manifestants.

Il s'agissait de l'une des plus importantes mobilisations depuis le début le 15 mars du mouvement de contestation sans précédent contre le régime du président Bachar el-Assad, arrivé au pouvoir en 2000 à la mort de son père Hafez el-Assad. La France a critiqué à deux reprises le régime de Damas. Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a condamné "la répression aveugle et brutale" lors de manifestations et appelé les autorités syriennes "à renoncer à l'usage de la violence". M. Belga. Les Etats-Unis accusent le régime syrien de "barbarie" à Deraa. Mark Toner, le porte-parole du département d'Etat, a dénoncé l'utilisation de chars, "une vaste campagne d'arrestations arbitraires visant de jeunes hommes à Deraa", ainsi que les coupures d'eau et d'électricité.

"Ce sont des mesures franchement barbares qui s'assimilent à la punition collective de civils innocents", s'est-il alarmé. Les militants anti-régime ont appelé à des sit-in permanents à partir de mardi soir dans les villes de Syrie alors que plus de mille personnes ont été arrêtées ces deux derniers jours pour tenter d'enrayer le mouvement de contestation sans précédent contre le régime du président Assad.

Assad "doit cesser toute violence contre des manifestants innocents", a réitéré le porte-parole américain. Washington avait imposé la semaine dernière des sanctions économiques contre plusieurs responsables du régime, dont le frère cadet du président Assad, Maher. Interrogé sur le fait de savoir si les Etats-Unis envisageaient la même réponse, M. Belga. Les Etats-Unis condamnent la "barbarie" du régime syrien. Liban: "Les miliciens syriens tirent sur les femmes et les enfants" "Ils", ce sont les "chabiha", ces miliciens syriens en civil accusés de semer la terreur dans les villes théâtre de manifestations contre le régime du président syrien Bachar al-Assad depuis le 15 mars.

Au point de passage non officiel d'Al-Boqayaa, dans la région libanaise de Wadi Khaled où les réfugiés ne cessent d'affluer depuis fin avril, ces derniers s'inquiètent pour ceux qui sont restés à Tall Kalakh, ville sunnite frontalière encerclée par l'armée depuis plusieurs jours. "Ils sont en train de tuer les gens selon leur confession", affirme Tarek, un ouvrier qui a refuse de révéler sa vraie identité par peur de représailles. "Mon père et mon frère sont encore là-bas", explique-t-il. Des "'milices alaouites' tuent les sunnites" Selon lui, et la majorité des réfugiés sur place, la guerre que mène contre eux le pouvoir, entre les mains des alaouites (branche de l'islam chiite), est clairement confessionnelle. "Il y a des 'milices alaouites' qui tuent les sunnites", dit Tarek, convaincu. L'opposition appelle à la grève générale. "Mercredi sera une journée de grève générale en Syrie", affirme un communiqué publié sur la page Facebook de "Syrian Revolution 2011", moteur du mouvement de contestation lancé à la mi-mars contre le régime.

"Faisons de ce mercredi un vendredi (jour habituel de manifestations), avec des manifestations massives, pas d'école, pas d'université, pas de commerces ou de restaurants ouverts et même pas de taxis". Le mouvement de contestation sans précédent du régime se poursuit malgré l'ampleur de la répression qui a fait, selon les ONG, plus de 800 morts et entraîné au moins 8.000 arrestations. La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a annoncé que "des mesures supplémentaires" seraient prises "dans les jours à venir" en réponse à cette répression. Elle a également accusé Damas d'avoir "adopté les pires tactiques de son allié iranien".

Catherine Ashton a dit s'être rendue à Washington afin de "discuter de ce que nous pouvons faire". Les Etats-Unis vont prendre des mesures contre le président. Les Etats-Unis ont finalement décidé de sanctionner le président syrien, Bachar al-Assad. Jusqu'à présent les mesures américaines ne concernaient que des dirigeants du régime. Six autres des principaux chefs du régime ont aussi été visés par ces nouvelles mesures, des sanctions pour leur rôle dans la répression sanglante de la révolte en Syrie. L'appel à la grève générale a été peu suivi, mercredi. Face à la répression sanglante du régime, la majorité des Syriens n'ont pas suivi l'appel à la grève générale. Les écoles et les commerces sont restés ouverts dans une grande partie du pays.

Des militants des droits de l'homme ont annoncé que huit civils ont été tués, mercredi, à Tall Kalakh. Cette ville de l'ouest de la Syrie, assiégée depuis plusieurs jours, a été bombardée par l'armée. Depuis le début du mouvement de contestation en Syrie, le 15 mars, au moins 850 personnes sont mortes, selon des ONG et l'ONU. Barack Obama va expliquer le plan d'aide aux pays arabes Nicolas Willems. Funérailles au lendemain de la mort de 44 manifestants. Des funérailles étaient prévues dans plusieurs villes, selon un militant, au lendemain de la mort de 44 personnes ayant péri sous les balles des forces de sécurité selon un dernier bilan fourni par un militant. "Les autorités syriennes continuent de faire un usage excessif de la force et (d'utiliser) des balles réelles pour faire face aux manifestations dans différentes régions du pays", a déclaré à l'AFP par téléphone Ammar al-Qourabi, chef de l'Organisation nationale des droits de l'Homme en Syrie.

Selon lui, 26 personnes ont été tuées dans la province d'Idlib (ouest) et 13 à Homs (centre). Deux autres ont péri dans la ville de Deir Ezzor (est), une à Daraya, banlieue de Damas, une à Lattaquié (ouest) et une autre à Hama (centre). Un soldat et quatre adolescents font partie des victimes, dont deux âgés de 12 et 16 ans qui ont été tués à Homs, a-t-il précisé. Des militants avaient fait état vendredi d'un bilan de 34 morts et des dizaines de blessés. Au moins 40 personnes fuyant la répression entrent en Turquie. Une source humanitaire a par ailleurs fait état de quelque 90 blessés syriens entrés en Turquie depuis le 20 mai et de trois décès. "Un homme blessé par balles a perdu la vie dans l'ambulance qui le transportait vers un hôpital en Turquie, après avoir franchi la frontière dans un état grave", dans la province de Hatay (sud), a précisé une source diplomatique turque.

Parmi les 41 personnes qui ont franchi la frontière, une vingtaine ont été traitées pour des blessures diverses, apparemment en raison de leur participation dans le nord-ouest de la Syrie à la contestation contre le régime syrien, a souligné cette source. "Aujourd'hui, il y a au total 259 réfugiés syriens en Turquie, dont 35 sont hospitalisés", a ajouté cette source. Selon une source humanitaire proche de l'association caritative islamiste IHH, 88 blessés syriens sont arrivés dans la province turque de Hatay depuis le 20 mai, en plusieurs vagues, dont 45 dimanche et deux lundi. R. Gates parle de "massacres" et conteste la "légitimité" du régime. "Le massacre de vies innocentes en Syrie devrait être un problème et un sujet de préoccupation pour tout le monde", a-t-il déclaré lors d'une conférence devant un centre de réflexion à Bruxelles. "Et je pense que tout le monde doit se poser la question de savoir si Assad a la légitimité pour gouverner son propre pays après ce type de massacre", a-t-il ajouté.

Plus de 1 100 civils ont été tués et au moins 10 000 arrêtés dans la répression contre les manifestations contre le régime syrien, depuis le 15 mars, selon les associations de défense des droits de l'homme. La Turquie dénonce également les "atrocités" du régime syrien "Il y a clairement une ligne de fracture au Moyen-Orient entre les dirigeants qui sont prêts à massacrer leur propre population pour rester au pouvoir et ceux qui sont prêts à la transition" démocratique, a encore dit Robert Gates, qui se trouve à Bruxelles après avoir participé mercredi et jeudi à une réunion avec ses homologues de l'Otan. Des hélicoptères tirent sur les manifestants, au moins 25 morts. Près de trois mois après le début de la révolte, le 15 mars, et en dépit des sanctions et des protestations internationales, le régime de Bachar al-Assad paraît déterminé à mater dans le sang toute contestation, des agissements qualifiés d'"atroces" par Ankara et "d'effroyables" par la Maison Blanche.

Alors que les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU divergent sur l'opportunité d'une résolution condamnant cette répression, la Maison Blanche a affirmé que "la violence et les brutalités doivent cesser immédiatement" en Syrie. "Les Etats-Unis condamnent fermement l'usage effroyable de la violence par le gouvernement syrien", a indiqué le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney. Des hélicoptères ont tiré sur la foule Un onzième est mort dans un village avoisinant, ont-ils précisé.

En raison des restrictions imposées par le régime, les journalistes ne peuvent circuler librement et les informations sont difficiles à confirmer de source indépendante. Mutinerie des policiers ? Syrie : la blogueuse lesbienne était un hétéro américain. Ban Ki-moon demande au régime d'Assad "d'arrêter de tuer" La blogueuse syrienne "enlevée" à Damas était en fait un Américain. Dans un message d'excuse posté depuis Istanbul et intitulé "Excuse aux lecteurs", Tom MacMaster écrit qu'il ne s'attendait pas à susciter une telle attention. Mais, précise-t-il, si la blogueuse n'existe pas réellement, "les faits relatés sur le blog sont vrais et pas trompeurs sur la situation sur le terrain" (en Syrie). Selon le Guardian, des blogueurs avaient ces derniers jours découvert des éléments menant à Tom MacMaster et sa femme Britta Froelicher.

MacMaster, 40 ans, suit un master à l'université d'Edimbourg. Selon le quotidien britannique, il est un militant des causes arabes, tandis que sa femme prépare dans la même université un doctorat sur le développement économique syrien. Le blog attribué à la jeune Amina Abdallah contenait d'ailleurs des photos prises par Britta Froelicher et postées sur son site d'échanges de photos. "Je ne crois pas avoir fait de mal à quiconque (...) J'ai créé une voix pour des problèmes qui me préoccupe fortement", écrit encore MacMaster. La blogueuse syrienne "enlevée" était... un étudiant américain - Monde. Un étudiant américain installé en Ecosse a révélé dimanche qu'il était l'auteur du blog présenté comme celui d'une jeune Syrienne lesbienne, Amina Abdallah, devenue célèbre grâce à ses prises de positions en faveur de la démocratie, rapporte lundi 13 juin le Guardian. Dans un message d'excuse posté depuis Istanbul et intitulé "Excuse aux lecteurs", Tom MacMaster écrit qu'il ne s'attendait pas à susciter une telle attention.

Mais, précise-t-il, si la blogueuse n'existe pas réellement, "les faits relatés sur le blog sont vrais et pas trompeurs sur la situation sur le terrain" (en Syrie). Selon le Guardian, des blogueurs avaient ces derniers jours découvert des éléments menant à Tom MacMaster et sa femme Britta Froelicher. "J'ai créé une voix" MacMaster, 40 ans, suit un master à l'université d'Edimbourg.

"Je ne crois pas avoir fait de mal à quiconque (...) SYRIE • Mauvais canular sur la Toile. L'ambassadeur US défie le régime lors des manifestations à Hama. L'ambassadeur Robert Ford a rencontré de nombreux manifestants à Hama, cité assiégée par l'armée à 210 km au nord de Damas, a indiqué Victoria Nuland, la porte-parole de la diplomatie américaine. Selon Abdel Karim Rihaoui, de la Ligue syrienne des droits de l'Homme, "plus de 450 000 personnes ont manifesté" dans cette ville, sans "aucune présence des forces de sécurité".

"L'ambassadeur Ford voulait voir de ses propres yeux ce qui se passe sur le terrain. Le fait que les médias internationaux ne puissent pas couvrir librement (les événements) rend cela encore plus important", a affirmé l'attaché de presse de l'ambassade américaine à Damas. "Sa visite à Hama montre que les Etats-Unis sont engagés à soutenir le droit du peuple syrien à se rassembler et à s'exprimer librement à travers des manifestations pacifiques", a-t-il dit.

Washington avait annoncé que Robert Ford - rentré vendredi après-midi à Damas - était parti jeudi dans cette ville afin d'"établir le contact" avec l'opposition. Plusieurs pays européens pour un changement de régime. "C'est au peuple syrien d'en décider, mais je pense que le président Assad devrait faire des réformes ou se retirer du pouvoir", a déclaré M. Hague en marge d'une réunion à Bruxelles avec ses homologues européens.

"Il y aura certainement un moment pour de nouvelles sanctions", a-t-il ajouté, rappelant que l'UE avait déjà mis en place toute une série de mesures restrictives à l'encontre du régime syrien. "Ce n'est pas une question de personnes, c'est une question de régime. Le régime doit céder la place à un nouveau régime, c'est assez évident", a estimé de son côté le chef de la diplomatie suédoise, Carl Bildt. "Le régime est arrivé au bout. "De Bruxelles, on ne peut pas décider de choses concrètes pour faire changer le régime du président Assad, mais la Ligue arabe pourrait le faire", a estimé pour sa part le ministre luxembourgeois, Jean Asselborn. Selon William Hague, "il faut travailler étroitement avec la Turquie" sur le dossier syrien. L'armée tire sur les manifestants, 136 civils tués. Le président de l'Organisation nationale des droits de l'Homme, Ammar Qourabi, a annoncé également que 19 personnes avaient été tuées à Deir Ezzor (est), six à Harak (sud) et une à Boukamal (est).

Rami Abdel Rahmane, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a aussi fait état de deux morts deux à Sourane, près de Hama, ce qui porte le bilan total à 136 morts. "C'est l'un des jours les plus sanglants" depuis le début de la révolte le 15 mars, a-t-il déclaré. Pour le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, "une telle action contre des civils qui ont manifesté en masse et pacifiquement pendant plusieurs semaines n'a aucune justification" et ces attaques sont "d'autant plus choquantes qu'elles ont lieu à la veille" du ramadan. Son homologue allemand, Guido Westerwelle, a demandé au président Assad "de mettre immédiatement fin aux violences contre les manifestants pacifistes", le menaçant de nouvelles sanctions européennes.

Barack Obama se dit "horrifié" L'ONU s'apprête à réagir face à la répression. Bachar al-Assad n'a plus d'avenir politique selon Berlin. Mobilisation massive, 16 morts dans des manifestations. Syrie : les réfugiés palestiniens fragilisés par le printemps arabe. Barack Obama exige la démission du président Assad. B. al-Assad affirme que les opérations ont cessé, l'ONU se réunit. La communauté internationale demande le départ du Président. B. Obama exhorte le Conseil de sécurité à condamner la Syrie.

L'ambassadeur des Etats-Unis quitte la Syrie pour des raisons de sécurité. SYRIE • L'ambassadeur américain quitte Damas. Les États-Unis dénoncent: l'Iran fournirait des armes au régime syrien. "La grande peur des Américains, c'est que Bachar al-Assad tombe" Sanctions européennes, crispations entre Russie, Chine et Etats-Unis. Barack Obama estime que Bachar Al-Assad ne peut plus s'en sortir. B. Obama prudent face aux appels à l'action militaire contre la Syrie et l'Iran. Des milliers d'opposants syriens manifestent devant la Maison Blanche. Les USA aident à coordonner l'arrivée d'armes pour les rebelles syriens. SYRIE • Les opposants abandonnés par Obama. H. Clinton et S. Lavrov d'accord pour "travailler ensemble" sur la Syrie.

Les Etats-Unis accélèrent le déploiement d'un porte-avions au Moyen-Orient. Etats-Unis: une aide de 25 millions de dollars aux rebelles syriens. H. Clinton sur la Syrie: "accélérer la fin du régime Assad" SYRIE • Washington ne doit pas intervenir. VU DE RUSSIE • Si Romney gagne, les relations avec Moscou gèleront. Manifestation monstre à Hama, 8 civils tués. Les opposants appellent à un "Vendredi du défi"