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Libye

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Libye. Le siège d'une télévision saccagé à Tripoli. "Un local qui abritait la télévision Al-Jamahiriya 2 et la radio Al-Shababia a été saccagé", a indiqué à l'AFP un témoin sous couvert de l'anonymat.

le siège d'une télévision saccagé à Tripoli

La diffusion de la chaîne de télévision, suspendue dimanche soir, a repris lundi. Al-Jamahariya 2, deuxième chaîne publique, et la radio Al-Shababia, avaient été lancées par un fils du dirigeant libyen Mouammar, Seïf Al-Islam en 2008, avant d'être nationalisées par la suite. Par ailleurs, selon plusieurs témoignages recueillis par l'AFP, des bâtiments publics ont été incendiés dans la capitale dimanche soir, notamment des commissariats de police et des locaux de comités révolutionnaires, dans plusieurs quartiers, y compris près de la place Verte au centre ville où des affrontements violents ont eu lieu dans la soirée entre des pro et anti-régime.

Ce bâtiment est situé non loin du centre ville, à l'entrée du quartier résidentiel de Hay Al-Andalous. Les manifestations ont gagné la capitale dimanche. Internet coupé dans toute la Libye pour la 2e fois en deux semaines. Le trafic internet a "brutalement cessé" entre 16H30 GMT et 17H00 GMT jeudi, a précisé la société basée aux Etats-Unis.

Internet coupé dans toute la Libye pour la 2e fois en deux semaines

"Cette interruption fait suite à plusieurs semaines de coupures périodiques et de baisse du volume du trafic probablement liées aux événements politiques et sociaux en cours dans le pays", a expliqué Arbor Networks. Une autre société spécialisée, Renesys, a indiqué pour sa part que la coupure avait commencé à 16H35 GMT jeudi: "Tous les sites gouvernementaux hébergés en Libye que nous avons testés étaient inacessibles". Le géant américain Google indiquait de son côté que plusieurs de ses services, comme son moteur de recherche ou sa messagerie électronique Gmail, étaient inaccessibles en Libye depuis jeudi.

Le trafic internet avait été complètement interrompu une première fois le 18 février. Internet coupé dans toute la Libye pour la 2e fois en deux semaines. Trois journalistes de la BBC "arrêtés et battus" en Libye. Libye : Mohammed Al Nabbous, le blogueur de Benghazi, est mort. Mohammed Al Nabbous, le blogueur de Benghazi avec qui StreetPress était en contact a succombé à ses blessures ce samedi après-midi vers 13 heures, rapportent les modérateurs du blog Libya Alhura.

Libye : Mohammed Al Nabbous, le blogueur de Benghazi, est mort

C’est sa femme qui leur a appris la nouvelle dans un message audio : celui qui se faisait appeler « Mo », aurait été victime d’un tir de sniper. Mohammed Nabbous était parti ce matin – malgré les bombardements et les fusillades – avec sa caméra filmer les attaques de l’armée libyenne pour diffuser des vidéos en direct sur Libya Alhurra. Trois journalistes occidentaux arrêtés par l'armée. Les journalistes de l'AFP Dave Clark (Britannique) et Roberto Schmidt (double nationalité colombienne et allemande), et le correspondant de Getty Joe Raedle (Américain), n'avaient plus donné de leurs nouvelles depuis vendredi soir.

trois journalistes occidentaux arrêtés par l'armée

Ce chauffeur libyen, Mohammed Hamed, revenu dimanche à Tobrouk et dont le témoignage a été recueilli par l'AFP, a expliqué avoir pris les trois hommes à son bord le 19 mars au matin à Tobrouk et les avoir accompagnés sur la route menant à Ajdabiya, un bastion de la rébellion assiégé par l'armée libyenne plus à l'ouest. A quelques dizaines de kilomètres d'Ajdabiya, ils ont croisé une colonne de jeeps et véhicules de transport militaires.

Ils ont fait demi-tour mais ont été pris en chasse par les militaires qui les ont rattrapés et contraints à s'arrêter. Quatre soldats les ont fait descendre de voiture sous la menace de leurs armes. Les trois journalistes libérés. Ces trois journalistes, Dave Clark, Roberto Schmidt, tous deux de l'AFP, et Joe Raedle, de l'agence Getty Images, sont arrivés à l'hôtel Rixos, dans le centre de la capitale libyenne, où ils ont été accueillis par l'un de leurs collègues.

les trois journalistes libérés

Leur libération imminente avait été annoncée quelques heures plus tôt par un porte-parole du régime libyen Moussa Ibrahim. "Le leader de la révolution (libyenne Mouammar Kadhafi) a reçu un appel de la part du Pdg de l'Agence France-Presse Emmanuel Hoog, et le leader a demandé (...) à l'Etat et au gouvernement libyen de libérer ces journalistes", avait déclaré M.

Ibrahim. Mon séjour dans les prisons de Tripoli. 4 journalistes portés disparus dans l'est du pays. À Misrata, les combats font rage. Les journalistes se jettent au sol et l'officier, Walid, 29 ans, est mis d'urgence dans une voiture en direction de l'hôpital de Zliten, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Misrata.

à Misrata, les combats font rage

La blessure est légère et ses jours ne sont pas en danger. "Regardez comment ils (les rebelles) prennent les journalistes pour cibles", lance un officier avant de demander aux journalistes de reculer. Les forces fidèles au colonel Kadhafi, postées en petits groupes devant les bâtiments de l'avenue de Tripoli, ripostent. Des tirs de mitraillette retentissent des deux côtés entrecoupées par trois explosions. Cantonnés dans un hôtel à Tripoli, certains depuis plus d'un mois, une cinquantaine de correspondants de la presse internationale font le plein d'adrénaline. Habitués aux excursions monotones servant la propagande du régime, la plupart des reporters n'ont pas pensé à prendre leurs gilets pare-balles. "Maintenant nous sommes en sécurité. Deux photojournalistes tués à Misrata, deux autres blessés.

Reporters sans frontières est choquée et attristée par la nouvelle du décès de deux photojournalistes le 20 avril 2011 à Misrata, dans l’ouest de la Libye, victimes d’un tir de mortier, le Britannique Tim Hetherington travaillant pour Vanity Fair et l’Américain Chris Hondros de Getty images.

Deux photojournalistes tués à Misrata, deux autres blessés

Deux autres photographes freelance, un Américain et un Britannique, ont également été blessés. Les quatre journalistes se trouvaient sur Tripoli Street, la principale artère de Misrata, assiégée par les troupes du colonel Mouammar Kadhafi, où se déroule actuellement le plus fort des combats. Moi, photographe de guerre à Misrata. Il est difficile de travailler à Misrata, même pour un photographe aguerri.

Moi, photographe de guerre à Misrata

La rue de Tripoli, au centre-ville, est l’endroit le plus dangereux. Cette ancienne rue commerçante où les gens venaient faire leurs achats est à présent une zone de mort. Le journaliste Tim Hetherington tué à Misrata. L'information du décès de Tim Hetherington a été confirmée par Vanity Fair.

le journaliste Tim Hetherington tué à Misrata

Journaliste d'origine britannique, Tim Hetherington, 41 ans, avait couvert de nombreux conflits au cours des dix dernières années. Il avait remporté le World Press Photo Award en 2007 pour ses photos des soldats américains en Afghanistan. Ce travail avait servi de base au documentaire Restrepo, qui avait été nommé aux Oscars. Le journaliste grièvement blessé est l'Américain Chris Hondros, 41 ans, de l'agence photographique Getty. L'identité des deux reporters plus légèrement blessés devait aussi être communiquée ultérieurement. Les quatre journalistes se trouvaient en groupe sur Tripoli Street, la principale artère de Misrata, assiégée depuis près de deux mois par les troupes du colonel Mouammar Kadhafi.

Un blogueur français grièvement blessé par balles à Misrata. Capture du blog En route tenu par Baptiste et ses amis.

Un blogueur français grièvement blessé par balles à Misrata

Baptiste, un jeune Français parti en Libye par solidarité avec l’insurrection contre Kadhafi, a été grièvement blessé dimanche par balle à Misrata, la ville de la côte libyenne où se déroulent les combats les plus acharnés. Un goût de Tarnac chez les blogueurs français en Libye. Capture du blog En route tenu par Baptiste et ses amis. Quand l’épopée des blogueurs français en Libye a tourné tragique, que l’un d’eux, Baptiste, a été blessé par balle à la nuque, ils ont rédigé un communiqué sans affect. Comme si le sort de leur ami – menacé de tétraplégie – était un dommage collatéral dans une aventure qu’ils ne pouvaient regretter tant elle était importante : « [Baptiste] a connu et nous connaissons avec lui ce que vivent les gens de cette ville depuis deux mois, quand ils se déplacent dans la rue […].

Soutenir le peuple veut aussi dire assumer les risques qui sont les siens. » « On ne sait pas comment cette guerre sera perçue dans dix ans » Twitter aide l'OTAN à cibler les forces du colonel Kadhafi. La télévision visée car elle servait à lancer des appels à la haine. "L'élément clé dans la décision de frapper cette cible, c'est que la télévision était utilisée comme moyen pour provoquer des actes de violences", a affirmé le porte-parole de l'opération "Unified Protector", le colonel canadien Roland Lavoie, lors d'un point de presse retransmis par vidéo-conférence depuis le quartier général de l'Otan à Naples (sud de l'Italie). L'Otan a mené samedi aux petites heures une série de "frappes de précision" contre trois émetteurs de la télévision libyenne afin de "réduire le colonel Kadhafi au silence".

Il s'agissait d'antennes satellitaires d'une télévision contrôlée par le régime de Mouammar Kadhafi. Tripoli : les reporters étrangers "otages" ont quitté l'hôtel Rixos. Quatre journalistes italiens enlevés en Libye. Les quatre journalistes voyageaient en voiture de Zawiyah, à 40 km de la capitale libyenne, vers Tripoli quand un groupe de combattants loyaux à Mouammar Kadhafi a arrêté leur véhicule et a tué leur chauffeur, selon Bruno Tucci, cité par l'agence Ansa. Les quatre Italiens auraient alors été transférés dans une maison où l'un d'entre-eux, journaliste du journal catholique Avvenire, a été autorisé à appeler sa rédaction pour dire qu'ils se portaient bien et raconter ce qui s'était produit, a ajouté Bruno Tucci. Sur les quatre journalistes, deux sont des envoyés du principal quotidien italien, le Corriere della Sera, un écrit pour La Stampa, le journal du groupe Fiat, et le dernier est correspondant d'Avvenire, selon la même source.

Libération de 4 journalistes italiens. Deux de ces journalistes travaillent pour le Corriere della Sera, un autre pour La Stampa et le quatrième pour Avvenire, le journal de l'épiscopat italien. Ils avaient été attaqués mercredi matin sur la route côtière par des hommes armés qui avaient tué leur chauffeur. Ils avaient ensuite été remis à un autre groupe et conduits dans la confusion des combats jusqu'au QG de Mouammar Kadhafi, la caserne Bab al Aziziah à Tripoli. Les quatre journalistes italiens libérés. Un fils Kadhafi bisexuel : le New York Times s'autocensure. Dans les rapports ambigus entre l’Occident et Kadhafi, voici un étrange épisode : le gouvernement américain a demandé en novembre au New York Times d’expurger des câbles diplomatiques de Wikileaks en sa possession toute référence à la bisexualité de Saadi, le fils du colonel libyen. Et le grand quotidien new-yorkais a accepté.

Un autre prédateur est tombé. Libye : Les hackers mercenaires de Kadhafi et le Big brother libyen. Les deux journalistes britanniques détenus à Tripoli par une milice de Misrata doivent être remis aux autorités libyennes compétentes. Flicage du Web libyen : comment Takieddine a géré les intérêts français. Les deux journalistes britanniques ont été libérés.

Adoption d’une loi liberticide par le Conseil national de transition. Lire en arabe (بالعربية) Reporters sans frontières est soulagée par l’arrêt de la Cour suprême libyenne qui a jugé, le 14 juin 2012, “inconstitutionnelle” la loi numéro 37, adoptée par le Conseil National de transition (CNT) le 2 mai dernier. Les “sages” libyens avaient été sollicités après qu’une association libyenne des droits de l’Homme avait fait appel de cette adoption scandaleuse. Deux cameramen enlevés à Bani Walid. Lire en arabe / بالعربية Reporters sans frontières est soulagée d’apprendre la libération, ce 16 juillet 2012 des deux journalistes de la chaîne Tobacts TV arrêtés à Bani Walid le 7 juillet dernier. Refus de visa, interdiction de filmer et arrestations arbitraires, dangers sur la situation de la liberté de l’information en Libye.

Lire en arabe (بالعربية) Reporters sans frontières exprime sa vive inquiétude quant à la dégradation de la situation de la liberté de l’information en Libye depuis l’élection du Congrès national libyen, le 7 juillet 2012. Un certain nombre de journalistes ont signalé à l’organisation des difficultés pour obtenir des visas, notamment après l’attaque du consulat des Etats-Unis à Benghazi, le 11 septembre dernier.

Libye : Les services Blackberry à nouveau disponibles. Made in Libya: Le blogueur Ahmed Ben Wafaa. Ahmed Ben Wafaa est un professeur de sciences qui a commencé à bloguer en 2000, afin de s'exprimer sur l'état des choses dans son pays et à travers son blog “Made in Libya” [en arabe] il avait réussi à devenir une source d'information au cours de la révolution libyenne. Sur son blog, Ahmed se présente, comme suit : اسمي أحمد علي بن وفاء ، ليبي ، ولدت بقرية “أبوروية” في مدينة مصراته سنة 1981، أحمل شهادة بكالوريوس من كلية العلوم (قسم علوم الحياة).

Menace.