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France

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Journée planétaire des « indignés » : les images de Paris. Indignés de tous pays, (ré)unissez-vous !

Journée planétaire des « indignés » : les images de Paris

Voilà l’appel qui était lancé samedi par le mouvement du 15 octobre. Pourquoi la France ne s’indigne-t-elle pas ? Pourquoi le mouvement des « Indignés » ne prend pas en France. Les « Indignés », qui tentent d’occuper La Défense à Paris depuis vendredi, peinent à rassembler en France.

Pourquoi le mouvement des « Indignés » ne prend pas en France

Cinq raisons à cette faible mobilisation. Le 15 octobre, ils n’étaient que 500 à défiler dans les rues de la capitale contre 500 000 à Madrid et quelques dizaines de milliers à Rome. Plusieurs raisons expliquent la faible mobilisation française. A La Défense : « Les Français ne sont pas indignés, ils sont résignés » Vendredi, les « Indignés » ont été délogés par les forces de l’ordre, qui ont démonté leurs tentes.

A La Défense : « Les Français ne sont pas indignés, ils sont résignés »

Ce samedi, une centaine d’entre eux sont revenus devant la Grande Arche de la Défense, toujours déterminés à occuper le quartier des affaires. Le rendez-vous avait été fixé à 14 heures. Sarkozy ou les « Indignés », qui sont les héritiers de la Résistance ? Les Indignés, en Corrèze aussi. Lassés par des politiques déconnectés de leur vie et par une pauvreté croissante, des citoyens révoltés se réunissent pour trouver le moyen de « vivre heureux ».

Les Indignés, en Corrèze aussi

(De Corrèze) Ils sont vingt, assis en rond dans le salon de Corinne, une grande pièce éclairée par des guirlandes lumineuses et réchauffée par des dessins d’enfants. Sur les murs ont été punaisés, en prévision de la réunion, un « bout d’espérance » signé Hundertwasser, des slogans et un ordre du jour, encore vierge lorsqu’on arrive enfin. Puy d’Arnac, à quelques 5 948 kilomètres de (Occupy) Wall Street et à un peu moins de 500 kilomètres de (Occupons) La Défense. Pour arriver, on traverse en voiture de minuscules villages corréziens, on grimpe une pente impraticable l’hiver tant elle est raide, on se dit que cette campagne là est belle.

Il est 19h30. . « Vous voulez boire quelque chose ? On veut bien. . « La misère est plus cachée qu’en ville » Corinne se lève. . « Ce ne sont plus les “Indignés” mais les “Indisciplinés”. » Un militant écologiste interné de force en psychiatrie - Politique de la peur. Jean-Pascal [1], militant écologiste, ne s’attendait certainement pas à se retrouver en hôpital psychiatrique pour avoir mené une action non-violente.

Un militant écologiste interné de force en psychiatrie - Politique de la peur

Tout commence, rappelle la Ligue des droits de l’homme en Languedoc-Roussillon, lorsque Jean-Pascal apprend que le maire de la commune de Loupian (Hérault) demande le déclassement de l’unique zone Natura 2000 du village. Pour protester contre la fin annoncée d’une zone protégée, le militant s’enchaîne le 26 mars à un puits, dans les locaux de l’hôtel de ville. La gendarmerie intervient, et là, la machine administrative s’emballe. À l’appel du parquet, un médecin des pompiers soutenu par le maire décide de l’hospitalisation psychiatrique d’office. Résultat, Jean-Pascal se trouve à l’isolement à l’hôpital de la Colombière à Montpellier, depuis plus d’une semaine. En cause, la loi du 5 juillet 2011 relative « aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge ». En Europe, un 1er mai marqué du sceau de l'austérité.

Les Espagnols ont défilé dans 80 villes dans un pays marqué par la crise, des coupes budgétaires sans précédent et une réforme du travail introduite par le gouvernement conservateur pour tenter de réduire un taux de chômage record.

En Europe, un 1er mai marqué du sceau de l'austérité

Derrière une grande banderole où l'on pouvait lire "Travail, dignité, droits. Ils veulent tout détruire", des dizaines de milliers de personnes ont parcouru le centre de Madrid en agitant des milliers de petits drapeaux rouges. Malgré la réforme, l'Espagne a pulvérisé vendredi un nouveau record de chômage dans les pays industrialisés, avec un actif sur quatre (24,4%) sans emploi. Grèce: défilé à cinq jours des législatives. France: Manuel Valls interdira les manifestations anti-américaines. Paris: des milliers de personnes manifestent contre l'Europe de l'austérité.

Au cri de "Résistance", le cortège s'est ébranlé peu après 14H00 de la place de la Nation, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Paris: des milliers de personnes manifestent contre l'Europe de l'austérité

Il devait rallier la place d'Italie sur l'autre rive de la Seine, dans l'est parisien. Selon le Front de gauche (FG), il y avait "plus de 50 000" manifestants au départ. Aucun chiffre de source policière n'était disponible dans l'immédiat. "Ce jour est le jour où le peuple français entre en mouvement contre la politique d'austérité", a lancé Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, principale composante du FG avec le PCF, insistant sur la présence à ses côtés d'élus européens de la gauche radicale, une espagnole et une portugaise. Avec lui en tête du cortège se trouvaient Pierre Laurent, numéro un du PCF, Philippe Poutou et Olivier Besancenot, ex-candidats du NPA à l'Elysée, Annick Coupé du syndicat Solidaires ou encore des représentants d'Attac.

Jean-Luc Mélenchon a réfuté qu'il s'agisse d'un rassemblement d'opposition au gouvernement. Manif anti-traité : « Une révolution peut se passer dans la gentillesse » Dans la manifestation contre l’austérité ce dimanche à Paris, impossible de rater les drapeaux PCF et Front de gauche.

Manif anti-traité : « Une révolution peut se passer dans la gentillesse »

Ils balaient la fumée des merguez dès la place de la Nation, scandent le cortège un peu partout, débordent sur les trottoirs jusqu’aux terrasses des cafés. Ils se déclinent en autocollants sur les poitrines, les vestes en jean, les sacs à dos. Parfois aussi ils s’associent. Aux badges CGT ou FSU. Doubles casquettes, militants expérimentés, ils sont venus marquer leur opposition au traité européen comme on se balade un dimanche en famille. Peu de manifestants ne portent pas d’autocollants. David, Martial et Evan ont 23 ans. . « Il faut être plus radical. Dans la manifestation contre le traité budgétaire européen (Sébastien Leban/Rue89)