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En Europe, un 1er mai marqué du sceau de l'austérité

En Europe, un 1er mai marqué du sceau de l'austérité
Les Espagnols ont défilé dans 80 villes dans un pays marqué par la crise, des coupes budgétaires sans précédent et une réforme du travail introduite par le gouvernement conservateur pour tenter de réduire un taux de chômage record. Derrière une grande banderole où l'on pouvait lire "Travail, dignité, droits. Ils veulent tout détruire", des dizaines de milliers de personnes ont parcouru le centre de Madrid en agitant des milliers de petits drapeaux rouges. Malgré la réforme, l'Espagne a pulvérisé vendredi un nouveau record de chômage dans les pays industrialisés, avec un actif sur quatre (24,4%) sans emploi. Grèce: défilé à cinq jours des législatives En Grèce, frappée par une politique de rigueur encore plus sévère, des milliers de personnes ont participé aux manifestations à Athènes et dans d'autres villes. Les rues de France prises d'assaut Quant au cortège syndical réuni à l'appel des syndicats, il a rassemblé 48 000 personnes, selon la police, soit quatre fois plus qu'en 2011.

http://www.rtbf.be/info/monde/detail_en-europe-un-1er-mai-place-sous-le-signe-de-l-austerite?id=7757601

Une crise et pas de feux d'artifice Alors que l’Union célèbre ce 9 mai sa fête, l’intégration européenne bat de l’aile : la crise de l’euro, les soubresauts de l’élargissement et la crise financière sont passés par là. Selon un politologue belge, on ne peut pas faire machine arrière sur le vaisseau Europe, seules des corrections de cap sont possibles. presseurop.eu 9 mai 2012 | Partager : Etats-Unis: Lancement d’Indignación, journal en espagnol d’Occupy Wall Street [liens en espagnol et en anglais] Indig-Nación, groupe appartenant au mouvement Occupy Wall Street (OWS), souhaite établir des liens avec la communauté latino des Etats-Unis et le monde hispanique, à l'aide d'un site d'information et d'un journal en espagnol portant le nom du groupe. Cette vidéo présente le mouvement Indig-Nación: Comme l'explique Mariné Pérez, traductrice de l'édition espagnole du journal Occupy Wall Street, dans une interview accordée à Global Voices, l'idée d'un journal en espagnol présentant des articles originaux a été accueillie avec beaucoup d'enthousiasme au cours de la première Assemblée Générale de OWS. Après plusieurs mois de préparation, la première édition du journal a enfin été distribuée. Le mouvement espère que cette première édition favorisera la participation à la grève générale du 1er mai [en]. Global Voices (GV): Comment vous êtes-vous impliquée dans le mouvement Occupy Wall Street?

Europe : Une vieille rengaine sur l’immigration Les élections présidentielles françaises ont pris fin mais le fait que le président sortant, Nicolas Sarkozy a choisi de faire de l'immigration le thème central de sa campagne continue de faire parler sur la toile. De nombreux internautes se demandaient si ce choix délibéré de faire un appel du pied à l'extrême droite de son électorat a aidé à rendre sa défaite moins cuisante ou au contraire a été l'une des causes des défections de ses électeurs. A en juger par la tendance politique actuelle en Europe [en], blâmer l'immigration comme étant la cause de la crise économique est un concept porteur qui a donné un poids non-négligeable aux partis d'extrême droite sur tout le continent. Réfugiés Africains par Vito Manzari on Flickr (CC BY 2.0) Si cette rhétorique semble familière, c'est parce qu'elle revient de manière cyclique depuis des siècles sur le vieux continent avec chaque crise. La crise n'est pas la seule raison

Suicide au centre d’Athènes : « La Grèce a son Bouazizi » Rassemblement, le 4 avril 2012, place Syntagma à Athènes après le décès d’un retraité (John Kolesidis/Reuters) La Grèce est sous le choc depuis mercredi matin, après le suicide de Dimitris Christoulas, 77 ans, qui s’est tiré une balle dans la tête vers 9 heures, devant les passants, sur la place Syntagma à Athènes, face au Parlement. Dimitris Christoulas serait un retraité qui aurait vendu sa pharmacie en 1994. Avant de se tuer, il aurait crié qu’il « ne voulait pas laisser des dettes à ses enfants ».

L'Europe au bord du suicide En s'obstinant à imposer toujours plus d'austérité à des pays en difficulté comme l'Espagne, les dirigeants européens mènent le continent à sa perte, affirme le Prix Nobel d'économie Paul Krugman. Le 14 avril, The New York Times s'est fait l'écho d'un phénomène qui se développe en Europe : le suicide lié à la crise économique, les gens se donnant la mort par désespoir, après avoir perdu leur emploi ou vu leur entreprise faire faillite. L'article était bouleversant. Mais je suis sûr que je n'ai pas été le seul lecteur, notamment parmi les économistes, à me dire que le problème n'était peut-être pas tant les individus que l'apparente détermination des dirigeants européens à pousser l'ensemble du continent au suicide. Prenons le cas de l'Espagne, qui est aujourd'hui l'épicentre de la crise. Elle n'est pas en récession, mais en pleine dépression, avec un taux de chômage de 23,6% - chiffre comparable à celui des Etats-Unis pendant la crise de 1929 - et de plus de 50% chez les jeunes.

Tony Gatlif, cinéaste insurgé, refait le monde sur Rue89 Invité de Rue89 ce mercredi pour commenter l’actualité, le réalisateur évoque son engagement, la présidentielle et les « Indignés », objet de son dernier film. Tony Gatlif à la rédaction de Rue89 (Audrey Cerdan/Rue89) Tony Gatlif ressemble étrangement à ses films : la même musicalité, un côté voyou et sorte d’élégance née du désordre. Le cinéaste de 64 ans parle beaucoup, vite, et avec fougue. Il fait aussi attention à ce qu’il dit : « Un proverbe tsigane dit : “Fais attention à la langue.

Global Voices en Français · L’Europe en crise Emoticon ‘Sad Euro walrus’ Ce que nous faisons : les blogueurs de Global Voices se font l'écho des citoyens qui s'expriment sur les médias sociaux et les blogs de leur pays, en traduisant leurs contributions et en les publiant sur 30 sites Global Voices en langues différentes. Ce dossier souhaite traiter la crise en Europe à travers les voix des citoyens ordinaires qui subissent actuellement les conséquences politiques et économiques de la dette souveraine des pays européens et des mesures d'austérité. Il y est question de la Grèce, de l'Irlande, du Portugal, et d'autres pays européens frappés par la crise bancaire ou la crise de l'Euro.

Pascal Boniface: "2012, ce sera l'année de la démocratie partout" Pascal Claude (P.C.): 2012 sera synonyme d'élections aux Etats-Unis, en France et en Russie, essentiellement. Avant de nous arrêter dans ces pays, une première question plus générale. Est-ce que, globalement, c’est la crise économique qui va piloter, dicter le déroulement des campagnes pour ces élections ? Pascal Boniface (P.B.): Bien sûr, les aspects économiques et sociaux ont toujours été déterminants dans le choix des dirigeants, et ce n’est pas nouveau. Cela a toujours été sauf, bien sûr, en période de guerre ou de crise très profonde.

Les syndicats inquiets de projets de la Commission sur le droit de grève Dans un effort pour clarifier la jurisprudence communautaire, marquée par plusieurs arrêts significatifs ces dernières années, la Commission a proposé mercredi un très court texte de règlement, qui définit les grands principes de l'articulation entre le droit de grève et les libertés économiques. Le règlement prévoit que les libertés garanties par les traités européens ne peuvent pas porter atteinte au droit de grève et, inversement, que celui-ci doit respecter les libertés économiques. Une clause définit les voies judiciaires et extra-judiciaires qui peuvent être utilisées par les partenaires sociaux pour faire respecter les droits.

Les banques et les agences de notation sont les dictateurs de l'Occident Ecrivant depuis cette région [le Moyen-Orient] qui produit plus de clichés au centimètre carré que n'importe quelle autre, je devrais peut-être y réfléchir à deux fois avant de déclarer que je n'ai jamais lu autant de foutaises, autant de débilités absolues que ce que j'ai pu voir au sujet de la crise financière mondiale. Et puis non, je ne m'abstiendrai pas. J'ai le sentiment que le journalisme censé traiter de l'effondrement du capitalisme a atteint de nouveaux tréfonds que même le Moyen-Orient ne peut surpasser en termes de soumission sans frein à ces institutions et à ces "spécialistes" de Harvard qui ont justement contribué à déclencher tout ce désastre criminel. Commençons par le "printemps arabe" – en soi une distorsion verbale grotesque du formidable éveil arabo-musulman qui ébranle le Moyen-Orient – et les parallèles minables avec les mouvements de contestation sociale dans les capitales occidentales.

Un an après les Indignés n'ont pas disparu, ils ont changé de tactique Au cœur de Madrid, sur la place Puerta Del Sol qui avait vu naître le mouvement des Indignés le 15 mai 2011, des mineurs venus de tout le pays ont établi leur campement. En lutte depuis plusieurs mois contre la réduction des subventions gouvernementales aux mines du nord du pays, les mineurs avaient entamé une marche de 400 kilomètres. Les premiers sont arrivés dans la capitale espagnole dans la nuit du mardi 10 juillet, sous les vivats de la population madrilène. "Occupy", c'est le mot de l'année En octobre dernier, je suis parti de San Francisco en survolant les ports de la côte Ouest paralysés par Occupy Oakland avant d'arriver en Allemagne dans des bouchons provoqués par Occupy Berlin. Aujourd'hui, force est de constater que le mouvement Occupy n'a pas seulement transformé l'espace public, il a également modifié le discours public. Occupy. Il est pratiquement impossible désormais d'entendre ce mot sans penser aux militants installés dans la rue.

Slovaquie: quand un scandaleux gorille fait le lit du populisme Un appartement de Bratislava truffé de micros. Des rencontres secrètes entre un homme d’affaires, le ministre de l’Économie et la séduisante ex-directrice du Fonds du patrimoine national. Des téléphones placés sous écoute... Baptisé "Gorila", le dossier qui secoue actuellement la Slovaquie présente un scénario digne des meilleurs polars. Et pourrait faire tomber la plupart des élus du pays. La personnalité de l'année selon Time : « The Protester » Hé hé, non, la personnalité de l’année, selon le vénérable magazine américain Time, n’est ni le couple « Merkozy » en sauveur héroïque de l’Union européenne, ni le président dilettante Barack Obama fraîchement converti en républicain façon Bayrou, ni Kate Middleton épouse du prince Williams (pourtant officiellement sur les rangs), mais ... « the Protester » ! Je laisse le terme en anglais, parce que devinez comment notre presse du microcosme a traduit l’affaire (généralement ravalée en rubrique « chiens écrasés ») : « le manifestant » ! Pas faux, mais fade. Si encore, ils avaient osé le « protestataire », le « révolté », l’« indigné »... « Ces gens ont déjà changé l’Histoire... » Regardez bien l’illustration de couverture et dites-moi donc si l’olibrius en keffieh ressemble à un des pépères marcheurs de nos périodiques journées de protestation intersyndicale.

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