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D'octobre 2011 au 9 mai 2012

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Grèce: 17 000 manifestants affluent à Athènes contre l'austérité. Au second jour d'une grève générale observée par les deux centrales syndicales, la GSEE et l'Adedy, 15 000 manifestants pro-communistes ont rempli dès jeudi matin la place Syntagma, théâtre de violents incidents mercredi lors du rassemblement de plus de 70.000 personnes. Près de 2 000 fonctionnaires, surtout du personnel hospitalier et des fonctionnaires du ministère de la Santé portant des casquettes oranges, ont également défilé en bas de la place tandis qu'un groupe de quelque 300 manifestants d'extrême gauche se rassemblait tout près du parlement, selon la police.

"Le gouvernement, le Fonds monétaire international et l'Union européenne nuisent à la santé publique", scandaient les manifestants, faisant allusion aux coupes dans le secteur de la santé par les nouvelles mesures d'austérité. Un cortège des milliers d'employés municipaux et d'éboueurs, en grève depuis plusieurs jours, affluait également vers Syntagma. Le parlement est encerclé Belga. Le parlement grec a adopté l'austérité, un manifestant mort. Grâce aux seules voix de la majorité socialiste, le Parlement grec a finalement adopté jeudi soir par articles la nouvelle loi d'austérité contestée par l'opposition et dans la rue par les syndicats, sur fonds de grève générale dans tout le pays. Le Premier ministre Georges Papandréou, a salué ce vote dans une lettre lue par le président du Parlement, et annoncé la radiation du parti de la seule députée socialiste, et ex-ministre du Travail, Louka Katseli, ayant marqué sa différence, en votant tous les articles sauf le 37, celui gelant les conventions collectives sectorielles dans les entreprises.

A la demande de l'opposition, un scrutin nominatif avait été organisé sur une vingtaine des articles de la loi les plus controversés, soit outre l'article 37, ceux prévoyant de nouvelles coupes salariales et le placement en chômage technique d'environ 30.000 personnes dans le secteur public. La justice a ouvert une enquête et nommé un procureur. GRÈCE • Un mort dans les manifestations contre l'austérité. GRÈCE • Le cynisme des élites. Après deux jours de grève générale et de combats de rue, la Grèce semble tous les jours un peu plus près du précipice. Alors que les responsables européens se rassemblent ce dimanche dans une dernière tentative de sauvetage de la monnaie unique, un journaliste grec condamne dans The Guardian les élites de son pays qu’il juge responsables de la situation actuelle. Lacrymos, chômage et bakchichs... La vie dans la Grèce en crise | Rue89 Eco. Une Grecque passe devant des vêtement et objets d’occasion en vente dans la rue, le 4 novembre 2011 (Panagiotis Tzamaros/Reuters) (D’Athènes) Depuis des mois, la population grecque manifeste.

Elle s’organise. Elle s’informe. Elle enchaîne les grève. Depuis des mois, chaque manifestation se termine par un tir massif de gaz lacrymogènes pour disperser la foule. La réponse du gouvernement est claire : « Circulez, il n’y a rien à voir. » De mai à juillet, Syntagma, place de la Constitution à Athènes, a vu déferler une population pacifique, en continu. Des équipes se sont créées pour assurer les besoins de base : nettoyage de la place, gardes d’enfants, aide aux démunis... et communication avec les médias. Le camp de ces « Indignés » a été évacué un matin de juillet, à 4 heures. Des manifestations durement réprimées Chaque vote du Parlement était accompagné, sur la place, d’une foule compacte et en colère : « Voleurs, Voleurs, Voleurs ! « Dehors, la classe politique ! Le chômage, une fatalité. Grèce: grève générale mardi contre la nouvelle cure de rigueur. La dernière grève générale en Grèce remonte au 1er décembre 2011.

Ces nouvelles mesures "sont la chronique d'une mort annoncée (...), l'objectif est de mettre à bas tout le droit du travail et de baisser les salaires de 20 à 30% en plus des coupes déjà opérées", a déclaré le président de la GSEE (secteur privé), Iannis Panagopoulos. Pour sa part, le Premier ministre, Lucas Papademos, enchaîne lundi les rencontres avec les représentants des créanciers du pays et les chefs des partis le soutenant pour tenter de boucler les tractations sur les mesures de rigueur conditionnant le sauvetage financier du pays. Comme il l'a fait la veille, M.

Papademos devait recevoir la troïka UE-BCE-FMI "autour de la mi-journée" puis, "plus tard", les chefs des partis socialiste, Georges Papandréou, conservateur, Antonis Samaras, et d'extrême droite Georges Karatzaféris, ont indiqué ses services. Belga. Grèce: première grève générale de l'année contre un nouveau plan de rigueur. Sous le mot d'ordre, "Ca suffit, on ne peut plus", les sympathisants de la centrale du privé (GSEE, 700.000 adhérents) et de celle du public (Adedy, 350.000) vont se rassembler en fin matinée à Syntagma, la place centrale d'Athènes, théâtre de manifestations massives depuis le début de la crise, il y a deux ans.

Les écoles, les ministères fonctionnaient au ralenti ainsi que les hôpitaux. A Athènes, le métro n'a commencé de fonctionner qu'à 08H00 GMT, et les bus à 07H00 GMT. En raison de la participation des marins à la grève, les bateaux doivent rester à l'ancre pour 24 heures tandis que les chemins de fer, y compris les trains de banlieue, ne vont également pas fonctionner pendant toute la journée de mardi. En revanche, aucune annulation n'est prévue dans le transport aérien, les contrôleurs aériens ne participant pas au mouvement. Grèce: la réunion pour débloquer le plan de renflouement reportée. Ces réunions, prévues autour de 17H00 GMT avec le patron du lobby bancaire mondial IIF, Charles Dallara, puis vers 19H00 GMT avec le socialiste Georges Papandréou, le conservateur Antonis Samaras et le leader d'extrême-droite Georges Karatzaféris, doivaient conclure une journée de grève générale contre le nouveau train de mesures réclamé par l'UE et le FMI pour ne pas lâcher le pays.

Ce report serait a priori lié au fait que les dirigeants des formations politiques n'avaient pas encore reçu le texte du projet d'accord sur ce plan. Plus de 20 000 personnes ont manifesté à Athènes et Salonique pour protester contre cette nouvelle cure, prévoyant notamment une réduction du salaire minimum, des coupes dans les retraites complémentaires et 15 000 suppressions d'emploi dans la fonction publique. "La situation a atteint ses limites. Soit c'est eux qui sautent, soit c'est nous" disait dans le cortège, Yorgos, plombier à Athènes. La zone euro et le FMI s'impatientent "Ca suffit, on n'en peut plus" Grèce: des milliers de manifestants bravent la pluie contre la rigueur. Sous le mot d'ordre "ça suffit, on ne peut plus", les sympathisants de la centrale du privé (GSEE, 700 000 adhérents) et celle du public (Adedy, 350 000) ont manifesté à Syntagma, la place centrale d'Athènes, théâtre de manifestations massives depuis le début de la crise, il y a deux ans.

Le plus grand cortège était celui des sympathisants du syndicat pro-communiste, Front de lutte des travailleurs (Pame). Au total, la police a recensé 20 000 personnes dans les rues des deux principales villes du pays, Athènes et Salonique, dans le nord. Derrière les bannières "non aux licenciements dans la fonction publique", "non à la baisse du salaire minimum" et "non aux réduction des retraites complémentaires", les manifestants ont résumé leurs objections aux nouvelles réformes demandées par les créanciers du pays, zone euro (BCE et FMI).

Mais la population grecque qui a déjà accepté une première cure d'austérité depuis le printemps 2010 réagit. Devant les tergiversations des leaders politiques, M. GRÈCE • Athènes prend sa retraite. Pour éviter le risque d'une sortie de la zone euro, Athènes a consenti à de nouvelles mesures d’austérité juste avant une réunion de l’Eurogroupe.

Une alternative que les politiciens locaux n’ont pas su éviter, regrette To Vima. 9 février 2012 | Partager : Dans les moments dramatiques que nous vivons depuis hier après midi [8 février] et durant toute la nuit, la Grèce n’a pas pu satisfaire, comme espéré, le chantage imposé par ses créanciers. A priori, les partis ont dit "oui à tout" sauf à la baisse des retraites. Sur ce point, les créanciers semblent donner du temps pour rééquilibrer les objectifs, mais dans les faits, l’ultimatum de la troïka a été accepté. La Grèce s’est battue pour les retraites et dans ce chaos, cela à de la valeur. Mais le chaos est là : la récession supplémentaire que vont apporter les nouvelles mesures n’a pas été comptabilisée. GRÈCE • Malgré ses divisions, Athènes espère obtenir une nouvelle aide.

I Kathimerini 9 février 2012 | Partager : Les pressions intenses des créanciers étrangers pour qu'Athènes accepte les conditions exigées pour le versement d'une nouvelle aide n'ont pas suffi pour que les trois partis formant "la précaire coalition gouvernementale" parviennent à s'entendre, rapporte le quotidien. Le ministre des Finances Evangelos Venizelos a admis qu'il restait "des questions devant être résolues". Il espère toutefois que les ministres des Finances de la zone euro, qui se réunissent ce 9 février, accorderont cette aide, sans quoi la Grèce risque un défaut de paiement le 20 mars. Nouvelle grève générale en Grèce contre la rigueur réclamée par l'UE. Comme en juin et en octobre, Athènes est paralysée par les débrayages dans les transports en commun, le déploiement policier et le fonctionnement au ralenti des services publics, alors que des milliers de manifestants commencent à se masser sur la place centrale Syntagma.

Peu après midi, la police dénombrait 7000 personnes qui s'ajoutaient aux 10 000 militants communistes rassemblés plus loin à l'appel du Front syndical Pame. Quelque 2000 ouvriers des chantiers navals et dockers manifestaient aussi au port du Pirée, où la grève bloquait les bateaux à quai. "Les capitalistes doivent payer la crise" proclamait une banderole devant le parlement, dont les abords étaient bouclés par les forces de l'ordre, les affrontements entre police et manifestants étant devenus monnaie courante sur la place, épicentre de la contestation depuis deux ans. Nouveau plan de sauvetage "La Grèce sera sous occupation" "Chantage" des créanciers. Grèce: l'extrême-droite et une ministre socialiste démissionnent. Il s'agit du ministre des Transports Makis Voridis, du ministre-adjoint de la Défense Georges Géorgiou et des secrétaires d’État à l'Agriculture et à la Marine marchande, Astérios Rodoulis et Adonis Géorgiadis.

Ces démissions sont intervenues deux heures après que le chef du parti Georges Karatzaféris eut indiqué qu'il n'allait pas voter le nouveau plan de rigueur imposé par les créanciers, UE et FMI, en échange d'un prêt international de 130 milliards d'euros. "Je ne peux pas voter" ce plan qui "humilie le pays (...), ce n'est pas la bonne solution", a déclaré Georges Karatzaferis lors d'une conférence de presse, au lendemain de l'annonce d'un accord des trois partis gouvernementaux (socialistes, droite et extrême-droite) sur ce plan. Tout ministre qui s'oppose aux mesures "sera remplacé", avait prévenu peu avant une source gouvernementale sans toutefois donner de date précise pour un tel remaniement limité. Une ministre socialiste se retire également Belga. GRÈCE • L'UE pose un ultimatum à Athènes.

Financial Times Deutschland 10 février 2012 | Partager : "L'UE se méfie du programme d'austérité grec", titre le quotidien financier. Les membres de la zone euro "maintiennent jusqu'à nouvel ordre leurs caisses fermées". A l'issue de la réunion du 9 février, l'union monétaire a donné moins d'une semaine à Athènes pour trouver 325 millions d'euros d'économies budgétaires, faute de quoi le versement des 130 milliards d'euros d'aides promis à la Grèce par l'Europe en octobre sera encore bloqué. Une nouvelle réunion de la zone euro est prévue le 15 février. Grèce: plan d'austérité approuvé, nouvelles manifestations ce samedi. "Il y a eu une approbation unanime" de l'accord qui sauvera la Grèce d'un défaut désordonné en mars, a précisé le bureau du Premier ministre Lucas Papademos.

L'agence semi-officielle Athens News Agency (ANA) a indiqué que l'accord a été soumis au Parlement pour qu'il se prononce dimanche par un vote. Un accord sur les mesures d'austérité exigées de la Grèce par l'Union Européenne et le Fonds Monétaire International (FMI) avait été atteint dans la semaine, selon Lucas Papademos, mais le plus petit partenaire de la coalition, le parti d'extrême-droite Laos, s'est retiré du gouvernement vendredi pour protester contre les mesures projetées. Les partenaires de la Grèce au sein de la zone euro lui avaient signifié explicitement cette semaine qu'elle devait consentir des mesures d'austérité supplémentaires pour que soient débloqués des prêts décidés dans le cadre du premier plan d'aide de 171 milliards de dollars en suspens depuis octobre.

"A bas le chantage de la Troïka" Athènes: les manifestations dégénèrent, une dizaine de bâtiments en feu. L'Europe, satisfaite du vote grec sur l'austérité, condamne les violences. Grèce: l'austérité votée malgré une capitale qui s'embrase. GRÈCE • Un pas de plus vers nulle part. Grèce: Daniel Cohn-Bendit dénonce "les talibans libéraux de la Commission" GRÈCE • Le spectre de la guerre civile. GRÈCE • Vers le chaos. La Grèce sauvée ? Il reste de nombreuses questions... GRÈCE • Un plan de sauvetage pour… les banques européennes. Grèce: le "mouvement des patates" déclare la guerre à la vie chère. GRÈCE • Chéri, fais les valises, on n’a plus un sou. Grèce: un septuagénaire se suicide au milieu de la foule. Grèce : Un homme de 77 ans se suicide en public sur une place d’Athènes. Suicide d'un retraité: les Grecs choqués.

Suicide au centre d’Athènes : « La Grèce a son Bouazizi » Nouvelles agressions violentes et délibérées contre la presse. Grèce: des centaines de Grecs aux obsèques du retraité suicidaire. Grèce : des élections législatives anticipées auront lieu le 6 mai. GRÈCE • Les Grecs voteront le 6 mai. GRÈCE • Traumatisme : un suicide en forme d’ultimatum politique. “Les policiers dans l’exercice de leurs fonctions doivent respecter les journalistes” Grèce : une situation insupportable pour les demandeurs d’asile. En Europe, un 1er mai marqué du sceau de l'austérité. Grèce: élections en vue après deux ans de marasme et de crise. Législatives en Grèce: incertitudes sur fond de montée des extrêmes. Inquiétudes européennes avant des élections législatives risquées en Grèce.

Les Grecs aux urnes ce dimanche: inquiétude de la poussée des extrêmes. Grèce: débâcle pour les deux grands partis, les néo-nazis entrent au Parlement. Les Grecs votent ce dimanche, vers une montée des extrêmes ? Un parti néo-nazi au Parlement grec: "On s'achemine vers des cieux bien gris" Grèce: les 2 grands partis laminés, crise politique en plus de l'économique. Grèce: Antonis Samaras renonce à former un gouvernement. Qu’est-ce que Syriza, le parti de gauche radicale qui remue la Grèce ? Grèce: Alexis Tsipras, formateur pour 3 jours, exclut une coalition pro austérité. Grèce: Antonis Samaras renonce à former un gouvernement de coalition.

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Lundi 20 Février 2012.