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L’Homo-twittus et la question du temps. Yann Moix Je viens de m’inscrire sur Twitter. Je ne vais pas y rester très longtemps. Une semaine, tout au plus. Je vais retourner à la lecture, cette dimension essentielle du temps, cette déchirure dans l’espace-temps. On ne vit pas dans une accélération du temps, mais dans une exagération du temps. Plus exactement : dans une société de surproduction du temps présent. Twitter, Facebook, Wikileaks, les réseaux sociaux, les messages en temps réel forment un réseau où la simultanéité préside à tout : tout est en direct et, au pire, en différé. Le compte Facebook de Jesus On ignorait que le présent possédait autant d’extensibilité, qu’il était aussi élastique.

Mais, de même que l’avenir est supérieur au futur, l’existence est métaphysiquement supérieure à la vie. Il existe, pourtant, enfermé dans quelques-uns. La virtualité des amis permet de les stocker dans le temps présent, jusqu’à l’ultime limite de l’incompressibilité. Recherche sérendipité désespérement [1/3] Trouver ce qu'on ne cherchait pas : un émerveillement permanent sur le web au doux nom de sérendipité. Retour au source du concept dans un feuilleton de trois parties : début du voyage dans les recoins de la ville. La sérendipité peut être définie comme la capacité à découvrir des choses par hasard. Start upper à succès, futur reponsable de recherche au MIT… Ethan Zuckermann est d’abord un fou de web qui y a trouvé la matrice de découvertes non voulues, ouvertures de l’esprit et nouveaux horizons… En un mot, des choses qu’il ne cherchait pas, trouvés par sérendipité.

Pour explorer la profondeur de ce mécanisme, OWNI vous propose en un feuilleton de trois parties, un condensé d’une conférence sur le sujet, des origines des heureux hasards urbains jusqu’aux interconnexions aléatoires des réseaux. En mai 2011, Ethan Zuckerman clôturait la conférence CHI 2011 à Vancouver. Les liens de cet article sont en anglais. En 2008, la majorité de la population mondiale vivaient dans des villes. Réseaux contre hiérarchies, liens faibles contre liens forts. Emeutes, révolution, activisme… Depuis plusieurs mois, chercheurs et commentateurs s’interrogent sur les liens entre médias sociaux et révolution. C’est le sujet du dossier de la semaine d’InternetActu. Après un regard sur les récentes émeutes britanniques, retour sur l’article de fonds publié par Malcolm Gladwell l’année dernière.

Pour le New Yorker, Malcolm Gladwell (blog) a rédigé une brillante mise au point sur les différences entre l’activisme en ligne et l’activisme réel, dans un article intitulé « Petit changement : pourquoi la révolution ne sera pas twittée » où il montre les limites des organisations en réseaux comparés aux structures hiérarchiques classiques. Pour accomplir sa démonstration, Malcolm Gladwell nous plonge dans l’histoire politique des Etats-Unis, pour nous aider à mieux comprendre comment, politiquement, les différences de structuration de la contestation induisent des effets qui n’ont rien à voir les uns avec les autres. Image : Les 4 de Greensboro : Ezell A. La religion investit Internet. Messes ou retraites virtuelles, comptes sur Twitter ou applications pour iPhone : Internet est désormais un outil assumé par toutes les religions. Une seconde jeunesse par le web 2.0 ? Ce dimanche de Pâques a marqué l’aboutissement du cheminement conduit depuis le mercredi des Cendres, le 9 mars dernier, par quelque 53 500 fidèles.

Ils ont choisi de participer à la “Retraite dans la Ville”, une retraite spirituelle de quarante jours sur Internet proposée par les frères dominicains du couvent de Lille. Cette opération, créée il y a neuf ans, attire de plus en plus de personnes chaque année. 40.000 fidèles s’y étaient inscrits en 2010. Le principe est donc bien rodé : après s’être enregistrés gratuitement en ligne, les croyants reçoivent dans leur boîte mail une méditation et la prière du jour, directement téléchargeable sur le site des Dominicains de Lille. L’Église catholique française propose, quant à elle, une application pour iPhone.

Illustrations Flickr. L’internet vu par les psychothérapeutes. Le portail Cairn.info regroupe façon pratiquement exhaustive les publications francophones en sciences humaines et sociale. On y trouve les revues phares dans lesquelles les psychothérapeutes élaborent leurs théories et discutent de leurs pratiques donc un bon poste d’observation pour comprendre ils se sont emparés de l’Internet et les questions qu’ils se posent au sujet du réseau Une requête avec les mots clé « psychothérapie » et « internet » renvoie 752 articles que l’on peut ranger dans trois catégories. Dans leur très grande majorité, le mot Internet est utilisé à dans des expression comme « le site internet ». L’auteur renvoie alors à une ressource qui se trouve en ligne, et le réseau n’est pas l’objet de la discussion.

Dans une seconde série d’articles, l’internet est associé à un contexte négatif. Il est alors fait référence à « l’addiction à l’internet et aux jeux vidéo ». Yann Diener « La poubellication à l'âge de l'Internet », Essaim 1/2001 (no7), p. 121-127. Philosophy. Atelier Internet. Éric Guichard, équipe Réseaux, Savoirs & Territoires, Ens XIXe année 2013-2014 L'Atelier Internet est un séminaire fondé en 1995 à l'ENS (rue d'Ulm) par Éric Guichard. Il a son pendant lyonnais depuis 2006 (à l'ENSSIB): l'AIL (Atelier Internet Lyonnais). Il est depuis cette période majoritairement financé par l'ARC5 de la région Rhône-Alpes. Les deux séminaires sont ouverts à tous. Pour s'inscrire, contacter Eric point Guichard at ens point fr (ou at enssib point fr). PARIS Les prochaines séances de l'Atelier Internet (à Paris) se tiendront les vendredis 14, 21 et 28 février, 7, 14 et 28 mars, 4 avril et 16 mai 2014.

Présentation 2013-2014 L'Atelier Internet s'appuie sur une théorie forte: l'écriture est une technique essentielle à l'activité intellectuelle et l'internet en est la version contemporaine: une écriture informatique et en réseau. Précisions complémentaires Validation (pour les élèves intéressés) Rédaction d'une synthèse, d'un article, d'un site web ou d'un logiciel en ligne. Alec Ross : "Internet est un droit de l'homme du XXIe siècle" En quoi votre action est-elle de la diplomatie ? Alec Ross – L’une de mes missions au département d’Etat est de changer l’image des Etats-Unis dans le monde musulman grâce aux technologies et aux médias sociaux.

Quand un Etat contrôle et verrouille la presse et Internet, il est difficile de communiquer directement avec les activistes locaux. Il faut donc être diplomate, rencontrer le gouvernement, expliquer, influencer. C’est l’art de maximiser le pouvoir des technologies au service de buts diplomatiques. La diplomatie digitale n’est-elle pas juste un nouvel outil d’influence comme l’explique Hubert Védrine ? Oui, mais les médias sociaux ne sont qu’un outil de la diplomatie digitale. Et la diplomatie digitale est un nouvel outil de la diplomatie traditionnelle. Quand un Etat coupe Internet, il s’attaque aux Etats-Unis ?

Oui, il attaque un réseau global que les Etats-Unis protègent au nom de la liberté et nous riposterons à chaque attaque. Lire notre portrait d’Alec Ross. Internet ou la possibilité d'une île. L’intelligence collective n’est pas l’apanage du web » Article » OWNI, Digital Journalism. Dans son acception moderne, l'intelligence collective recouvre l'interactivité entre des myriades d'individus. Pourtant, il existe une définition beaucoup plus physiologique. Qu’entend-on généralement par “intelligence collective” ? Pour le monde du web, la messe est dite : c’est le produit émergent de l’interaction entre plusieurs milliers, voire millions d’individus, certains ne partageant avec les autres qu’une quantité minimale de leur réflexion (c’est la théorie du surplus cognitif chère à Clay Shirky, comme il l’a développe dans on livre éponyme ou chez TED).

Et bien entendu, c’est le web lui-même qui est le média de choix de cette intelligence collective. Cette définition repose sur certains postulats, pas toujours explicites : Plus on est de fous, plus on rit. Autrement dit, l’intelligence collective n’apparait qu’avec un très grand nombre d’interactions entre des multitudes d’agents. La dynamique d’un couple créatif John Lennon... ... L’intelligence collective est fonction du corps. Content-Centric Networks and the Future of the Internet. Yesterday, design guru Don Norman published an essay expressing his fear for the future of the Internet. After exploring the cycle of imposed exclusivity that many industries go through, Norman concludes: “I have seen the future, and if it turns out the way it is headed, I am opposed.

I fear our free and continual access to information and services is doomed to be replaced by tightly controlled gardens of exclusivity.” Fear that the Internet is turning into a set of walled gardens has permeated technology and media circles for the last several years. I believe there is a solution. TeleHash and the P2P Pipe Dream Earlier today, before reading Norman’s essay, I was asked by one of BankSimple’s investors for my thoughts on TeleHash. “A new wire protocol enabling applications to connect directly in a real-time and fully distributed manner, freeing them from relying on centralized datacenters.”

Smart developers are realizing that the web industry is now the media industry. Total Recall : "i-mémoire" et "i-mortalité" Qui n’a jamais rêvé de posséder une mémoire absolue, de se rappeler des moindres bribes de son passé et d’être capable de fouiller dans ses souvenirs aussi facilement que dans Google ? Pionnier de l’informatique et chercheur chez Microsoft Research, Gordon Bell s’est lancé depuis une douzaine d’années dans une entreprise méthodique de numérisation de son existence. Dans le livre Total Recall (Flamarion, janvier 2011), il raconte ce projet de construction de sa propre « e-mémoire », à travers laquelle il nourrit l’ambition d’accéder à une forme d’immortalité numérique. Dans un futur proche, prédit l’auteur, « vos souvenir numériques et les traits de votre personnalité, sous forme « fossilisés », formeront comme un avatar avec lequel les générations futures pourront converser (…) Le « moi numérique » fonctionnera comme une extension de soi-même dans le futur ».

L’enregistrement numérique intégral de sa vie L’expérience débute en 1998. . « Le conservateur de sa propre vie » Final Cut. Pourquoi la littérature ne parle-t-elle pas d'Internet ? Pour une critique sérieuse du cyber-activisme » Article » OWNI, Digital Journalism. Le « net-activiste » Cory Doctorow répond dans le détail à l’argumentaire pessimiste de Morozov sur la possibilité d'utiliser l'Internet pour changer les choses. Cory Doctorow est souvent traduit sur le Framablog car c’est l’une des rares personnalités qui pense l’Internet et agit en conséquence pour qu’il conserve ses promesses initiales d’ouverture et de partage. Il a rédigé un long mais passionnant article dans The Guardian qui prend appui sur une lecture (très) critique du récent mais déjà fort commenté livre The Net Delusion: The Dark Side of Internet Freedom de Evgeny Morozov. Chercheur biélorusse à l’université de Georgetown et chroniqueur dans plusieurs journaux, Morozov remet radicalement en question, dans son ouvrage, le pouvoir libérateur d’Internet.

On peut le voir exposer son point de vue dans cette courte conférence au format TED : Comment Internet aide les dictatures, qui constitue un excellent préambule à ce qui va suivre. We need a serious critique of net activism. Philo et Web.