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Le Murus Gallicus

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Murus gallicus. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Murus gallicus

Maquette de la construction d'un murus gallicus au musée de Bibracte L'expression « murus gallicus » (mur gaulois) désigne les remparts gaulois tels qu'ils sont connus par les découvertes archéologiques et par certains textes antiques. Petit rempart généralement sans fossé à l'avant et de quatre mètre de hauteur équipant aussi bien les oppida que les fermes d'aristocrates, il a plus une fonction symbolique et ostentatoire que défensive car l'archéologie expérimentale a montré sa faible efficacité militaire[1].

Description[modifier | modifier le code] Jules César donne la description suivante de ce type de fortification dans le livre VII de la Guerre des Gaules : « Tous les murs gaulois sont faits, en général, de la manière suivante. Le murus gallicus est donc une construction en terre solidifiée par un empilement en couches entrecroisées de poutres horizontales avec un parement de pierres sèches. Notes et références[modifier | modifier le code] OPPIDA: atlas des fortifications en Europe. Musagora - Les oppida gaulois. LE MURUS GALLICUS DE PONT-DE-BONNE (BE) Murus Gallicus Sermuz (CH) Sur une hauteur, dominant d'une quarantaine de mètres la plaine de l'Orbe, se dressent encore les vestiges imposants d'un rempart protohistorique constitué d'un murus gallicus (mur gaulois).

Murus Gallicus Sermuz (CH)

Au Second âge du Fer, cette structure était précédée d'un fossé à fond plat et barrait sur une longueur d'environ 130 mètres un plateau naturel de neuf hectares protégé par des falaises sur ses autres côtés. Le murus gallicus repose sur un socle de terre de 2,5 mètres de hauteur. Deux parements de pierres de taille bloquent le corps du rempart composé d'un remblai de terre et de poutres entrecroisées superposées et fixées par de grosses fiches en fer. Le rempart atteignait ainsi six mètres de largeur et pouvait dépasser les six mètres de hauteur. Par manque de fouilles d'envergure, la fonction exacte de ce site est encore difficile à établir. Mur à poteaux frontaux verticaux (Mont Vully CH) Bibracte - Sur les traces archéo de la guerre des Gaules. Bibracte. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bibracte

Ne doit pas être confondu avec Bibrax. Bibracte était la capitale du peuple celte des Éduens, développé surtout au Ier siècle av. J. -C.. Centre névralgique du pouvoir de l'aristocratie éduenne, c'était aussi un important lieu d'artisanat et de commerces où se côtoyaient mineurs, forgerons et frappeurs de monnaies sur une superficie de près de 135 hectares[1].

Le 12 décembre 2007, le site de Bibracte a reçu le Label « Grand site de France ». Étymologie[modifier | modifier le code] Bibracte au fond et Autun au premier plan L'origine du mot Bibracte est encore assez mal connue. Trois inscriptions dédiées à la déesse Bibracte qui ont été trouvées à Autun au XVIIe siècle. Découverte de Bibracte[modifier | modifier le code] La première mention de Bibracte dans l’histoire a été faite par César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules concernant l’année -58 et la bataille de Bibracte. Habitat gaulois - Oppida - Murus Gallicus. Second Âge du Fer : Oppida & Habitats. D Ces entités semblent donc les plus importantes de la Gaule.

Second Âge du Fer : Oppida & Habitats

L’oppidum est souvent fortifié (Bibracte par exemple) mais aussi parfois ouvert. Les dimensions sont variables, de surfaces incroyablement étendues à d’autres plus modestes. César a parfois utilisé le terme oppidum pour décrire des villages. Oppidum recouvre donc des sens et des réalités très diverses.Chez Tite-Live, qui a vécu de la seconde moitié du premier siècle avant J.C. jusqu’à la première moitié du premier siècle de J.C., certains sites sont décrits comme vicus mais aussi comme oppidum, montrant à nouveau la difficulté de comprendre le sens profond de ce mot.

G L’oppidum pour les archéologues Chez les archéologues, le mot oppidum concerne l’époque de la Tène Finale, désigne des sites de surface importante, associés à un rempart spécifique avec poutrage interne et porte rentrante. On trouve des oppida dans toute l’aire atteinte de façon significative par la culture laténienne, de la Hongrie jusqu’au Iles Britanniques.

Comment-les-Gaulois-organisaient-ils-leurs-villes.pdf. Les Gaulois en Provence : l'oppidum d'Entremont.

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