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Littérature jeunesse

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15 Terrible Love Lessons We Learned From Disney Princesses. Les dossiers thématiques : Tuerie dans une école à Newtown (États-unis) : Comment l'expliquer à nos enfants ? Les princesses sont partout ! Y’en a marre des princesses Y’en a marre des princesses en détresse Qu’il faut réveiller à coup de baisers Y’en a marre des princesses ! Y’en a marre des princesses – Abel Une dent en moins et des lunettes, Marie se regarde dans la glace… elle n’y voit pas une princesse… Blanche Neige, Cendrillon ou La belle au bois dormant ont toutes leurs dents, elles, et pas de lunettes !

Marie est triste, elle aimerait tant ressembler à une princesse… Son père va lui prouver que les princesses, y’en a de toutes sortes ! J’ai d’abord craqué sur la couverture, le superbe dessin de Merel Eyckerman m’a tout de suite tapé dans l’œil lors d’une présentation, je ne voyais que lui ! Et je n’ai pas été déçu par la suite.

Attention aux princesses ! 36 princesses loin de toute nunucherie (à l’image de la géniale couverture). Quelques pas plus…Nous avons déjà chroniqué des livres de Brigitte Minne (La fée sorcière et Dors bien Rosalie). A part ça ? Gabriel. Filles et garçons. Un album original et un roman décapant pour lutter contre les stéréotypes et les idées sexiste, thème qui nous est si cher ! Les habitants de la planète Glatifus observent et analysent les terriens que nous sommes. C’est même une science qu’ils étudient à l’école et quand le maître demande aux gratifusiens s’ils connaissent la différence entre les terriens et les terriennes, les hypothèses et les réponses fusent !

Et ce n’est pas si simple qu’il n’y paraît finalement… Quand j’ai découvert cet album, je n’ai pas fait attention au nom de l’auteur. Je l’ai lu, j’ai souri, je l’ai aimé et je l’ai trouvé drôlement bien fait, puis j’ai réalisé qu’il avait été conçu par les élèves d’une classe de CE1 de l’école Jatteau à Moissy-Cramayel, en Seine-et-Marne ! Julia entre en CM2 et retrouve la même classe que l’an dernier et la même maîtresse. Florence Hinckel signe un texte fort qui saura parler aux jeunes lecteurs (et aux autres…).

A part ça ? Marianne. Rebelle (2012) : mater la rousse. Parce qu’il est centré sur une fille qui n’aspire pas à la vie de princesse à laquelle on veut la soumettre, le dernier film de Disney/Pixar a pu passer pour féministe aux yeux de certain-e-s critiques. Le magazine Elle le qualifie ainsi de « conte de fées moderne et féministe »[1], et Télérama va dans le même sens en se réjouissant de voir Disney persévérer dans la « veine capillaire » inaugurée par « l’insolente Raiponce »[2] (j’ai personnellement du mal à voir comment on peut qualifier Raiponce d’insolente mais passons… Cf. sur ce site l’article consacré à ce film). C’est vrai qu’il y avait a priori de bonnes raisons de se réjouir. En effet, Rebelle est le premier long métrage de Pixar à avoir un personnage féminin pour protagoniste (il était temps, après 12 longs métrages et 26 ans d’activité… Mieux vaut tard que jamais comme on dit).

A quoi s’ajoute que ce film est en plus le premier long métrage du studio dont la réalisation est confiée à une femme (Brenda Chapman). Papa cool. Stéréotypes dans les dessins animés. Pourquoi existe-t-il des dessins animés qui montrent des petits garçons qui construisent des appareils extraordinaires et des petites filles qui savent bien s'habiller ? Peut-être parce que le public demande cela ? " Généralement, à partir de six ans, au sortir de la crise oedipienne, le choix des héros est fonction du sexe de l'enfant. Auparavant, les identifications sont nettement moins sexuées. Les concepteurs proposent aux plus jeunes des héros anthropomorphes qui leur rappellent leur « doudou » préféré : ourson, lapin, tortue, souris. Rondeur et douceur sont de mise : l'aspect maternel, rassurant, plaît aux petits. Dès que l'enfant marche et se sent indépendant, il réclame des personnages plus toniques, plus typés, dont il peut rapidement distinguer qu'il s'agit d'une fille ou d'un garçon.

" Les comportements de chaque enfant seront le reflet de ses composantes individuelles - son tempérament - et de sa manière à entrer en relation avec les autre - son caractère. 1. 2. 3. 4. 5. 6. Des livres jeunesse qui luttent contre le sexisme. *slogan utilisé par l’association Mix-cité Ça faisait longtemps que nous n’avions pas parlé de livres qui combattent les clichés sexistes, et vous savez à quel point ça me tient à cœur.

Voici trois albums devenus des classiques et un livre pour les parents pour aller plus loin. Marre du rose ! Elle c’est le noir qu’elle aime alors pourquoi elle mettrait du rose ? Parce qu’elle est une fille ? Non mais sans blague, c’est moche le rose ! Et les trucs de princesse c’est pas mieux ! Je pense que vous êtes nombreux à connaître Marre du rose de Nathalie Hense et Ilya Green mais nous ne l’avions pas encore chroniqué et ce serait dommage de passer à côté de cet album aussi beau que bon. Texte doux et plein de poésie, elle joue avec les mots. Pour Max c’est simple, il y a les Avec-zizi (qui jouent au foot, aiment se battre,…) et les Sans-Zizi (qui aiment jouer à la poupée, dessiner des fleurs nunuches,…). Alors celui-là je ne le connaissais pas et je l’ai trouvé jubilatoire !

A part ça ? Gabriel. Littérature de jeunesse non sexiste. Binder1_DEs_livres_pour_ouvrir_pour_calameo.pdf. Livre jeunesse : fille ou garçon ? | Il bouge le livre. Fille ou garçon, c'est pas pareil. Au travers de collections et séries certains éditeurs jeunesse tendent à montrer que les filles et les garçons ne lisent pas les mêmes livres, surtout lorsqu'il s'agit de romans. Il suffit de parcourir les stands des principaux éditeurs jeunesse du Salon du livre 2009 pour le constater... La segmentation du livre jeunesse par sexe est un phénomène qui ne date pas d'hier. Au milieu des années 50, en Belgique, Gilbert Delahaye créé l'héroïne Martine pour Casterman, Henri Verne Bob Morane pour Marabout et la Bibliothèque verte (Hachette Jeunesse) édite Alice, créée par un collectif d'auteurs américains regroupés sous le pseudonyme Caroline Quine.

La véritable nouveauté réside plutôt dans la systématisation de cette segmentation garçon-fille, accompagnée d'un développement de séries très marketées, qui par leur nombre de tomes, assurent une bonne visibilité de l'éditeur en rayon. Pour les enfants de 0 à 3 ans, la distinction est rarement faite.