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Florange : comment Arcelor a gagné plus en produisant moins. C’était le 1er octobre dernier. Arcelor Mittal déclarait, le cœur en berne, l’arrêt de ses hauts-fourneaux à Florange, en Moselle. La faute à la déconfiture économique qui a fortement ébranlé les secteurs de la construction et de l’automobile – ses principaux clients. Aussi, fin mars, le site devrait-il plonger dans un sommeil éternel.

La fin d’une longue agonie. Cela fait déjà plus d’un an que l’usine tourne au ralenti. Arcelor Mittal a donc, malgré ces longs arrêts, reçu autant de droit à polluer pour son site de Florange en 2012 que si les hauts-fourneaux avaient fonctionné toute l’année. Un trésor de guerre qui se monnaye Qu’importe, direz-vous, qu’Arcelor Mittal entasse dans ses poches du carbone, comme d’autres des billes ? Arcelor Site Nord by La fermeture et l’ouverture des usines ?

Mais comment en est-t-on arrivé là ? Où va l’argent ? Que font les industriels de ces quotas ? Et l’industriel pourrait bien profiter plus longtemps des largesses du marché carbone. ArcelorMittal : fermer Florange et... empocher des millions ? C'est une information qui ne va pas faire plaisir aux salariés du groupe ArcelorMittal. Alors que les métallos français, belges et luxembourgeois prévoient de se retrouver le mercredi 6 février pour manifester ensemble devant le Parlement européen à Strasbourg, le site Bastamag.net révèle que le géant franco-indien pourrait continuer à engranger des millions d'euros grâce à la fermeture définitive des hauts-fourneaux lorrains. Pendant que les métallos de Florange remuent ciel et terre pour sauver leur emploi et que l'Etat indemnise leurs périodes de chômage partiel, ArcelorMittal, qui a prévu de fermer les hauts-fourneaux du site en mars 2013, devrait tout de même percevoir ses quotas de permis à polluer. "Lorsqu'une installation a cessé ses activités, l'État membre concerné ne lui délivre plus de quotas d'émission à compter de l'année suivant la cessation des activités", précise en effet la Commission européenne, citée par le site d'informations.

Un cadeau de 19 millions d'euros. Le marché européen du carbone s'enfonce dans la crise.

Subventions aux énergies fossiles : l'OCDE passe au crible les aides de 34 Etats. L'OCDE met à jour son inventaire des subventions énergétiques publiques nuisibles à l'environnement. Si l'approche se veut optimiste, les exemples indiquent que l'abandon de certaines aides n'est pas motivé par des raisons environnementales. Lundi 28 janvier, l'OCDE a publié deux rapports relatifs à l'impact de la fiscalité énergétique en matière de finance publique et de protection de l'environnement. Deux documents qui "apportent des informations très diverses sur la façon dont la réforme des subventions et des allégements fiscaux en faveur des énergies fossiles et la rationalisation des taxes sur le carburant peuvent aider les pays à accroître leurs finances publiques et à respecter des objectifs écologiques", résume l'organisation regroupant principalement les pays riches.

Protection de l'environnement et redressement des finances publiques Sans surprise, l'étude "révèle que ces taux d'imposition effectifs diffèrent considérablement d'un pays à l'autre". Leur nombre ? Création d’un Comité pour la fiscalité environnementale - Green business. Prenant acte des nombreux retards de la France en matière de fiscalité écologique et de son faible classement au niveau européen dans ce domaine, le gouvernement a fait savoir, à l’occasion de la dernière Conférence environnementale ayant eu lieu en septembre 2012, qu’il souhaitait instaurer un Comité sur la fiscalité écologique. Ce Comité a été officiellement lancé par la Ministre de l’Ecologie, de l’Energie et du Développement durable, Delphine Batho le 18 décembre dernier. Présidé par le spécialiste de l’économie du climat, le professeur Christian de Perthuis, le Comité est composé d’une quarantaine de représentants (élus, représentants syndicaux et du patronat, collectivités locales, associations, etc.).

Au cours de ses travaux, le Comité pourra se faire assister par des groupes d’experts dédiés. L’objectif du Comité est double. Le projet du gouvernement est ambitieux. Le premier sujet abordé par le Comité porte sur la fiscalité des carburants. Fiscalité écologique : mise en place récente d’un Comité. Protocole de Kyoto : la lutte contre le réchauffement climatique est en sursis. Le protocole de Kyoto, qui a pour but la diminution des gaz à effets de serre, est mis à mal (ZEPPELIN/SIPA).

ENVIRONNEMENT. Alors que chacun invoque l’urgence climatique et la nécessité d’une action internationale en faveur de l’environnement, les perspectives de reconduite du protocole de Kyoto, qui seront négociées à Doha en décembre, semblent compromises. Signé en 1997, le protocole de Kyoto, seul outil juridique contraignant en matière environnementale, souhaitait organiser au niveau planétaire la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de l’atmosphère via la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Entré en vigueur en 2005, son manque d'efficacité avait rapidement été pointé du doigt, entre autres du fait de la non-participation des États-Unis, responsables de 20% des émissions mondiales. À quelques semaines des négociations internationales, sa reconduction est loin d’être garantie. Défection de nombreux pays Un protocole dans l'impasse. Le modèle suédois de la fiscalité "verte" LE MONDE | • Mis à jour le | Par Rémi Barroux - Stockholm Envoyé spécial Les caméras filmant les voitures qui entrent dans Stockholm, sur le pont Liljeholmsbron, au sud-ouest de la capitale suédoise, viennent d'enregistrer l'immatriculation du 4 x 4 blanc Volvo d'Isabelle Ducellier, en ce début de journée de la fin du mois d'octobre. Il lui en coûtera quelque 20 couronnes (2,3 euros) pour ce passage à une heure de pointe et la facture, qui comptabilise tous ses passages en ville, sera à régler le mois suivant.

"Je n'y pense même pas, reconnaît en souriant la directrice générale de Pernod-Ricard Suède. Je sais que je ne suis pas une bonne élève, je devrais moins utiliser la voiture. Beaucoup de nos jeunes collaborateurs n'ont même pas le permis, la voiture est chère et presque inutile. " Cette Française, installée à Stockholm depuis quatre ans, constate chaque jour la conversion du pays à l'économie verte. La Suède est aujourd'hui une référence en termes de fiscalité verte.

Marchandages autour de la taxe carbone ! La taxe carbone est une sorte d’impôt environnemental ou écotaxe prélevée sur les activités dont les processus industriels génèrent l’émission de dioxyde de carbone (CO2) qui est considéré comme un gaz à effet de serre, c’est-à-dire provoquant le réchauffement de la planète. Selon ses concepteurs, cette taxe décourage les émissions polluantes en faisant payer les pollueurs à proportion de leurs émissions, tout en rendant de plus en plus onéreuses ces taxes qui sont appelées à augmenter dans le temps.

A moyen ou à long termes, les initiateurs de ce concept espèrent polariser les investissements sur les produits, projets, services et processus industriels induisant moins d’émissions de carbone. Le coût de la pollution est considéré comme un paramètre prépondérant dans l’évaluation de cette taxe. Ce coût est actuellement fixé par le marché sur le principe de l’offre et la demande. Mohamed Abdelli, El Watan. La taxe carbone, outil de la fiscalité écologique. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Jean-Paul Chanteguet, député socialiste de l'Indre et président de la Commission du développement durable de l'Assemblée nationale La transition écologique portée par François Hollande est un projet de société, un modèle de développement, une conception du monde. Elle ne peut se limiter au verdissement d'une économie en crise. Deux signaux viennent d'être envoyés qui ne vont pas dans le bon sens.

Tout d'abord le budget du ministère de l'écologie en baisse de 4,5 % en 2013 sera l'un de ceux qui contribueront le plus sévèrement à l'effort de restriction des dépenses publiques. Le changement à orchestrer est considérable et nécessite de mener à bien une réforme en profondeur de la fiscalité de notre pays. Traçons d'ores et déjà une piste centrale.

Jean-Paul Chanteguet, député socialiste de l'Indre et président de la Commission du développement durable de l'Assemblée nationale. Alimentation et changement climatique: un nouvel avertissement. USA / / Amérique du nord L’un des enjeux majeurs concernant les changements climatiques est la production alimentaire. Des chercheurs irlandais se sont intéressés à l’effet du réchauffement climatique sur la riziculture. Changement climatique et production alimentaire L’augmentation du niveau de dioxyde de carbone dans l’air renforce de manière significative la croissance des plantes, ce qui pourrait donc, accroître les rendements. Cependant, la hausse des températures et, dans certains endroits, les phénomènes météorologiques extrêmes tels que la sécheresse ou les fortes pluies menacent a contrario de réduire ces mêmes rendements. Les sceptiques du changement climatique aiment citer ce potentiel bienfait de la hausse de dioxyde de carbone tout en ignorant les risques.

Moins de riz d’ici la fin du siècle Leur article vient d’être publié dans la revue Nature Climate Change. D carboner l' conomie, voil la priorit !