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Μοn Оnсlе d'Αmеrіquе

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Henri Laborit, Mon Oncle d'Amérique. 2/2. 1/2 Henri Laborit, Mon Oncle d'Amérique. Dieu ne joue pas aux dés. Dieu ne joue pas aux dés Henri Laborit L’homme primitif chercha un certain ordre à travers le désordre apparent du monde.

Dieu ne joue pas aux dés

Un principe de causalité simpliste lui permit d’ordonner dans le temps les choses et les êtres, de fournir un sens à ses actions. Il attribua aux choses et aux êtres une conscience et un comportement analogues à ceux qu’il sentait confusément vivre en lui. Ce monde devint pour lui un vaste espace où tout était vivant, conscient, hostile ou au contraire bienveillant et même favorable, si l’on savait en comprendre le langage, et dialoguer avec lui. Il lui fallait trouver, parallèlement à ce monde, un autre monde, source et origine de ces objets et de ces créations plus ou moins semblables à lui, dont il faisait souvent sa nourriture, bien qu’en les respectant car il avait à les combattre, et ce fut le monde des dieux. Mais elle servit aussi à l’établissement des dominances de certains groupes sur d’autres. Mon oncle d’Amérique. Mon oncle d’Amérique Alain Resnais On prend un rat que l’on le met dans une cage à deux compartiments séparés par une cloison dans laquelle se situe une porte et dont le plancher de l’un des compartiments est électrifié intermittemment.

Mon oncle d’Amérique

Avant que le courant électrique ne passe dans le plancher, un signal prévient l’animal qui se trouve dans la cage que 4 secondes après le courant va passer. Mais l’animal ne le sait pas au début. Il s’en aperçoit très vite. Cet animal qui subit cet exercice pendant une dizaine de minutes par jour pendant sept jours va être en parfait état : son poil est lisse, il ne fait pas d’hypertension artérielle ; il a évité par la fuite la punition, il s’est fait plaisir, il a maintenu son équilibre biologique. Ce qui est facile pour un homme en cage est beaucoup plus difficile pour un homme en société. Quand deux individus ont des projets différents ou le même projet et qu’ils sont en compétition pour la réalisation de ce projet, il y a un gagnant et un perdant. Eloge de la fuite Henri Laborit.

Eloge de la fuite Quand il ne peut plus lutter contre le vent et la mer pour poursuivre sa route, il y a deux allures que peut encore prendre un voilier : la cape (le foc bordé à contre et la barre dessous) le soumet à la dérive du vent et de la mer, et la fuite devant la tempête en épaulant la lame sur l’arrière avec un minimum de toile.

Eloge de la fuite Henri Laborit

La fuite reste souvent, loin des côtes, la seule façon de sauver le bateau et son équipage. Elle permet aussi de découvrir des rivages inconnus qui surgiront à l’horizon des calmes retrouvés. Rivages inconnus qu’ignoreront toujours ceux qui ont la chance apparente de pouvoir suivre la route des cargos et des tankers, la route sans imprévu imposée par les compagnies de transport maritime. Laborit (textes) Éloge de la fuite de Henri LABORIT. Les citations suivantes [1] sont extraites de LABORIT Henri, Éloge de la fuite, Éditions Robert Laffont, 1976.

Éloge de la fuite de Henri LABORIT

De l’usage de l’Utopie L’Homme n’est capable de réaliser que des modèles utopiques. Ces modèles sont irréalisables tels qu’il les a imaginés et il s’en aperçoit aussitôt qu’il tente de les réaliser. L’erreur de jugement et l’erreur opérationnelle consistent alors à s’entêter dans la réalisation de l’irréalisable, et de refuser l’introduction dans l’équation des éléments nouveaux que la théorie n’avait pas prévus et que l’échec a fait apparaître ou que l’évolution des sciences, et plus simplement encore des connaissances humaines, permet d’utiliser, entre le moment où le modèle a été imaginé et celui où la réalisation démontre son inadéquation au modèle.

Henri Laborit. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Henri Laborit

Pour les articles homonymes, voir Laborit. Henri Laborit Portrait d'Henri Laborit par E. Mandelmann (1991). Henri Laborit (né le à Hanoï, alors en Indochine française, et mort le à Paris) est un médecin chirurgien et neurobiologiste. Il introduit en 1951 l'utilisation des neuroleptiques, révolutionnant la psychiatrie, et celle du GHB en 1960, révolutionnant l'anesthésie. Il se fait connaître du grand public par la vulgarisation des neurosciences, notamment en participant au film Mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais.

Biographie[modifier | modifier le code] Henri Laborit naît d'un père officier médecin des troupes coloniales en Indochine, qui meurt alors que son fils n'a que cinq ans. Il est le père de l'actrice Maria Laborit, du psychiatre Jacques Laborit et le grand-père de l'actrice Emmanuelle Laborit, fille de ce dernier, mais aussi de Marie Noël, Philippe et Jean Laborit. Travaux scientifiques[modifier | modifier le code] Portent son nom : ↑ H. Μοn Оnсlе d'Αmеrіquе 06. Mon Oncle d'Amérique d'Alain Resnais.