background preloader

Nucléaire

Facebook Twitter

Pourquoi le gouvernement fait le choix d’une électricité chère et dangereuse. Vous avez voulu de l’électricité bon marché et sans risque. Vous aurez de l’électricité chère et dangereuse. Le mythe d’une électricité bon marché et sûre s’effondre. La faute en incombe soi-disant aux énergies renouvelables et aux investissements dans la sûreté. EDF et le lobby nucléaire, à commencer par le gouvernement qui en est partie intégrante, nous prennent pour des imbéciles. Tout d’abord, le prix de l’électricité va monter de 30%. Pourquoi? Tout simplement parce que même si les centrales sont amorties, le coût réel du nucléaire commence à apparaître au moment où EDF va devoir assumer une très légère part de l’aval du cycle (parce que le contribuable va devoir en assumer l’essentiel) et financer ses investissements: renforcement de la sécurité d’une part, construction des EPR… Dès lors, non seulement le nucléaire n’est pas bon marché mais il devient très cher, aussi cher que l’éolien.

Tchernobyl ne fait que commencer Durant ces 25 ans, que s’est-il passé? Stockage des déchets nucléaires : le débat s'annonce difficile - Nucléaire - Energies. « Nos déchets radioactifs ne disparaissent pas par magie » ! Clame une des cartes postales publicitaires de l'Andra, l'agence nationale chargée de la gestion des déchets radioactifs, pour promouvoir son laboratoire sur le stockage des déchets nucléaires les plus dangereux. Comment sont-ils donc censés « disparaître » ? L'Etat, dans la loi du 28 juin 2006, a tranché : ceux-ci seront enfouis à 500 mètres sous terre, dans les entrailles argileuses des environs de Bure (un village de 94 habitants), grâce à un entrelacs de boyaux destinés à confiner des colis de déchets dont la valeur radioactive décroîtra lentement, sur une échelle temporelle de...100 000 ans (voir Des déchets nucléaires enfouis pour l'éternité ?).

Cigéo : une manne financière et économique pour la région Une opposition qui reste forte Pour ses installations de surface, l'Andra nécessiterait 300 à 600 hectares. Un débat public qui ne convainc pas les opposants Cet article a été initialement publié le 12 février 2013. Niger : des ONG pointent un manque de suivi des matériaux issus des mines d'uranium. La Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad), association spécialisée dans le suivi de la radioactivité, et l'organisation non gouvernementale nigérienne Aghir in'man ont mis en cause, jeudi 17 janvier, le suivi par Areva du matériel utilisé dans les installations d'extraction d'uranium au Niger. Les associations affirment notamment que certaines pièces métalliques ont été récemment repérées chez un ferrailleur, alors que "certains lots étaient radioactifs".

"Areva, au Niger, continue à avoir des pratiques de gestion des matériaux et des déchets qui ne sont pas respectueuses de l'environnement et qui présentent des risques pour la santé des habitants", a affirmé Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, responsable du laboratoire de la Criirad, basé à Valence dans la Drôme. Selon ce communiqué, 1 600 tonnes de ferrailles provenant des sites d'extraction d'uanium sont "sorties dans le domaine public". Selon M. L'EPR de Flamanville plus cher que l'éolien terrestre ! C'est Greenpeace qui l'affirme. Après l'alourdissement de 2,5 milliards d'euros de la facture de l'EPR en construction à Flamanville, qui s'établit désormais à 8,5 milliards, ce réacteur n'est pas compétitif avec ... l'éolien terrestre. Greenpeace chiffre à plus de 100 euros le mégawattheure (MWh), le coût de l'électricité sortie de l'EPR face à 82 euros le MWh pour l'éolien terrestre (tarif de rachat).

Un coût de 100 euros le MWh certainement sous-estimé L'ONG a raison. Ce chiffre de 100 euros le MWh sorti de l'EPR est même certainement sous-estimé. L'éolien offshore est deux fois plus cher Ces coûts ramenés au MWh intègrent les rendements supposés de l'EPR (EDF mise sur 90% contre 80% pour le parc actuel) et de l'éolien terrestre (autour de 40%). L'effet tête de série Evidemment, EDF et Areva soulignent l'effet tête de série pour assurer que les prochains EPR bénéficieront d'un coût inférieur de construction, et donc de production.

EPR : le mythe de l'électricité pas chère s'effondre un peu plus... Sociétés : La facture de l'EPR s'envole. Le chantier du réacteur de troisième génération de Flamanville s'élèvera finalement à 8,5 milliards d'euros, a annoncé EDF. La facture de l'EPR de Flamanville s'envole. Le coût final du réacteur de troisième génération, actuellement en construction à Flamanville (Manche), s'élèvera finalement à 8,5 milliards d'euros, a annoncé lundi soir EDF. À l'origine, ce nouveau réacteur était estimé à 3,3 milliards d'euros. La dérive de ce chantier majeur pour l'électricien dépasse donc les 5 milliards d'euros. Pour expliquer ce nouveau dérapage (en juillet 2011, le coût du projet avait déjà été révisé à 6 milliards d'euros), EDF met notamment en avant l'évolution du design de la chaudière, les études d'ingénierie supplémentaires, l'intégration des nouvelles exigences réglementaires ainsi que les enseignements post-Fukushima.

Prévision d'une mise en service du réacteur en 2016 Face à cette facture extrêmement salée, EDF veut toutefois positiver. » Énergie: 600 milliards à investir d'ici à 2030. Les antinucléaires crient victoire après la condamnation d'EdF. La France face au vieillissement de son parc nucléaire. Le Grand Nord souillé pour des siècles par des déchets nucléaires. L'ONG Robin des Bois a recensé 90 sites contaminés par des activités militaires et industrielles. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir Fragilisé par le réchauffement, la pêche industrielle et le tourisme polaire, convoité pour les gisements de pétrole, de gaz et de minerais que recèle son sous-sol, déchiré par les nouvelles routes maritimes que va ouvrir la fonte des glaces, le Grand Nord, ce territoire précieux et vulnérable, porte aussi les stigmates de multiples pollutions.

La contamination radioactive est l'une des plus préoccupantes. C'est ce que fait apparaître l'inventaire – le premier du genre – qu'a entrepris de dresser l'association de protection de l'environnement Robin des Bois. En 2009, l'ONG française avait déjà répertorié 2 750 sites pollués par des produits chimiques. Cette fois, elle s'est attachée à des atteintes à l'environnement parfois plus diffuses, mais aussi plus durables. Bien souvent, il s'agit d'un héritage de la guerre froide. Ce n'est pas tout.